Vint Cerf

Âgé aujourd’hui de 87 ans, Georges Mathieu fut un des pères de l’Abstraction lyrique et connut la célébrité dans les années 60. Il vend aux enchères sa célèbre Mercedes de 1936 avec laquelle il a pour habitude de sillonner Paris. C’est la maison Bonham’s qui organise la vente.

Cette Mercedes-Benz 500K Cabriolet noire de 1936 - un des 33 exemplaires construits – a été achetée en 1958 par le peintre « pour faire plaisir à sa femme allemande », selon le commissaire-priseur Matthieu Lamoure. Le véhicule est pour lors estimé à un million d’euros.

La maison Bonham’s met en vente ce samedi dans le cadre du salon Rétromobile porte de Versailles, 175 voitures de collection, dont une Rolls ayant appartenu à Barbra Streisand.

L’artiste peintre, que Malraux surnomma « le calligraphe occidental » a tout d’abord connu un large succès au Japon. Dans les années 1960, Georges Mathieu comprend tout l’intérêt qu’il y a à étendre son style à tous les aspects de la vie moderne. Il se fait alors designer : il exécute des modèles de meubles et d’objets d’art, et sera également le créateur du premier logo d’Antenne 2.

Au même moment, il s’attaque à un autre combat, celui de l’éducation, qu’il souhaite guidée non plus par la raison, mais par le sentiment. Il sera ainsi un membre actif de la Commission pour la réforme de l'enseignement artistique du ministère de l'Éducation nationale.

L’œuvre de Georges Mathieu est alors célébrée dans le monde entier, et des rétrospectives lui sont consacrées, notamment en 1978 au Grand Palais et plus récemment au Jeu de Paume, en 2003. Il est membre de l’Académie des Beaux-Arts depuis 1975.

Un peu de poésie avec un poète hélas encore trop discrètement plébiscité : Jules Laforgue (1860-1887). Je vous propose de relire une pièce extrait de son recueil intitulé Derniers vers (1887) : « L’hiver qui vient ».

L’œuvre de Laforgue constitue un pathétique témoignage de l’usage du symbolisme par une génération désabusée. Etre maladif, rongé par la tuberculose, ce « poète maudit » voit et décrit le monde « finissant » des années 80 comme une vaste métaphore, le symbole de son corps usé et souffrant.

C'est la 39e édition, annonce Benoît Yvert, président du Centre National du Livre (CNL), et pourtant on fête les 20 ans de ces Belles étrangères... Curieux ? Non, c'est qu'il y eut plusieurs invitations lancées les précédentes années. Et voilà l'occasion de relancer, particulièrement pour cette édition, cette « manifestation culturelle de référence », lance le président.

Et comme on n'hésite pas à bousculer un peu les habitudes, cette année, 10 auteurs précédemment invités au cours des éditions passées reviendront. Et les pays à l'honneur sont l’Albanie, l’Autriche, le Canada, la Corée, L’Égypte, le Guatemala, la Nouvelle-Zélande, la Pologne, le Portugal et la Turquie. Mais avec eux, les auteurs amèneront un écrivain pas encore traduit ou en cours de traduction par un éditeur français, qu'ils souhaitent particulièrement mettre en avant, précise Gérard Meudal, le conseiller littéraire. « Il s'agit de faire découvrir ainsi une littérature différente, soit une filiation », ajoute-t-il, citant pour ce dernier cas, l'exemple du journalisme littéraire polonais, qui sera incarné par Hanna Krall et son 'filleul' (hmm... quel nom attribuer à ces auteurs présentés ?) Mariusz Szczygiel.

