Ecrivain argentin

Pour la rentrée littéraire, les éditions La Croisée publie le premier roman de Daniel Loedel, traduit par David Fauquemberg. Il fait partie de la sélection Fnac 2021. « Ce n’est donc que ça, l’enfer ? Rien que notre vie à nouveau ? »

Que s'est-il passé en Argentine en juillet 1930, un an après la terrible crise de 1929 ? Des mouvements au sommet de l'état, des manifestations dans la rue et... un parcours formidable pour l'équipe nationale de football à l'occasion de la toute première coupe du monde. Un contexte de poudrière qui menace d'exploser à tout instant. Et au cœur de ces événements collectifs, la trajectoire de six personnages qui, en coulisse, vont avoir une influence majeure sur la situation. 

Référence pour beaucoup, la bande dessinée argentine a connu son âge d'or entre le début et la moitié du XXe siècle, avant de sombrer dans la déliquescence en même temps que l'économie du pays. Deux dessinateurs argentins sont revenus sur la situation de leurs confrères lors du Salon Livres et Musiques de Deauville.

L'ère est numérique, ou se numérise, mais les habitudes restent encore ancrées. Et dans une période où les cartables eux-mêmes deviennent numériques, les élèves argentins semblent encore préférer le contact du papier, pour leur apprentissage.

D'un côté, la numérisation des livres actuels, et de l'autre, la création de nouvelles oeuvres, profitant des supports numériques. Le tout dans un contexte économique pas encore solide, avec des demandes pas vraiment faciles à comprendre, en Europe...

Mentalement, il est toujours un peu compliqué d'imaginer sa bibliothèque comme autant d'arbres transformés en pâte à papier. Enracinée dans la culture du papier, la civilisation oublierait presque le lien entre ses lectures et la nature. Heureusement, un éditeur argentin consciencieux a décidé de revenir à l'évidence.

L'Argentine sera le pays invité d'honneur du prochain Salon du Livre de Paris, du vendredi 21 mars au lundi 24 mars 2014, et diffusera son aura littéraire sur les stands du Parc des Expositions de la porte de Versailles. Une 34e édition qui vera débarquer une délégation de trente écrivains, ceux qui font la littérature argentine contemporaine.

Au terme d’une coupe du monde qui aura essuyé de nombreuses critiques à l’encontre de son organisateur, le Qatar, l’Argentine a mis fin au rêve des Français. La remontée au score laissait tout envisager et les commentateurs parlent déjà de la plus grande finale hors norme. Trois buts partout, contraignant les équipes aux prolongations, puis aux tirs au but. Hommage au pays, à travers 10 livres qui le racontent.

Raúl Lemesoff peut avoir quelque chose d'impressionnant de prime abord : cet Argentin qui travers les rues de Buenos Aires avec un bruit de chevauchée des Valkyries - ou presque - sur la vieille Ford Falcon de 1979 reconvertie en bibliothèque mobile a quelque chose d'assez flippant.

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Les élèves d'Argentine regarderont les matchs du Mondial 2010

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Libération met à l'honneur les bulles, quand c'est de saison, et les mots quand c'est la période. Quelques semaines après son numéro spécial Salon de la BD d'Angoulême, le quotidien récidive, pour une 5e édition du Libé des écrivains.

Cette année, le Salon du livre a mis à l'honneur l'Argentine, et ses auteurs. Durant les quatre jours de festivités, le Centre national du livre accueillera des rencontres et des débats, auteurs des écrivains « représentatifs de la richesse de la littérature argentine contemporaine ». Voici une sélection de quelques conférences à ne pas manquer, pour ce qu'elles apporteront d'éclairage autour de personnalités déjà bien connues, parfois internationalement, et d'autres, encore à découvrir.

ENTRETIEN – Las Mil y Una Hojas a été créée par la mère d’Ezequiel Izcovich, son propriétaire, en 1985 et soutenue économiquement par son père, tous les deux passionnés de culture en général. De littérature et de théâtre en particulier. Au départ il s’agissait d’une librairie généraliste en espagnol. 

Faire lire les Millenials, ici comme ailleurs, est un défi constant. Pour l’Argentine, la numérisation des biens culturels est présentée comme une stratégie essentielle. Surtout en la poussant à travers le commerce en ligne.

Malfalda, égérie et symbole de la lutte des opposants à l’avortement en Argentine... non, on a beau avoir de l’imagination – et même les idées larges –, cela ne passe pas. Pas plus que Quino, son créateur, n’accepte qu’on récupère son personnage pour passer de pareils messages. 

