biens communs bibliothèques

La grande consultation nationale promise par le ministère de l'Éducation nationale a débuté ce 22 septembre, ouvrant deux grands chantiers, le socle commun des compétences et de culture, ainsi que le projet de programme de l'école maternelle. Ce sont 800.000 personnes du monde éducatif qui sont invitées à répondre sur ces deux sujets, jusqu'au 18 octobre.

Rencontres / Débats - Vendredi 4 avril 2014 à 20h00 - A la librairie

Présent récemment au Salon du Livre et de la Presse Jeunesse de Seine Saint-Denis, nous avons pu croiser au hasard des allées, une maison d’édition, Naos, sous-titrée Le label jeunesse de l’Imaginaire. Donc, si c’est un label, c’est autre chose. Une marque collective ? Exact ! Jérôme Vincent, responsable des éditions ActuSF en fait parties.

Éditeurs et bibliothécaires, ce n'est pas si fréquent en ce moment, se sont trouvés un sujet de préoccupation commun : la préservation du patrimoine numérique doit être prise en main le plus rapidement possible, pour éviter des carences dans les archives. À quelques jours d'intervalle, IPA (Union internationale des éditeurs) et IFLA (Fédération internationale des associations de bibliothécaires et d'institutions) appellent à la collaboration entre les différents acteurs.

Mi-septembre, le ministre de l'Éducation nationale était encouragé à poursuivre la réforme de la scolarité, en s'attaquant cette fois aux programmes scolaires. Les instituteurs avaient été consultés et près de 300.000 avaient pris part à une grande consultation nationale, laquelle allait servir de base à la réforme prévue pour 2015.

Nous évoquions le débarquement imminent d'une nouvelle source d'approvisionnement en BD, sous la forme du regroupement d'auteurs, 8Comix. Depuis le 7 janvier, les dessinateurs proposent de découvrir leurs titres, dans un format qui cherche ses repères.

Si vous n'entendrez pas parler de Michel, justement, dans nos colonnes cette année - sauf exception à venir assez rapidement... - sachez qu'outre-Manche se déroule actuellement un match publicitaire délirant, mettant en scène le petit-fils de JRR Tolkien et l'arrière-arrière-petit-fils de Charles Dickens.

La conclusion de la BookExpo America est simple : tout le monde s'accorde pour dire que le livre numérique va changer la donne et transformer les entreprises, mais le comment reste encore assez flou... D'autant plus flou que le seul grand changement interviendra lorsque l'on aura réussi à s'entendre sur un format unique et un standard permettant la publication et le partage des ouvrages.

À travers un communiqué de presse, le ministère de la Culture et de la Communication indique s'engager en faveur des licences ouvertes, autrement dit le partage sous Creative Commons. 6 licences qui permettent de définir précisément ce qu'il est possible de faire avec les contenus disponibles sur Internet, pour un usage plus responsable.

Les associations professionnelles de la chaîne québécoise du livre ont, d’un commun accord, mis sur pied une nouvelle table de concertation interprofessionnelle qui leur permettra d’échanger et de prendre position sur différents enjeux qui touchent le milieu du livre. Leur synthèse est ici proposée dans son intégralité.

Créée en 2001 à l'initiative de Lawrence “Larry” Lessig, la licence Creative Commons a pour but de favoriser la diffusion et la réutilisation d'œuvres numériques tout en protégeant le droit d'auteur. De nombreux auteurs et autres créateurs souhaitent en effet utiliser le réseau de diffusion qu’offre l’internet tout en contrôlant les droits sur leurs œuvres, mais le copyright traditionnel leur semble trop restrictif. Creative Commons fête ses 20 ans en juin 2021 avec 2 milliards d’œuvres sous licence Creative Commons.

Des milliers d’auteurs, illustrateurs, photographes, cinéastes, musiciens, éducateurs, chercheurs et autres créateurs partagent leurs travaux sur la toile. On compte maintenant 1,6 milliard d’œuvres sous licence Creative Commons sur le web.

Et si c'était par les pirates que tout commençait ? À l'initiative, on retrouve les personnes qui propulsent un célèbre fanzine, BDZ Mag, véritable petite perle, dont on n'avait pas eu de nouvelles depuis maintenant quelques mois. Et pour cause, ces petits cachottiers préparent un lancement provocateur, l'opération Pirate Ta BD ! Scandale ? Pas vraiment.

La loi est dure, mais c'est la loi, et pour le service Refdoc, elle s'est appliquée justement.

De plus en plus utilisées pour le partage et la circulation des oeuvres sur le Web, les licences Creative Commons, qui permettent à l'auteur de définir précisément ce qu'il est possible de faire ou de ne pas faire avec ses contenus, viennent d'être mises à jour. Une version 4.0 qui précise notamment les modalités de l'attribution pour l'utilisation d'un fichier.

C'est la profusion et une véritable avalanche de notices bibliographiques que la British Library vient de déclencher. Trois millions d'entre elles sont ainsi ouvertes au tout venant, dans le cadre d'une collaboration avec OpenBib Project.