Belles, belles, belles, comme l'amour... (oui, bon, c'est facile)

Ces couples sillonneront dès lors la France et une trentaine de villes, pour se présenter, présenter l'auteur choisi et propager la parole des livres venus d'ailleurs. Martine Grelle, commissaire des Belles étrangères ajoute que certaines destinations émanent du choix ou de la volonté des auteurs. Rodrigo Rey Rosa, auteur guatémaltèque, souhaitait par exemple aller à la rencontre de François Augieras. L'occasion de découvrir la région de Périgueux, où il est mort. Joseph Winkler, l'Autrichien, escomptait découvrir Alligny, en Morvan... où Jean Genêt vécut une part de son enfance... Voyages, découvertes et échanges : que rêver de plus, pour donner une définition de la littérature ?

D'ailleurs, cette initiative permet aux éditeurs, en partenariat avec le CNL de baisser les coûts « souvent légitimement élevés » de traduction, ajoute M. Yvert. Une forme de « subvention vertueuse » destinée à promouvoir ces autres, et sûrement pas une façon de se substituer aux éditeurs pour le CNL. « Un éditeur qui hésiterait à demander une subvention auprès du CNL ne doit pas venir, parce qu'il ne croit pas en son auteur », conclut-il.

Elles te rendront fou de joie....

L'an prochain, pour le 21e anniversaire, ce seront les États-Unis et les sciences humaines littéraires qui seront à l'honneur. Mais avant de se projeter aussi loin, on démarrera cette année, le 8 novembre, à Arles, où se trouvent les éditions Actes Sud, passées maîtres dans l'art de faire découvrir les talents d'ailleurs. Mais d'autres mériteraient tout autant d'être citées pour leur travail dans ce domaine.

On pourra découvrir la liste entière des écrivains et de leur 'pupille' (décidément, il faut leur donner un nom, à ces jeunes découvertes... Les Beaux étrangers ?), sur le document de présentation des Belles étrangères (PDF), et découvrir une brève interview de Benoît Yvert.

Mais quel mois fabuleux ce mois de mai ! L'arrivée du mois de mai ça se fête !! Le mois de mai, c'est le mois de tous les labeurs ! C'est le mois ou tous les travaillaunotes qui s'épuisent à la tâche sont obligés de s'arrêter ! Durant cet événement qui se tiendra au château Lacouture le 8 et le 9 mai de 10h à 18h, il vous sera possible d'admirer gratuitement une série d'expos autour des étiquettes de vin sur le thème de la BD. De participer à des dégustations de vins... Le caricaturiste Lioyo et l'illustratrice Suki seront également présents et feront quelques démonstrations durant le festival. Les auteurs  Castaza, Corbeyran,Loïc Dauvillier et Philippe Larbier seront aussi présents alors avis aux amateurs de dédidaces...

Pour les plus gourmands, ces petites journées seront bien sûr placées sous le signe de la gastronomie et si vous le souhaitez vous pourrez pour 18 € et après réservation profiter des produits du terroir : Apéritif, Entrée, Cassoulet Fermier ou Civet de Canard, Fromage, Salade, Dessert, Vin et Café compris.

Au menu BD + Vin et bon repas en musique (Jean-Noël Caron accompagné de sa guitare) : Les amateurs de repas champêtres vont être ravis ! Si vous êtes amateur de BD et si mieux encore vous êtes amateur de BD et de gastronomie, n'hésitez plus ! Ce festival est pour vous ! Pour tout renseignements complémentaires rendez-vous sur le site de Delcourt.

Le tome 16 de marque le début d'un nouvel arc narratif et pour accompagner ce changement Atsushi Ohkubo a décidé de faire évoluer un petit peu son style. Mais attention, pas question de prendre le temps de souffler, l'action est toujours bien rythmée.

L'histoire :

L'assaut du château de Baba Yaga a débouché sur une victoire en demi teinte pour Shibusen. Arachné a été vaincue mais Medusa a pris la fuite après le combat sans réveler où se trouvait Crona. Pire, Kid a été fait prisonnier par Noah. Il n'y a pas une minute à perdre pour Shibusen, il faut vite retrouver Kid et mettre fin aux agissements de Medusa qui est sans doute aussi dangereuse (ou peut-être même plus) que sa soeur Arachné.