Géraldine Bigio marketing

Depuis quelques semaines, un nouveau service lancé en version bêta a fait son apparition sur internet. Iggybook est une plateforme de marketing digital, consacrée aux auteurs, indépendants ou non. Le projet affiche plusieurs outils et solutions de commercialisation, permettant aux écrivains d'occuper un certain espace sur la Toile. Et d'entrer en contact plus efficacement peut-être avec les lecteurs. 

Pour doper les ventes de livres, le secteur de l'édition pourrait s'inspirer du succès commercial des séries télévisées. Afin de susciter les envies de lecture compulsives chez le consommateur, certaines maisons opteraient stratégiquement pour des calendriers de publication volontairement endiablés. Pour obtenir des audiences aussi accros que pour les grands rendez-vous de la TV, on morcèle les histoires, on les publie par épisodes, et ce, à intervalles bien serrés.

C'est tout de même plus sensuel, un placard publicitaire dans le métro, vantant les qualités d'un ouvrage, plutôt que les mérites d'une crème épilatoires, ou le vertus d'une application qui fait les courses à votre place...

Viral, vous avez dit viral... Peut-être faudrait-il même parler de promotion urbaine et de street marketing. Encore que... Parle-t-on de Subway Marketing ? Oui, probablement.

Le graphic novel ne serait-il qu'un coup marketing ?

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Les yachts de Hyundai : un marketing à l'encre électronique

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La plateforme de diffusion Iggybook, dédiée aux auteurs indépendants, a opéré une modification de ses offres. Conçu comme un outil de marketing numérique pour les auteurs, le service met fin à son abonnement Premium de 120 € annuels pour basculer sur un modèle « à l’acte ». Désormais, la solution portera sur une offre unique à 49 €, une évolution « pour mieux correspondre aux besoins », assure-t-on.

Ce sont les deux monstres de l’écurie DC Comics, et en même temps les plus légendaires figures du monde comics aux États-Unis – et dans le monde. Batman et Superman, le Chevalier Noir et l’Homme d’Acier incarnent les machines à cash les plus puissantes. Peut-on dire que l’une est alors plus efficace que l’autre ? Voici une infographie assez large sur les évolutions marketing connues par chacun. 

Il suffit d'interdire quelque chose à l'humain, pour qu'il s'y précipite. La boîte de Pandore, la pomme du jardin d'Eden, les petits biscuits au Nutella qui sortaient du four hier soir... En Chine, les auteurs victimes de censure, ou, plus simplement, de rumeurs de censure, connaissent une explosion des ventes. Au point que les éditeurs travaillent à des plans marketing pour assurer la vente de droits à l'étranger.

« Si les auteurs, illustrateurs, scénaristes ont faim, et n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche, enfin... », disait Marie-Antoinette, dont le goût pour les sucreries était bien connu. Évidemment : la reine, disant cela, n’avait déjà plus toute sa tête – et l’on sait qu’elle a fini par la perdre. Mais les créateurs du monde du livre, quitte à choisir, préféreraient croquer plus gourmandement une part du gâteau.

Fruit de la collaboration entre la Fédération internationale des associations de bibliothécaires (IFLA) et PressReader, ce prix récompense les organisations qui ont mis en œuvre des projets créatifs ou des campagnes de marketing innovantes destinés à promouvoir le secteur des bibliothèques et des services d’information.

Dans un communiqué, les éditions Albin Michel annoncent deux arrivées, et de taille. La première, celle de Céline Chiflet qui rejoindra les éditions Albin Michel le 1er juin prochain en qualité de Directrice du Marketing. La seconde, Anne-Claire BEDOUET intégrera son équipe le 12 juillet 2021 comme Responsable de produits jeunesse et BD.

L'approche de la rentrée littéraire donne des ailes à certaines maisons, comme nous le fait remarquer un lecteur assidu. Ce dernier, en pianotant sur sa tablette, a parcouru quelque peu le vaste monde de l'iBookstore, et observé les us et coutumes de différentes maisons, pour cette grande occasion, si propice à ce que l'on parle de livres.