Entré en vigueur le 20 mars dernier, le confinement a été prolongé à Buenos Aires et dans sa périphérie jusqu’au 24 mai minimum, alors que le reste de l’Argentine peut se rouvrir progressivement selon les décisions prises par les autorités locales. Pendant cette période marquée par la fermeture des librairies, les maisons d’édition ont décidé de se tourner vers le format numérique. 

Choisie pour ses librairies, comme Capitale mondiale du livre 2011 par l'UNESCO, la ville de Buenos Aires est également récompensée pour tout le travail réalisé, encourageant ses habitants à la lecture. Une série de manifestations a débuté le 23 avril et doit se poursuivre jusqu'à l'an prochain.

Aucunement une question de liberté d'expression mais essentiellement une question de liberté du commerce. Le gouvernement argentin a décidé de bloquer les importations pour obliger les éditeurs locaux à imprimer dans le pays.

Boris a quelque chose de « top délire méga groove », mais représente surtout une première pour l'Argentine. L'université de Buenos Aires (EUDEBA) vient de présenter deux appareils, un lecteur ebook et une tablette, qui seront les machines officielles brandées édition et librairie d'Argentine. Une sorte de version Tolino, la gamme allemande, pour l'édition argentine.

L'industrie du livre en Argentine, comme d'autres, se pose les questions contemporaines : qui suis-je, d'où viens-je et dans quelle étagère range-t-on ses ebooks ? Questions, certes, mais également défis, comme en fait état Clarin, pour qui les peurs ancestrales des éditeurs semblent être désormais de l'histoire ancienne, bien que les difficultés à travailler des produits numériques persistent.

En attendant le 21 mars prochain, le Salon du Livre de Paris fait parler de lui au travers de polémiques, et notamment celle sur la liste des auteurs invités pour célébrer l'invité d'honneur qu'est l'Argentine. Les auteurs absents de la liste dénoncent une sélection partisane, en lien avec le parti politique de l'actuelle présidente du pays, Cristina Fernández de Kirchner.

N'en déplaise aux défenseurs des mesures défensives adoptées par l'Argentine il y a quelques semaines (voir notre actualitté), les premiers effets de la forte retriction pour l'importation des livres imprimés à l'étranger commencent à se faire sentir. Les Argentins font savoir leur mécontentement sur les réseaux sociaux.

L'Argentine a retenu son souffle. Parce que, pour Nobel de littérature qu'il soit, Mario Vargas Llosa n'était pas tout à fait le bienvenu, en qualité d'invité d'honneur de la foire du livre de Buenos Aires. Et comme prévu, son discours n'a pas été sans quelques frottements.

Du numérique, partout du numérique, ou alors des ouvrages complètement démentiels dans leurs dimensions... finalement, on en oublierait presque que l'Argentine est aussi l'invitée d'honneur de cette foire 2010 de Francfort. N'est-ce pas ?

Élu en novembre 2023 à la tête de l'Argentine, le président Javier Milei doit notamment son plébiscite à des promesses de libéralisation massive de l'économie, censée limiter les effets d'une inflation record. La loi dite « Omnibus », qui contient plus de 600 articles, est l'outil déployé pour mettre en œuvre cette réforme générale. Le gouvernement de Milei vise entre autres la loi sur le prix unique du livre, en vigueur depuis 2001.

Élu le 19 novembre 2023 à la tête de l'Argentine, l'économiste libéral Javier Milei avait axé sa campagne sur la réduction des dépenses publiques, le retrait de l'État et la valorisation des libertés individuelles. Mais pas celles de tous et toutes : opposé aux luttes contre les inégalités, notamment celles relatives au genre, il entend aussi interdire l'avortement. Plusieurs autrices, et en particulier les militantes féministes, subissent depuis des mois les menaces des soutiens de Milei.

Les premiers mois de Javier Milei à la présidence argentine l'ont montré : si son dada, c'est la libéralisation de l'économie, présentée comme un remède à l'inflation record, la défense de la culture n'est pas sa priorité. Preuve éclatante : il a supprimé son ministère dédié... Après avoir ciblé la loi sur le prix unique du livre, appliquée depuis 2001, c'est la Bibliothèque nationale Mariano Moreno qui est dans son viseur, avec le licenciement annoncé d'une bonne partie de ses effectifs...