contrat édition négociations

Random House a dernièrement suscité un véritable tollé de la part des associations d'éditeurs, qui dénoncent les contrats d'édition des divers labels numériques : Hydra, Flirt, Alibi, et Loveswept. Tandis qu'ont été pointées leurs modalités de publications abusives, Random House a finalement annoncé via communiqué de presse qu'elle allait répondre aux préoccupations des associations en colère. Cela valait-il le coup de revêtir la peau du lion ?

Employant 290 personnes dans onze établissements différents, le libraire suisse Payot a, en ces temps de crise, des marges de négociation très réduites pour faire évoluer les salaires de ses équipes. Cependant un accord a minima vient d'être conclu avec les partenaires sociaux.

Ce matin, mardi 7 août, a eu lieu la réunion qui a rassemblé les 39 employés de la librairie Camponovo et de son potentiel repreneur, le libraire Hamid Kaighobadi.

De nouvelles négociations autour du statut des intermittents du spectacle sont prévues dans les prochaines semaines, rapporte l'AFP. Les conditions des travailleurs du spectacle sont discutées depuis l'année dernière, et les partenaires sociaux se réuniront dans l'espoir d'une sortie de crise.

Exclusif : Hachette-Amazon, négociations ardues en Angleterre

La Cour de cassation a rendu une décision particulièrement importante dans une affaire qui opposait une illustratrice à l'éditeur Magnard-Vuibert. Entre 1996 et 2002, l'auteure avait réalisé des illustrations pour des couvertures d'ouvrages, essentiellement des manuels : le tout s'était fait à partir de bons de commande et de factures, et l'auteure attaquait l'éditeur pour avoir effectué des retirages des ouvrages sans l'informer, et en modifiant les illustrations réalisées.

Portée par Fleur Pellerin, récupérée par Audrey Azoulay, la loi Liberté de Création devrait faire partie de l'héritage laissé par le mandat de François Hollande à la Culture. Après avoir été ignorés de ce paquet législatif, les auteurs de l'écrit avaient pu y trouver une petite place avec un rapport sur le contrat d'édition à l'ère numérique et l'application de ses dispositions. Ce rapport est désormais bouclé...

« Pas de contrat d'édition pour les traîtres. » L'intitulé de la pétition est fort, mais celle-ci fédère déjà de nombreux travailleurs de l'industrie du livre américaine, des auteurs aux éditeurs, en passant par les responsables des ventes et les agents. Ils revendiquent un blocage complet et sans exception des contrats d'édition passés avec des membres de l'administration de Donald Trump.

Certaines sorties de confinement se vivent avec plus de violence que d’autres. L’autrice Sophie Gourion a fait comme tant d’autres : retrouver la librairie de son quartier. Où elle découvre un ouvrage en de nombreux points semblable au sien. Avec cette nuance : le nouveau est publié chez son propre éditeur, Gründ. 

Nicolas Ancion est un des auteurs belges les plus prolifiques. Très attentif à la gestion de ses droits d'auteur, il a accepté de partager son point de vue sur les conséquences du numérique sur cette problématique.

Après l'accord historique signé autour de l'évolution du contrat d'édition entre le Conseil Permanent des écrivains et le Syndicat national de l'édition (voir notre actualitté), le syndicat des auteurs de BD souligne « une amélioration de la situation des auteurs ».

Ce 8 janvier, le Sénat examinera la proposition de loi portant sur la vente à distance de livres, qui a été précédemment adoptée par l'Assemblée nationale. Cette législation vise à « encadrer les conditions de la vente » des livres sur internet. Il sera possible de suivre en direct sur le site du Sénat les discussions, mais nul doute que l'adoption sera rapide et sans douleur.

Depuis la découverte en juillet dernier du prochain outil d’Amazon, Audible Captions, l’édition américaine gronde. Cette fonctionnalité destinée à sous-titrer les audiolivres est une violation du copyright, estime-t-elle. Un procès s’est ouvert, mettant en accusation la firme de Jeff Bezos, mais le règlement à l’amiable imaginé prend du temps. Beaucoup.

Information à prendre avec des pincettes d'une taille considérable, mais information tout de même. Alors qu'Amazon est actuellement en train de revoir les conditions d'achats des composants pour sa famille Kindle, l'idée de voir la société racheter un acteur comme Liquavista n'est vraiment pas des plus délirantes...

Il y a plus de deux ans que l'artiste Ken Penders a engagé une série d'actions en justice contre Archie Comics et Sega, au motif d'une exploitation abusive des personnages qu'il a créés pour le comic de Sonic the Hedgehog. Ces derniers avaient été transposés dans d'autres bandes dessinées, mais également des jeux et autres dessins animés, sans le consentement de leur créateur. Et voilà désormais venu le temps de la négociation entre les parties. 

