dons livres irak

Entre 2014 et 2017, l’occupation de l’Irak par les forces de l’État islamique ont conduit à la destruction de milliers d’ouvrages. La bibliothèque centrale de Mossoul comptait plus de 16.000 livres anciens, et quelque 5000 ont disparu durant cette période. Ce n’est d’ailleurs pas l’unique institution victime de cette destruction méthodique — la bibliothèque de Waqf en déplore 10.000 manquants et les 4361 manuscrits rares ont été volés…

On a le droit d'être un grand malade... Si, si... Mais jusqu'à un certain point au-delà duquel, la limite qui vous sépare de la grande folie est largement dépassée...

Le Centre national du livre a repris en main son aide aux auteurs, déléguée pour l'année 2020 à la Société des Gens de Lettres, et a communiqué sur les aides versées au titre du premier semestre 2021 : 209 auteurs ont été aidés, pour un montant total de 761.625 €.

Wait Until Spring, Bandini est le premier livre d’une série de quatre romans, intitulée The Bandini Quartet. Il a été écrit par le romancier, nouvelliste et scénariste américain John Fante (1909-1983) et traduit en français en 1985 sous le titre Bandini, par Brice Matthieussent pour Christian Bourgois. Une récente traduction du titre en persan vient concrétiser l'engouement pour l'auteur constaté en Iran.

Une dizaine de jours avant que l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien soit conclu le 14 juillet dernier, le ministre des Affaires étrangères iranien, Javad Zarif, s’exprime dans une vidéo (disponible ci-dessous, à partir de 3,33 minutes pour les plus curieux) ne manquant pas de citer le poète iranien de 11e siècle, Hakim Abolghasem Ferdowsi. Les vers « Be relentless in striving for the cause of good.Bring the Spring you must. Banish the winter you should » (« Soyez sans relâche dans la lutte pour la cause du bien. Amenez le printemps, vous devez. Bannissez l’hiver, vous devriez ») viennent conclure le discours du ministre. 

Un nouveau portail permettant la lecture de livres numériques en persan et en anglais vient de s'ouvrir officiellement en Iran. Dénommée Fidibo.com, cette interface a été inaugurée officiellement mardi par le ministre de la Culture, rapporte The Digital Reader.

Fort de son succès en 2016 qui lui a permis de s’imposer comme l’une des principales manifestations littéraires de la rentrée, le festival Livres dans la Boucle revient du 15 au 17 septembre 2017 avec une édition présidée par l’auteur américain David Vann.

Présentée fin septembre, la sélection du prix Albert Londres aboutit à sa conclusion ce 29 octobre, comme prévu. Et dans la catégorie Prix du livre, c’est à Feurat Alani que la récompense est cette année remise, pour son ouvrage, Le Parfum d’Irak. 

Le journaliste franco-irakien Feurat Alani s'est penché sur son propre passé, celui de sa famille, et finalement de l'Irak tout entier : avec le dessinateur Léonard Cohen, il a mis en images et animé ses souvenirs et découvertes. La websérie documentaire Le Parfum d’Irak, en 20 épisodes, sera diffusée à partir du 11 octobre sur arte.tv.

En février 2003, Tony Blair avait définitivement basculé, se faisant traiter de « caniche de Bush », pas vraiment élogieux, quand il décida de soutenir effectivement les États-Unis dans leur entrée en guerre contre l'Irak. Il avait pourtant promis que cette guerre ne déborderait pas dans le pays, tant que l'on n'aurait pas de preuves tangibles qu'il avait une part de responsabilité dans les attentats du 11 septembre.

La mère d'un Béret vert en Irak vainc sa peur en poésie

Le 20 mars 2003, les États-Unis envahissaient l’Irak sous les ordres de George W. Bush. Après les attentats du 11 septembre 2001, le Président estimait que le territoire se situait sur l’« axe du Mal ». Cette décision a conduit à une guerre qui s'est terminée en décembre 2011. Les écrivains irakiens Sinan Antoon et Feurat Alani ont pris la plume pour dénoncer le colonialisme de cette période, et de raconter les profonds dommages causés par ce conflit. 

BONNES FEUILLES - Un texte inspiré du réel qui dénonce avec férocité et humour les mécanisme d'un appareil répressif traduit du persan par l'autrice elle même.

L’écrivaine non binaire, Kim de l'Horizon, a remporté le Prix du livre allemand (Deutscher Buchpreis) pour son premier roman, Blutbuch (Livre de sang), publié chez DuMont. Lors de la remise du prix, l’auteure, après avoir entonné une chanson, s’est rasée la tête sur la scène en soutien aux femmes d’Iran engagées contre l’autorité morale des gardiens de la Révolution et de leur leader, l’Ayatollah Khamenei. L’Iran est toujours en ébullition après la mort, il y a un mois, de la jeune femme de 22 ans, Mahsa Amini.

