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La bibliothèque virtuelle Cervantes engage les auteurs vers l'ebook

Le service Livre et Lecture du ministère de la Culture s’intéresse aux consommateurs et à leurs pratiques. En l’occurrence, ce sont les achats et les emprunts de livres en 2015 qui intriguent la rue de Valois. Une annonce a été déposée sur le Bulletin des marchés publics, pour la réalisation d’une enquête qui touchera la bibliophagie française, des 15 ans et plus.

INFOGRAPHIE – Tout le monde devrait aimer lire, parce qu’il existe nécessairement un livre qui convient à chacun – voire, audace suprême, plusieurs. Les habitudes de lecture à travers le monde diffèrent évidemment, mais il existe quelques ouvrages qui ont connu un succès international. Heureusement.

ÉTUDE – L’Espagne a connu une hausse du nombre de lecteurs en 2017 : ils étaient 63 % et passent à 65,8 %. Réalisée par l’Association des éditeurs espagnols, en soutien avec le ministère de la Culture, cette enquête montre les changements survenus dans les habitudes de lecture. 

Tout est parti de l’idée que l’on pourrait bien joindre deux mondes qui se regardent d’ordinaire en chiens de faïence. Pour Véronique Fontaine, fondatrice des éditions Fonfon, l’idée de pédaler pour découvrir une histoire est un projet test. Certes. Mais surtout, un moyen de donner accès différemment à la lecture.

Le Japon inaugurait ce 27 octobre la Semaine de la lecture : occasion idéale pour produire une étude autour… du livre audio. Ainsi, le fournisseur Audiobook.jp fournit quelques données résultant d’une enquête. Cette dernière ne change pas grand-chose aux grandes lignes remarquées partout dans le monde concernant la consommation d’audiobook. Elle conforterait plutôt les tendances bien connues.

Quelques éditeurs chinois ont prévu de s'associer pour mettre en place une plateforme de téléchargement commune d'ici la fin du mois de juillet, nommée Super Book City. Le site garantira un prix des livres numériques inférieur de 30 % par rapport à celui de la version papier, et une promotion qui pourra aller jusqu'à 60 % de moins par rapport au prix de base des ouvrages, pour les titres les plus datés.

Le Chartered Institute of Library and Information Professionals (CILIP) et l'European Bureau of Library and Documentation Associations (Eblida) ont annoncé le lancement d'une pétition pour le droit des 65 000 bibliothèques présentes sur le territoire européen à proposer des ebooks. Donnant en exemple la situation anglaise, elle revendique l'établissement d'une nouvelle législation européenne. 

Depuis une grosse semaine, la ville du petit bord de Bassin, Arcachon la sacrée bourgeoise, a décidé de tenter l'aventure de la lecture numérique, dans sa bibliothèque. Selon Sud Ouest, ce sont cinq lecteurs ebook qui ont été mis à disposition des usagers. 

La maison d'édition étasunienne Penguin avait assuré que des problèmes de sécurité étaient mis en cause, et empêchaient que les livres numériques de son catalogue figurent dans les bibliothèques d'outre-Atlantique. Panique à bord ? Plus vraiment.

La politique tarifaire de la vente d'ebooks par les éditeurs aux bibliothèques n'en est pas à son premier rebondissement. L'éditeur HarperCollins avait été le premier à s'attirer les foudres des bibliothécaires, en mettant en place des modalités déraisonnables. Puis, Random House avait suivi le mouvement, en augmentant le prix de vente des ebooks de près de 300 %, selon les ouvrages. 

Progressivement, le service de prêt d’ebooks mis en place au Canada mène sa barque. Prêt numérique annonce avoir dépassé les 2 millions de titres empruntés dans les différents établissements qui ont souscrit à cette offre. 

La question du prêt de livres numériques dans les bibliothèques reste toujours une actualité brûlante, tant les expérimentations des éditeurs font dans tous les sens. Et pas nécessairement dans ceux que les établissements peuvent accepter. Le dernier en date, Simon & Schuster, vient d'accepter de vendre ses ebooks aux bibliothèques, dans certaines circonstances. 

