Man Booker Prize 2017

L'écrivain Shehan Karunatilaka a remporté lundi soir le prestigieux Booker Prize pour son roman The Seven Moons of Maali Almeida (Sort of Books), une satire sur le Sri Lanka au moment de la guerre civile qui secoue le pays. Le Prix Booker est doté à hauteur de 50.000 £, soit près de 60.000 €.

Le Booker Prize : argent et gloire littéraire en perspective

L'International Booker Prize 2022 a dévoilé la liste des 13 ouvrages de sa première sélection, parmi lesquels The Book of Mother, de Violaine Huisman, traduit par Leslie Camhi et publié par les éditions Virago (Little, Brown, Hachette UK). La prochaine sélection est attendue pour le 7 avril.

Le jury du Prix Booker 2023, présidé par l'écrivaine canadienne Esi Edugyan, a révélé les treize titres encore en lice, en attendant la prochaine sélection le 21 septembre prochain, et l'annonce du lauréat le 26 novembre. La récompense littéraire de Royaume-Uni et d'Irlande est dotée à hauteur de 50.000 £, soit près de 60.000 €.

Le prix littéraire Booker 2017 vient d'être remis à l'auteur israélien David Grossman pour son roman Un cheval entre dans un bar (Le Seuil, 2015) en tant que meilleure fiction traduite en anglais cette année. Il remporte avec sa traductrice, Jessica Cohen, la somme de 50 000 £.

Enfant terrible, et ce, depuis maintenant quelques dizaines d'années, John Le Carre vient encore de taper dans la fourmilière, au risque de se faire mordre. C'est que... c'est teigneux, une fourmi colérique.

Deux auteurs français et leurs traducteurs restent en lice pour l'International Booker Prize, prestigieuse récompense anglophone. Le jury a dévoilé sa seconde et dernière sélection avant le verdict final, où figurent en bonne place David Diop et Éric Vuillard...

Le lauréat du Booker Prize for Fiction ne sera connu que ce 17 novembre, à l’occasion d’un événement retransmis depuis Londres. Avant cette date, une nouvelle sélection a fait son apparition avec Diane Cook, Tsitsi Dangarembga, Avni Doshi, Maaza Mengiste, Douglas Stuart and Brandon Taylor…

Déjà finaliste à deux reprises du Booker Prize, l'écrivain et dramaturge sud-africain Damon Galgut a remporté la prestigieuse récompense britannique ce 3 novembre. The Promise, neuvième roman de Galgut, publié par Chatto & Windus, évoque la décomposition d'une famille blanche, alors que l'Afrique du Sud sort de l'apartheid.

Peu après la sélection de son roman par le Booker Prize, l’écrivaine zimbabwéenne Tsitsi Dangarembga était arrêtée alors qu’elle participait à une manifestation anticorruption. L’auteure a décrit son arrestation sur Twitter, affirmant sa volonté de révolte : « Si vous voulez que votre souffrance cesse, vous devez agir. »

Ce mardi 28 juillet 2020, les jurés du Booker Prize ont dévoilé la première sélection pour l’édition 2020 du célèbre prix britannique. Sur les 13 titres retenus, des ouvrages d’autrices de renoms comme Hilary Mantel, déjà lauréate du Booker Prize à deux reprises, la romancière américaine Anne Tyler ou encore l’écrivaine zimbabwéenne Tsitsi Dangarembga, mais également de nombreux premiers romans.

En acceptant d’étendre les conditions d’admissibilité, le jury du Booker Prize avait essuyé les prédictions de Cassandre et autres oiseaux de mauvais augure. Le plus prestigieux prix littéraire britannique allait-il perdre son âme en acceptant que des romanciers de langue anglaise puissent figurer dans les listes ? Manifestement, tous les sinistres prophètes avaient raison. Plutôt raison.

La lauréate du Man Booker Prize, Eleanor Catton, récompensée pour son livre The Luminaries, a évidemment eu l'occasion de s'exprimer à l'envi dans les médias. Pour l'auteure de 28 ans, ce fut une libération et la chance de rappeler quelques vérités que l'édition et les médias ont tendance a gentiment passer sous silence. La place des auteures et le traitement qui leur est réservé, dans l'ensemble sexiste, serait une quasi-habitude.

Les écrivains Philip Pullman et Philip Hensher ont vivement critiqué la dernière sélection du Man Booker Prize car la moitié des oeuvres en lice sont écrites au présent. Une sorte de mode dans la narration acutelle qui n'est pas du goût des deux auteurs.

L’International Booker Prize 2023 a rendu ses résultats. Cette année, le Bulgare Guéorgui Gospodinov et sa traductrice en anglais, Angela Rodel, ont reçu la récompense pour Le pays du passé (trad. Marie Vrinat en français chez Gallimard). C’est la première fois qu’un roman bulgare remporte la prestigieuse distinction. 

Le jury du Booker Prize aura finalement su comment surprendre les nombreux preneurs de paris : il a récompensé la favorite Margaret Atwood pour son livre The Testaments, certes, mais a décidé de remettre également le prix à Bernardine Evaristo pour son roman Girl, Woman, Other. Le choix est d'autant plus surprenant qu'une nouvelle règle, instituée récemment, imposait la victoire d'un seul livre.