« Là où on brûle des livres, on finit aussi par brûler des hommes », répétait le président de la République, citant l'écrivain allemand Heinrich Heine. Et voilà que dans un communiqué de presse, une auteure britannique décide que brûler des livres est probablement l'outil marketing le plus adapté à la présentation de sa nouvelle saga...

« Une balle peut tout vous faire dire. Mais une goutte de sang contient un secret silencieux. Sur sept milliards d'individus seuls quelques-uns disposent de quelque chose de spécial. Thomas Loud va devoir les trouver… si l'humanité veut survivre. » Les phrases courtes toutes faites, la musique emphatique, tout porte à croire que Loud Evolution est la dernière tentative de créer un blockbuster avec ticket d'entrée au Box Office.

Il est parfois amusant de constater que l'on stigmatise volontiers les uns et les autres. Forme de désaveu ? Peut-être. Depuis que l'offre Kindle est arrivée en France, difficile de dire ce qu'il en sera réellement, bien que tout porte à croire que ce nouvel entrant sur le marché fera rapidement la différence.

Le vol du manuscrit de Grey, un coup marketing ? Il n'en est rien selon la maison d'édition Penguin Random House, qui se défend de ces accusations. Pour rappel, un exemplaire de la réécriture de Fifty Shades du point de vue de Christian Grey avait été volé, à quelques jours de sa sortie officielle. La police britannique n'avait cependant constaté « aucune trace » de vol.

L’acquisition a été conclue le 9 décembre dernier, mais ne fut dévoilée qu'une semaine plus tard : le groupe Ingram possède désormais Aer.io, service et marketing pour ebook sur les réseaux sociaux. Une fusion qui va ainsi permettre à Ingram de développer ses services sur le web et sa présence sur les réseaux. 

Le marketing numérique du livre, et plus spécifiquement, pour le livre numérique, « n'a plus rien à voir avec un sprint. C'est un relais. Comme un quatre fois cent mètres. Et notre intervention doit se faire dans la transition ». Alexandre Levasseur, directeur commercial de la société e-Dantès en est convaincu : « Plus que jamais, il importe de trouver le bon livre, à travers le bon canal, pour le bon lecteur. »

Bien entendu, les marchés sont distincts, de la France aux États-Unis, mais les comportements d'achats des consommateurs peuvent se retrouver. L'évolution du marché outre-Atlantique, qui a stagné en 2014, semble repartie à la hausse pour le mois de janvier, comme l'indiquait l'Association des éditeurs. Alors, quelle est la formule qui fait vendre chez les Américains ?

Avec la mise en orbite de Boosh, la société spécialisée dans les technologies mobiles basée à Édimbourg, Evanidus, entend bien donner de l'air au marché du partage de livres numériques. L'application se destine aux auteurs comme aux éditeurs désireux de développer leurs notoriétés et chiffre d'affaires, en mettant à profit les réseaux sociaux des lecteurs. Une méthode de promotion dans l'air du temps et encore peu mise en pratique par le secteur.

Joe Wikert, éditeur et intervenant au sein du groupe de réflexion Tools of Change, a quelques infos croustillantes sur la gestion des DRM par un « petit éditeur » qui préfère rester anonyme. D'après Wikert, ce mystérieux interlocuteur envisage de favoriser l'achat direct en proposant des fichiers sans DRM uniquement sur le site de l'éditeur, au détriment des grosses boîtes comme Amazon ou Google Play.

Si l'on vous proposait 8 € de l'heure pour lire un livre dans le métro, vous accepteriez ? Et surtout, une seule consigne, amusez-vous, riez, faites-vous remarquer, pour que l'on remarque le livre. Diabolique, non ? Parce que le quidam face à vous se dit que l'ouvrage doit être fort sympathique, et qu'avec un peu de chance, les 8 € investis pourraient rapporter bien plus de ventes...