Elsevier édition scientifique

Pour eux, l’éditeur Elsevier est allé trop loin. Le groupe d'origine néerlandaise a augmenté les frais de publication d'articles dans une revue scientifique spécialisée en neuro-imagerie, NeuroImage. Pour le comité éditorial du titre, ce fut la goutte d'eau : les membres ont collectivement remis leur démission. Et annoncé la création de leur propre revue, plus accessible. 

Les parutions scientifiques dynamisent le Brésil

Les scientifiques sont d’attendrissantes créatures, soucieuses de percer les mystères de l’univers. Ceux de l’université d’Alberta se sont mis en quête de solutionner l’humour, et de théoriser mathématiquement le Dr Seuss. Pourquoi ses livres sont-ils drôles ? Les résultats ne sont pas si évidents, en réalité. 

Le conseil scientifique de la Fédération des Conseils de Parents d'Elèves (FCPE) vient de voir le jour. Il a tenu sa première réunion le jeudi 30 juin 2016. Etaient présents Claude Azéma, Eric Debarbieux, Philippe Joutard, André Legrand, Denis Meuret, Hubert Montagner, Anne-Marie Vaillé, Michel Fize, Laurent Mucchielli et Philippe Watrelot. Laurent Mucchielli, sociologue, en assurera la coordination pour l’année à venir.

Les sciences de l’éducation ont rarement bonne presse. Et pourtant, c’est à partir de ces recherches que se construit régulièrement l’école de demain. Mais, encore aujourd’hui, il y a ceux qui y croient et les autres qui se disent que ces sciences sont bien loin de la réalité du terrain, seulement propres à amener des réformes inapplicables et parfois même dangereuses.

L’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) et l’Association francophone pour le savoir (ACFAS) sont heureuses d’annoncer leur nouvelle entente-cadre de partenariat qui permettra entre autres la mise en œuvre d’une plateforme numérique dédiée à la communication et la vulgarisation scientifiques. C’est hier à Paris, que la directrice générale de l’ACFAS, Madame Hélène Drainville, et le recteur de l’AUF, Monsieur Jean-Paul de Gaudemar, ont signé une entente-cadre pour formaliser ce projet.

Depuis 2017, l’AR2L Hauts-de-France est associée à Ombelliscience dans le cadre d’un cycle d’échanges et d’accompagnement des bibliothèques dans la médiation des sciences. Dans des lieux où la littérature et les sciences humaines sont les disciplines reines, la démarche ne va pas de soi. Pour saisir les enjeux, nous avons interrogé Raphaël Degenne, directeur d’Ombelliscience et David-Jonathan Benrubi, directeur de la médiathèque de l’Agglomération de Cambrai et chef de projet du LABO. 

Vous attendiez de McCarthy un nouveau Pulitzer déprimant à la hauteur de La Route ? Rien n'est perdu, mais commencez donc par réviser votre physique, neuroscience, et autres joyeusetés scientifiques : McCarthy fait désormais dans l'édition d'ouvrages à l'Institut de Santa Fe.

L'Observatoire du livre en Île-de-France, ou MOTif, annonce qu'un comité scientifique réunissant vingt professionnels du livre, experts et chercheurs vient d'être créé à l'invitation de la structure.

Aborder « l'enseignement "à la française" »

Internet : une porte ouverte vers le savoir scientifique

Rebondissement dans l'affaire opposant l'éditeur Elsevier à Sci-Hub et Libgen, entre autres. Alors qu'après avoir accusé les sites d'avoir piraté des millions de documents scientifiques il y a 2 ans, Elsevier demande à présent un dédommagement... de 15 millions de dollars.

Nouvel entrant sur le marché très dynamique du livre jeunesse, Unique Heritage Éditions s'intègre au sein d'Unique Heritage Media et s'appuiera sur l'approche éditoriale des marques du groupe, comme Fleurus Presse ou Quelle Histoire, pour proposer des livres « aux contenus innovants ».

La situation entre les universités allemandes et l'éditeur académique Elsevier n'a pas évolué : l'année 2018 a commencé, et un grand nombre d'institutions n'ont pas renouvelé leurs contrats avec le groupe. Dans l'attente d'un accord, l'éditeur a annoncé qu'il maintenait les accès aux revues scientifiques. Les réclamations des universités sont toujours les mêmes, et portent sur les tarifs et les publications en accès ouvert.

Après plusieurs mois de discussions, le consortium Couperin, qui prend en charge les négociations pour les universités françaises, a donné « son accord de principe » pour le renouvellement d'une licence nationale pour les revues publiées par le groupe Elsevier. Cette licence nationale s'appliquera pendant 4 années, entre 2019 et 2022. 

Une rupture « unilatérale » des négociations

« Les demandes excessives d’Elsevier nous ont obligés à suspendre les négociations du projet DEAL de l’Alliance des organisations avec l’éditeur. » Boum. En Allemagne, on ne fait pas les choses à moitié, et personne ne s’en laisse conter...