C'est un point délicat, chez Hachette Book Group, alors que depuis avril 2010, l'expérience du prêt de livres numériques en bibliothèque a été tout simplement arrêtée. C'est un programme pilote qui vient d'être lancé, avec une sélection de quelques best-sellers de Hachette Book Group, proposés via deux distributeurs d'ebooks. 

Depuis le début de la matinée, le web était fébrile. Sur la page d'accueil américaine Kindle, on retrouvait la chouette Edwige d'Harry Potter, qui faisait du gringue aux passants. Une campagne de teasing bien orchestrée, qui devait nécessairement déboucher sur un projet simple, dans les heures à venir. Car connaissant Amazon, la simple idée de renvoyer du trafic vers le site Pottermore, seul endroit où l'on peut acheter les livres numériques et audiobooks, ne devait pas amuser trop Jeff Bezos, le grand patron.

Tandis que des sites communautaires de prêts d’eBooks se développent (notre actualitté), les bibliothèques publiques voient elles aussi leurs collections numériques grossir considérablement.

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Si les bibliothécaires étatsuniens se plaignent de la pauvreté de l'offre de prêt pour leurs établissements, un récent rapport montre que 90 % d'entre elles disposent d'une offre. Elles n'étaient que 76 % en 2012. Selon les données fournies par l'American Library Association, l'évolution du métier est aujourd'hui très forte, les établissements proposent désormais une multitude de nouveaux services.

L’Internet Archive est fondée en avril 1996 par Brewster Kahle à San Francisco (Californie) pour préserver un historique de l’internet. D'abord « bibliothèque de l’internet » avec la Wayback Machine, qui permet de voir l’évolution d’un site web depuis 1996, elle devient ensuite « une bibliothèque numérique à but non lucratif destinée à procurer un accès universel au savoir humain ». Elle propose deux millions de livres numérisés en mars 2010. Dix ans plus tard, elle est la plus grande bibliothèque numérique publique mondiale.

La décision momentanée de l'éditeur Penguin, qui a souhaité suspendre le prêt de livres numériques en bibliothèque pour des raisons de sécurité, a reçu divers accueils dans la profession. C'est qu'après les États-Unis, c'est au tour du Royaume-Uni de subir les mêmes restrictions.

Nota bene : la confrontation animée par Alain Patez n'aura rien d'un pugilat. Face à Pascal Leray, bibliothécaire et directeur du réseau de collectivités territoriales CAREL, l'éditeur Patrick Gambache (La Martinière-Points), qui vient de la commission Numérique et Nouvelles Technos du SNE, n'a rien contre le prêt des livres numériques en bibliothèque. 

Quatre années d'existence au compteur et un catalogue de créations contemporaines et de nouvelles traductions plus tard, l'éditeur publie.net s'est associé au Centre National du Livre pour proposer un pack de 50 livres numériques à 100 établissements de prêt français. Tandis que les éditeurs classiques peinent à se risquer au prêt, l'innovation vient à pic pour un coup dans la fourmilière littéraire.

La publication Library Journal, qui fait office de référence dans le milieu professionnel des bibliothèques, a réalisé un sondage sur les utilisations du budget d'acquisition de différents établissements. Les réponses étaient libres, mais couvrent des structures qui disposent d'enveloppes allant de 22.000 $ à l'année, à près de 6,3 millions. Les contenus numériques, s'ils ne représentent qu'une part minime des dépenses, ont bénéficié d'augmentations sensibles.

Chaque année, la campagne italienne Più libri più liberi offre à l’édition un éclairage spécifique sur le marché. Ainsi, de grandes thématiques ont été évoquées au cours des quatre journées organisées au Palazzo dei Congressi, de Rome. Réunissant les professionnels, petite, grande et moyenne édition, ces journées furent riches d’échanges. 

Une étude menée par la COSLA (Chief Officers of State Library Agencies) a révélé que plus d'un tiers des bibliothèques américaines ne fournissaient ni ebook, ni audiobook et pas de vidéos non plus.