Dès son entrée au gouvernement, Vincent Peillon a eu l'idée lumineuse de revoir l'organisation du temps scolaire au primaire, souhaitant, dès la rentrée 2013, la fin de la semaine de quatre jours. Très vite, le Premier ministre a réagi, réaffirmant la nécessité d'une concertation préalable avant toute prise de décision, règle inscrite dans la charte de bonne conduite que venait pourtant de signer M. Peillon.

Le rejet de l'application Sony Reader qui ne pourra donc pas atterrir sur l'AppStore a fait des remous. Beaucoup. Étant donné que l'application ne donne pas la possibilité d'acheter des livres sans quitter l'application et être redirigé vers un site web, exit !

Les discussions concernant les droits numériques sont au coeur de la relation que le Conseil Permanent des Écrivains et le Syndicat national de l'édition entretiennent depuis deux mois, précise un communiqué, avec pour perspective, un accord qui serait signé durant le Salon du Livre de Paris.

Redevance pour copie privée : brusque rupture des négociations

Semaine cinq pour les universités : les négociations continuent

Ce 17 juillet, le conseil d'administration de Casino a révélé que le triumvirat d'actionnaires se réduisait à un binôme : Daniel Kretinsky et Marc Ladreit de Lacharrière. Les négociations portent sur la nouvelle proposition d'apport en fonds propres qu'ils portent présent pour l'enseigne – et conduirait posséder 53 % du capital. Un accord de principe serait très prochainement présenté à l'Assemblée générale.

À l'Assemblée nationale, on n'a pas chômé durant les fêtes, notamment lors de la séance qui a répondu à la question de M. Albert Facon, député socialiste du Pas de Calais, concernant les contrats d'édition, droits et autres obligations des parties.

Véritable engagement de l’auteur envers un éditeur, la clause dite de « préférence » octroie à ce dernier de se voir proposer en priorité l’édition d’œuvres futures de l’auteur. La justification de son insertion au sein du contrat est historiquement économique, étant à l’origine destinée à limiter les risques financiers pris par un éditeur en publiant un auteur ne jouissant pas encore d’une particulière renommée. Me Adélie Denambride, avocate exerçant en droit d'auteur, de l'édition et du marché de l'art revient sur ce sujet.

Honte à Google, le spécialiste de la commémoration et de la célébration de dates mythiques et d'événements historiques... Aujourd'hui, 1er août 2013, nous célébrons en effet la naissance d'Herman Melville, né à Pearl Street en 1819. Et mort, chose assez amusante, en 1891. Le maître, à qui l'on doit l'indomptable Moby Dick, mériterait bien un petit papier. Et même un grand contrat !

Lundi 30 mai, une première réunion de négociation a réuni la direction et des représentants de l’intersyndicale CGT, FSU et SUD Culture, ainsi que quatre vacataires qui se sont portés volontaires lors d’une AG. Insatisfait, le syndicat SUD-Culture appelle de nouveau à la grève ce samedi 4 juin. 

Un tract distribué lors de la journée professionnelle du Salon du Livre de Paris, signé par la FILPAC-CGT, proposait plusieurs mesures pour défendre les métiers de la filière du livre, avec un accent particulier mis sur les auteurs, les imprimeurs et les libraires. Ces derniers, assurait la brochure, ne seraient pas suffisamment défendus par le Syndicat de la Librairie française (SLF).

La fin de l'année n'est pas toujours des plus reposantes pour les négociateurs du consortium Couperin, chargé par les universités françaises et le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche de faire évoluer les relations contractuelles avec les éditeurs académiques. Ces derniers publient les résultats de recherche, manuels et autres ressources, et font payer l'accès aux universités. Mais l'accès ouvert change la donne, et la transition n'est pas évidente. L'année 2018 commencera, pour certains établissements, par des accès coupés.

La rentrée coïncide toujours avec le retour des négociations sociales. L’édition n’y coupe pas et plus spécifiquement, le groupe Editis. Suite à la publication des résultats 2016, à l’occasion d’une réunion du Comité de groupe en juin dernier, les différents syndicats ont rappelé quelques faits élémentaires. Et probablement très significatifs.

Exclusif : C’est probablement l’un des plus gros coups dans l’édition française, depuis le rachat par le groupe Gallimard de Flammarion et ses maisons. On apprend en effet dans le cadre d’une communication officielle que Média-Participations et La Martinière Groupe négocient pour une possible reprise. Nous diffusons ici le message commun dans son intégralité, et reviendrons ultérieurement sur l'information.