Le programme Appalachian Prison Book Project qui vise à offrir des livres aux prisonniers (dans la région des Appalaches aux États-Unis) vient de perdre ses subventions.

Ce jeudi, la Bibliothèque nationale de France a annoncé le succès de son premier appel aux dons du grand public, dans le cadre de l'acquisition du Livre d'heures de Jeanne de France. Les donateurs, au nombre de 1600, âgés entre 21 et 95 ans, ont permis de rassembler les 250.000 euros nécessaires au rachat du chef d'oeuvre du XVe siècle (voir notre actualitté). Le manuscrit médiéval, avec ses riches enlumlinures, sera intégralement numérisé et disponible sur Gallica.

Grand amateur de cirages de pompes en règle, Michel Drucker se livre dans un exercice d'un genre nouveau pour lui au sein de son dernier livre : Les 500 émissions mythiques de la télévision française (528 pages, Flammarion, 29,90 €), co-écrit avec le Belges Gilles Verlant.

C'est le cauchemar des bibliothécaires et des libraires : cette lectrice ou ce lecteur, tout sourire, qui demande de l'aide pour trouver un livre « dont la couverture est rouge ». Ou « dont l'auteur est passé à la télé la semaine dernière ». Ou encore qui se « passe pendant la Première Guerre mondiale ». Autant d'ouvrages, pas tout à fait identifiés, que Marina Luz a réunis dans une bibliothèque illustrée.

La rue al-Muntanabbi, connue comme la plus littéraire de Bagdad en raison de ses nombreuses librairies, vient d'en accueillir une nouvelle. Sauf que celle-ci a la particularité d'être tenue par une jeune femme, Bara’a Abdul Hadi Mudher al-Biyati. En février dernier, elle a donc ouvert avec une maison d'édition, Bara’a, et souhaite « remettre en avant l'importance des femmes dans notre société ».

C'est France 24 qui raconte cette histoire invraisemblable : ils sont Irakiens, et ont choisi de dénoncer la violence en cours dans leur pays en déclamant de la poésie au milieu d'un champ de mines. Les poètes, à court de mots pour parler de la violence choisissent d'aller défier la mort...

Pour son édition 2010, le prix Dylan Thomas vient de récompenser un nouveau recueil de poésie, puisant son inspiration dans les racines mêmes du XXIe siècle. Directement, même...

Kaboul DiscoAinsi se tut Zarathoustra

L'Association internationale des éditeurs vient de diffuser une lettre ouverte à Navanethem Pillay, Haut-commissaire à l'ONU. Dans celle-ci, l'IPA ne cache pas son inquiétude quant au sort des éditeurs et du droit à la liberté d'opinion et d'expression en Iran.

Depuis septembre, la révolte gronde, portée par les femmes du pays. Et une violente répression répond aux revendications qu’elles portent. En l’espace de deux semaines, une centaine de personnes avait perdu la vie au cours des manifestations. Des voiles brandis en protestation, réclamant une liberté interdite, à laquelle répondent des tirs à balles réelles. Et ce 15 novembre, une nouvelle pierre s’ajoute à l’édifice.

NOTE DE LA REDACTION  /5

Persepolis, « islamophobe » et « antiiranien »

Ce samedi 18 juin, la poète et activiste iranienne Sahar Ajdamsani interviendra dans le cadre du festival italien de poésie Parole Spalancate, à Gênes. Depuis le mois d'octobre 2021, l'artiste a fui en Irak suite à une convocation du Ministère du Renseignement de la République islamique d'Iran... visiblement contrarié par son exercice de la liberté d'expression.

#ZLibraryCase — Dévoilée au monde en avril 2023, l'initiative Z-Points de la plateforme pirate Z-Library avait un goût de petite révolution. Elle ramenait en effet ce réservoir de lectures illicitement distribuées dans le domaine physique, en proposant le partage et l'échange de livres imprimés, et dans la sphère de la légalité, en s'appuyant sur la doctrine de l'épuisement des droits.

Les cartables scolaires trop lourds, tous les parents s’en sont plaints. Mais quand la Spalding Grammar School, en Angleterre, interdit les sacs à dos dans son établissement, ce n’est pas pour lutter contre la scoliose précoce. Parce qu’en réalité, sait-on réellement ce que ces adolescents diaboliques dissimulent dans leur sac ?