Cambriolage d'une librairie à Limay, commune des Yvelines

Il y a bien plus que des livres dans les bibliothèques, et les cinéphiles en auront bientôt la preuve. En effet, l’établissement de Morinville (dans l’Alberta, Canada) intéresse la compagnie Landmark Cinemas, chaîne de cinéma canadienne. Filiale de Kinepolis Group, elle a gracieusement proposé une campagne de spots publicitaires à la bibliothèque.

Exclusif : Les députés qui hésitent encore à voter l’amendement portant sur la définition positive du domaine public liront avec attention le courrier de la ministre de la Culture. En effet, Fleur Pellerin vient de mettre un nouveau coup dans l’idée d’un « domaine commun », exprimant par la même l’avis du gouvernement. « La création envisagée d’un domaine commun informationnel est à la fois inutile, dangereuse, et inopportune », explique tout de go le document que ActuaLitté a pu consulter.

En juin 2014, le Conseil supérieur des programmes (CSP) présentait une nouvelle mouture du socle commun de connaissances, de compétences et de culture. Une campagne de consultation nationale s’est déroulée autour de ce texte durant quatre semaines, du 22 septembre au 22 octobre. Le texte relatif au nouveau socle commun devra entrer en vigueur à la rentrée 2016.

Depuis janvier 2020, Paon diffusion et Seerendip-Livres ont uni leurs forces afin de promouvoir et distribuer, principalement, des éditeurs d'art, de littérature, de jeunesse ou de bande dessinée. L’une de ses spécificités est d’avoir toujours refusé de travailler « avec Amazon et son monde ». Aujourd’hui, les quelque 80 éditeurs imaginent « un front commun ».

ESSAI - Ouvrage original que celui de Rémy Marion qui, par-delà la disparition déjà ancienne de Robert Gessain, nous offre un ouvrage écrit « à quatre mains » en l'absence même de l'un des deux auteurs ! Robert Gessain était un anthropologue qui a longtemps traîné ses guêtres au Groenland où il a étudié les us et coutumes des peuples du Grand Nord, ce qui lui a valu de découvrir et connaître « Ovibos », ce mammifère aux allures préhistoriques qui peuple des régions où dire que la vie est rude, sinon dure, est un euphémisme, et auquel il a consacré un ouvrage éponyme de référence paru en 1981, cinq ans seulement avant la disparition de son auteur. 

Il s'agissait d'un des points les plus critiqués de la loi pour une République numérique d'Axelle Lemaire par les ayants droit et le Syndicat national de l'édition : le domaine commun informationnel, une notion visant à introduire le domaine public en droit positif a été adopté par la Commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale via une série d'amendements.

La Maison des écrivains et de la littérature (MEL) partage le calendrier de sa 14e édition des rencontres Littérature, enjeux contemporains sous le thème de « Faire Commun », avec notamment Annie Ernaux, Hervé le Tellier ou encore Pierre Rosanvallon. 

La ville de Braine-le-Comte, ville francophone de Belgique en région wallonne, a lancé un appel aux dons en faveur des bibliothèques de plusieurs communes de l'est du pays, sévèrement touché par les inondations du mois de juillet dernier. Plusieurs établissements « ont tout perdu », souligne la commune.

La bataille du Libre : ce documentaire de 87 minutes part à la rencontre de celles et ceux qui, de l’Inde aux États-Unis en passant par l’Europe, expérimentent les outils d’émancipation du logiciel libre pour apporter des solutions concrètes dans une multitude de domaines dans lesquels les pratiques collectives dites « ouvertes » — donc « non-propriétaires » — essaiment : dans l’agriculture, avec les semences libres, dans la santé, avec des médicaments Open Source, ou dans l’éducation, grâce au libre accès à la connaissance... 

Depuis la présentation des premières étapes de la création d'un marché numérique unique, en décembre dernier, la Commission européenne est restée assez silencieuse. De nouvelles dispositions devraient être dévoilées à la fin du printemps, mais le Commissaire chargé de l'éducation, de la culture, de la jeunesse et des sports, Tibor Navracsics, a fait part de la ligne directrice de ses actions, avec au premier rang la juste rémunération des créateurs.

De novembre 2015 à avril 2016, 53 communes ont proposé, en partenariat avec le Labo des histoires, des ateliers d’écriture gratuitement à destination d’enfants, adolescent et jeunes adultes de moins de 25 ans. Peinture, théâtre, musique, sont autant de disciplines et loisirs dispensés aux jeunes par des structures publiques, contrairement à l’écriture, parent pauvre de la politique publique culturelle en France. Ces 53 partenariats sont pourtant bien la preuve qu’il existe une demande des jeunes, et une aspiration des mairies, en la matière.

L'impertinent magazine BDZ, vient d'ouvrir les portes de l'Empire du Soleil Levant, ou presque. En effet, c'est sur les tablettes que propose JT Geek que l'expansion des bandes dessinées en Créative Commons va se poursuivre. Mais peut-être faut-il revenir un instant sur les deux partenaires, pour mieux comprendre les perspectives de l'accord.