L'éditeur scientifique Elsevier, basé à Amsterdam, a annoncé être à présent signataire du Climate Pledge. L’objectif est de renforcer les efforts mis en place afin de faire face à l'urgence climatique mondiale. Elsevier a aussi déclaré, en prime, l’arrivée d’un nouveau comité consultatif sur le climat au sein de son organisation. Un engagement qui prend tout son sens, dans un contexte climatique de plus en plus pressant.

Le plus important éditeur au monde vient de signer un accord avec différentes institutions néerlandaises. Sont réunis l’association universitaire des Pays-Bas, celle néerlandaise des hôpitaux universitaires et le Conseil de la recherche néerlandais. Il s’agit de proposer un accès à l’ensemble des publications en Open Access.

Les chercheurs des Pays-Bas ont entamé en novembre 2014 un boycott général du groupe néerlando-britannique Elsevier. L'absence d'engagement de l'éditeur en faveur de l'open access, dès lors qu'il s'agit d'études financées par des fonds publics, a passablement agacé l'association des universités, la VSNU. Pour ne pas arranger les affaires d'Elsevier, la plupart de ses concurrents ont conclu des accords avec les chercheurs.

Richard Mollet, le directeur exécutif de la Publishers Association, équivalent du Syndicat National de l'édition outre-Manche, quittera prochainement son poste pour devenir responsable des relations avec les gouvernements européens au sein du groupe Reed Elsevier — ou plutôt RELX Group. Il occupait son précédent poste depuis 5 ans.​

Elsevier est l'un des plus importants éditeurs de revues académiques, pédagogiques et médicales. Intégrée au groupe Reed Elsevier, elle a récemment été victime d'un boycott des chercheurs néerlandais — son pays d'origine — pour son manque de coopération au mouvement de l'open access. C'est en Australie, cette fois, que l'éditeur a été vivement critiqué pour certaines pratiques.

Les rédacteurs en chef Ivan Oranski de Reuters Health et Adam Marcus d'Anesthesiology News, ont lancé le site Internet baptisé Retraction Watch. Et depuis quelques mois, l'équipe a réalisé des enquêtes sur les auteurs qui s'inscrivent avec de fausses adresses mail afin de poster des critiques positives de leurs propres travaux. Et voilà que les deux hommes se sont intéressés au système d'Elsevier (SEE) qui a subi un piratage le mois dernier.

Dans un communiqué diffusé ce 21 avril, l'éditeur Elsevier a annoncé son intention d'acquérir le fournisseur de logiciels Interfolio. Utilisé dans plus de 400 établissements d'enseignement supérieur, Interfolio intègrera le portefeuille Research Intelligence d'Elsevier, déjà tourné vers les universitaires, les responsables de la recherche et les institutions. La transaction est prévue pour le deuxième trimestre 2022. 

Les publications scientifiques, trop chères ? Andrea Kuszewski, chercheuse en sciences cognitives et journaliste scientifique a décidé que c’en était trop. En 2011, elle avait lancé le hashtag #ICanHasPDF, qui a connu ces dernières semaines un regain fantastique de popularité. L’objectif est d’encourager au partage de documents et articles, rendus inaccessibles, alors qu’ils relèvent de travaux réalisés grâce à des fonds publics. 

Un article très intéressant du non moins intéressant site « Wired » fait état de l’intérêt des scientifiques pour les séquences d’actions dans les grosses productions américaines. Pas seulement pour leur divertissement personnel, mais pour mieux comprendre le cerveau. Ou comment joindre l’utile à l’agréable. 

Selon la dernière étude du cabinet Global Contact, les filières scientifiques attirent moins qu'avant en France, rapporte Vousnousils.  En dix ans, les diplômes  des sciences et des technologies ont connu une baisse de 3,5 %. Pourtant, ces cursus sont plutôt recherchés sur le marché du travail.

Au Royaume-Uni, des chercheurs, étudiants et bibliothécaires cherchent à mobiliser pour réclamer l'ouverture d'une enquête sur les pratiques des éditeurs scientifiques en matière de livres numériques. « Les livres numériques deviennent de plus en plus inabordables, impossibles à rentabiliser et inaccessibles aux bibliothèques universitaires », dénoncent-ils.

La Corporation des bibliothécaires professionnels du Québec (CBPQ) et l'Union des écrivaines et des écrivains du Québec (UNEQ) s'insurgent contre la décision du gouvernement fédéral de fermer les bibliothèques scientifiques de nombreux ministères en raison de compressions budgétaires. Les deux regroupements demandent à Ottawa de revoir sa politique et de trouver, en collaboration avec les professionnels concernés, les moyens de sauvegarder les contenus de ces centres de documentation dont la valeur est inestimable.