L’édition 2019 du Man Booker International Prize a été décerné par le jury au livre Celestial Bodies, de Jokha Alharthi, traduit par Marilyn Booth. Publié par un groupe écossais indépendant, Sandstone Press, c’est le premier ouvrage d’un autrice du golfe persique à remporter ce prix. 

Même lorsque le confinement est de mise, les prix littéraires ne s'arrêtent pas : après tout, les membres du jury ont encore plus de temps pour lire. Mais le jury de l'International Booker Prize a dû prendre la décision de reporter sa décision finale : alors que l'accès aux livres est considérablement réduit, les organisateurs préfèrent attendre l'été, afin de permettre aux lecteurs de se procurer les livres sélectionnés ou celui qui obtiendra la récompense.

Le Man Booker Prize est l’un des prix littéraires les plus connus dans le monde anglophone. Chaque année, il sacre un roman de langue anglaise qui est alors assuré d’obtenir une renommée internationale, d’être traduit dans de nombreuses langues et de se vendre à plusieurs millions d’exemplaires.

Un récit littéraire a été salué par un prestigieux prix littéraire britannique, le Booker Prize : Douglas Stuart, avec son premier roman Shuggie Bain (Picador, Pan Macmillan), a convaincu les jurés. L'auteur écossais remporte ainsi 50.000 £, somme qui accompagne la récompense, pour ce récit poignant inspiré de sa propre expérience...

Un de plus, et non des moindres, pour David Diop. Le romancier et universitaire vient d’arracher l’International Booker Prize. Son livre, Frère d’âme, traduit du français par Anna Moschovakis sous le titre At Night All Blood is Black, était paru chez Pushkin Press. En France, l'ouvrage publié au Seuil avait provoqué un véritable engouement, avec près de 180.000 exemplaires vendus (données Edistat). 

Début mars était dévoilée la  première sélection de L'International Booker Prize 2022. 13 ouvrages parmi lesquels The Book of Mother, de Violaine Huisman, traduit par Leslie Camhi et publié par les éditions Virago (Little, Brown, Hachette UK). Ce 7 avril, les 6 derniers finalistes ont été dévoilés, sans l'autrice de Rose desert. Une dernière liste dominée par les femmes.

Le Booker Prize lance un concours inédit à destination des clubs de lecture anglo-saxons. Six d’entre eux seront sélectionnés pour lire un livre de la shortlist du Booker prize et le défendre sur leurs réseaux respectifs. À la clé ? Une place pour deux des membres du club gagnant à la cérémonie de remise du prix en octobre prochain. Mais avant de faire partie du juré, les clubs devront faire leurs preuves avec les critiques les plus « originales et engageantes ».

L'écrivaine franco-marocaine Leïla Slimani présidera le jury de l'édition 2023 de l'International Booker Prize, indique l'organisation de cette célèbre récompense anglophone. Elle sera accompagnée, dans le travail de sélection des titres de mars, puis d'avril, avant la désignation du lauréat en mai, par quatre autres membres. Ils auront la lourde tâche de désigner le successeur de Geetanjali Shree, première romancière hindi à remporter la prestigieuse récompense.

Le Booker Prize décerné à Aravind Adiga pour The White Tiger

L’International Booker Prize salue chaque année un livre traduit en anglais. Présidé par Leïla Slimani, le jury de l'édition 2023 a annoncé les 6 ouvrages en lice, parmi lesquels L’Évangile selon le Nouveau Monde de la Guadeloupéenne Maryse Condé, traduit par son mari Richard Philcox (Buchet-Chastel ; World Editions). Deux des œuvres restantes proviennent de langues qui n’ont jamais été en finale.

Voilà un membre de jury qui n'a pas froid aux yeux. Carmen Callil, auteure et éditrice vient de décider de quitter le jury du prix Man Booker International, suite à la nomination de Philip Roth, cette année. C'est qu'avec à la clef, une dotation de 60.000 £, celle-ci estime que le lauréat relève presque de l'imposture...

La romancière britannique Naomi Alderman a remporté ce mercredi 7 juin le prestigieux prix Baileys Women's Prize for Fiction, décerné chaque année à une femme écrivant en anglais, quelle que soit sa nationalité. Son roman de science-fiction publié par Viking en 2016, The Power, a été plébiscité par le jury.

Marlon James, le premier Jamaïcain lauréat du Man Booker Prize, ne s'arrêtera pas à cette seule distinction : l'auteur de A Brief History of Seven Killings a assuré qu'il allait « geeker comme un malade » pour mettre sur pied sa propre saga fantasy. On pourrait croire à une boutade, mais les motivations de James sont sérieuses, et l'auteur cherche avant tout à se confronter à un genre et à ses codes.

Fondé en 1968, le Man Booker Prize est considéré comme l'un des prix anglo-saxons les plus prestigieux. Il sanctionne l'ouvrage d'un auteur résidant obligatoirement dans un des pays du Commonwealth, de l'Irlande, du Pakistan, ou de l'Afrique du Sud. Mais sa notoriété ne l'empêche pas d'être aujourd'hui contesté pour ce qui serait de sa part du sexisme. L'auteure à succès Kathy Lette vient de livrer sa manière de penser, accusant les membres du jury de faire l'impasse sur les femmes dans leur sélection.