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Au cours des dix dernières années, le taux d'alphabétisation de l'Himachal Pradesh a cru de 6,3 %, note un rapport s'appuyant sur un recensement de la population. Cet État situé dans le nord-ouest de l'Inde, il était devenu le 18e de la République indienne en 1971, et compte près de 7 millions d'âmes. 

Faut-il, ou ne faut-il pas espérer des ventes mirifiques d'un ouvrage considéré comme la Bible du cricket, si on le traduit en indou ? L'éditeur Wisden, propriétaire des droits sur le Cricketers' Almanack vient de décider d'une parution en 2012 d'un titre qui contenterait les fans de ce sport, en Inde.

Une crise éditoriale frappe le monde du manuel scolaire en Inde. Le ministère de l’Éducation passerait pour une organisation particulièrement en proie à la corruption. Et dans l’État de Kerala, des affrontements entre forces de police et manifestants ont eu lieu, au mois de mars dernier. Ces derniers réclamaient la démission d’Adbu Rabb, responsable selon eux d’un retard dans l’impression des manuels scolaires.

Le marché indien est particulièrement compliqué pour les libraires, reconnaissait dernièrement Chiki Sarkar. Elle a pourtant décidé de quitter la compagnie Penguin Random House India, le 23 avril dernier, pour monter sa propre structure. Après huit années à la tête de la maison, elle a tout de même confiance dans le développement du livre. 

Les perspectives de développement qu’offre le territoire indien attirent de plus en plus de maisons anglo-saxonnes. Souvent implantées avec une filiale spécifique, elles décident désormais de mettre l’accent sur leur croissance locale. Il ne faut pas perdre de vue que la colonisation britannique a introduit l’anglais comme une langue officielle...

Les autorités indiennes acceptent que l'on parle de fesses, même si c'est du niveau panpan-cucul, mais pas question qu'on en réalise des films. L'exemple Fifty Shades est amusant : les responsables du pays viennent de censurer le film, alors que, dans le même temps, la trilogie est un succès commercial. 

Définitivement, le territoire indien capte une grande partie de l'attention des fournisseurs de contenus. C'est ainsi que l'opérateur Vodafone vient de lancer, en partenariat avec Rockstand, une offre de livres numériques et magazines. Les clients de l'opérateur seront en mesure d'acheter directement, depuis l'application Rockstand, sans avoir à sortir leur carte de crédit.

La décision de Penguin Books India de rappeler et détruire les exemplaires du livre polémique de Wendy Doniger, The Hindus: An Alternative History, sera donc la seule réponse à opposer aux contradicteurs. Selon les protestations, le livre entrerait en violation du Code pénal indien, qui interdit tout acte visant à insulter le sentiment religieux. Mais d'autres forces se massent pour encourager l'éditeur à garder le cap, et tenir bon.

Pour asseoir un peu plus sa présence dans le pays, l'éditeur britannique Penguin, acteur historique de l'édition indienne, a choisi de s'associer au grand monde de Bollywood pour une nouvelle collection dédiée aux polars et thrillers. Avec l'assurance de plaire au plus grand nombre, tout en mettant en avant la connaissance du genre des scénaristes.

Le dernier Salon international du livre de New Delhi à peine refermé, les éditeurs français tentent de partir à la conquête du marché indien, véritable eldorado mais difficile à véritablement pénétrer, rapporte l'AFP.

À l'heure où les libraires indépendantes de par le monde ont déclaré la guerre à Amazon et à certains grands éditeurs, cette récompense a forcément quelque chose de symbolique.

Alors que le livre Midnight's Children de Salman Rushdie est actuellement porté sur les écrans, des artistes, parmi lesquels des peintres et écrivains, déplorent souffrir d'une recrudescence des offenses faites à leur liberté d'expression à travers le pays. Pour l'écrivain, l'heure serait désormais en Inde à l'émergence d'une nouvelle « urgence culturelle », une expression qui n'est pas sans rappeler l'urgence de 1975-1977. 

Vendredi, Salman Rushdie a accusé le gouvernement indien et d'autres leaders politiques de ne pas défendre la liberté d'expression des artistes et intellectuels du pays face aux extrémistes islamistes.

Le Book Industry Study Group (BISG) et Bowker ont présenté les résultats d'études récentes, qui se sont focalisées sur l'usage et la pénétration du support numérique dans différents pays. Si les conclusions sur les usages sont bien connues (sur tablette, la lecture perd du terrain face aux autres activités : jeux, vidéo, navigation Internet...), celles de l'étude des marchés confirment l'émergence de l'Inde et du Brésil, où la lecture numérique est déjà plus une habitude qu'une alternative.

La Bibliothèque nationale de France avait lancé une opération de crowfunding, invitant les internautes à financer la numérisation d'un ouvrage, en devenant son parrain. Le principe semble se démocratiser, puisqu'on le retrouve désormais... en Inde.

Le groupe Pearson vient d'acquérir une société spécialisée dans l'éducation, option nouvelles technologies. La firme TutorVista entre donc dans le giron du groupe anglais, qui possédait déjà 17,2 % de la société indienne, depuis 2009.

Fin décembre 2010, le Comptoir des indépendants annonçait sa fermeture prochaine. Dur, dur. Il fut fondé par des éditeurs comme Rackham, ou encore l'Association. C'est de cette dernière que de nouvelles informations nous parviennent.

Le Prix Voltaire, décerné chaque année par l'Union internationale des éditeurs, a pour vocation de mettre en lumière et de saluer le travail d'un représentant ou d'une représentante de la profession, qui fait face, dans l'exercice de son métier, aux menaces, pressions et parfois à la violence. Le prix sera décerné en novembre à l'un des cinq finalistes.

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Pour les générations futures...

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Wikipédia a besoin de plus de contributeurs en Inde

France et Inde iront main dans la main vers des lendemains heureux, assure Emmanuel Macron. Lors de son déplacement en Inde, il a fait part de multiples partenariats et accords de coopération entre les deux pays. En matière d’échanges culturels, outre le volet touristique, la littérature sera centrale.

Le magazine Fortune s'est fait épingler pour son numéro du mois de janvier, qui propose un large dossier sur l'installation d'Amazon en Inde. Pour faire la promotion de cette « cover story », la couverture du magazine économique présente l'illustration d'un Jeff Bezos souriant, signée Nigel Buchanan, grimé pour ressembler au dieu Vishnou, une des divinités de la trinité hindoue. Le titre s'est excusé après de nombreuses critiques.

D'origine britannique, George Orwell est né dans un bungalow colonial au coeur de la ville de Motihari, dans l'État de Bihar, au nord de l'Inde. La bâtisse sera restaurée, et transformée en musée consacré à l'oeuvre de l'auteur, selon les bons soins de l'État Indien. Sur place, on trouvait un grand entrepôt de stockage d'opium, où travaillait le père d'Orwell.

Pour avoir trop vivement revendiqué son droit à penser différemment, l'auteure et féministe Taslima Nasreen a dû partir en exil. Aujourd'hui plus prudente dans ses déclarations concernant les islamistes fondamentalistes, elle marche sur des oeufs. L'enjeu est simple : une nouvelle incartade trop violente, et l'Inde lui refusera de nouveau son visa de retour. 

Alors que Jeff Bezos envisage de faire partir ses drones de livraison en direction de l'Inde, la firme américaine va avoir du pain fiscal sur la planche. Les services fiscaux du pays considèrent en effet que la société ne s'acquitte pas de ses devoirs, et surtout, qu'elle contourne la législation sur l'implantation de sociétés étrangères.