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Des libraires indépendants en Australie mobilisent leurs quartiers pour les inciter à consommer local et non plus chez les grands commerces et les entreprises online.

Le week-end prochain, le Lycée Henri-IV ouvre ses portes pour la neuvième édition du Salon des éditeurs indépendants du Quartier Latin. Une manière de découvrir une autre facette, parfois méconnue, du livre et de ses acteurs.

« Le numérique inquiète les auteurs, pour leur rémunération, et aussi dans leurs relations avec les éditeurs. Simultanément, certains gros acteurs modifient la répartition de la valeur dans la chaîne de production culturelle en proposant des services exclusivement numériques, sans fournir de véritable travail d'édition. Veillons à maintenir la confiance entre auteurs et éditeurs », affirmait la ministre de la Culture, durant les débats au Sénat autour de la loi sur la vente à distance de livres. Qu'elle se rassure, les auteurs sont toujours attachés à l'édition traditionnelle.

D'un point de vue simple, les grosses maisons d'éditions ne seraient orientées que vers une logique de profit, appliquant des stratégies marketings très fines, Par opposition, les petits éditeurs indépendants feraient passer l'art, la culture, avant même le principe financier, voire, tout simplement, la rentabilité de l'affaire.

Comme toutes les régions de France, la Bourgogne a mis en place une stratégie de développement, sur son territoire, visant à assurer la promotion du livre. Que ce soit en faveur des éditeurs ou des librairies, c'est à travers des relais locaux et nationaux que cette politique se met en place. Lecture, auteur, réseau de librairies et bibliothèques, tous les pans de la chaîne du livre sont concernés. La Région a également accueili un entrepôt logistique d'Amazon. Au risque d'impacter la vie culturelle locale, au profit d'une activité économique plus immédiate.

Voilà une dizaine de jours, Augustin Petit, libraire du Nord-Pas-De-Calais, en appelait à tous, élus, professionnels et journalistes. Son idée ? Faire de la librairie indépendante, une cause nationale, mais avant tout, interroger la relation au livre que tout un chacun peut avoir. Avec pour projet de réaliser un symposium, où seraient réunies toutes les personnes souhaitant apporter leur pierre à ce débat de société.

Face à la situation actuelle de la chaîne du livre en Algérie, le directeur du Centre national du livre (CNL), Hassan Bendif, lui-même ancien libraire, veut redonner toute leur place aux librairies indépendantes.

Tandis que la compagne du président de la République, Valérie Trierweiler, attend le jugement en janvier pour diffamation des auteurs de sa biographie La frondeuse, François Hollande a quant à lui adressé une lettre au tribunal de grande instance de Paris... pour dénoncer comme « affabulation » un passage du livre. Alors que le candidat à la présidence s'était engagé à promouvoir l'indépendance de la justice, la défense des auteurs et les membres de l'UMP saisissent la perche tendue et dénoncent l'intervention comme une « violation de la séparation des pouvoirs ».

A l'initiative d'éditeurs jeunesse indépendants, il a été créé un Syndicat National de l'Edition Jeunesse Indépendante (SNEJI). Ce dernier accueille tous les partenaires qui œuvrent pour la littérature jeunesse : libraires, auteurs/illustrateurs, associations culturelles, médiathèques...

Ce 12 novembre l'ogre Amazon se retrouvait accusé par le Comité des comptes publics du Royaume-Uni, de nuire, par ses stratégies d'évasion fiscale, à la compétitivité ainsi qu'aux affaires des libraires britanniques. Et voilà que les boutiques indépendantes locales, comme un pied de nez adressé à leur grand rival, exhibent désormais sur leurs vitrines des affiches avec la mention « We pay our taxes ».

Le sort des librairies indépendantes au Canada commence à devenir sérieusement inquiétant. On savait déjà que les libraires y sont soumis à une pression plus forte comparée à leur voisin américain (voir

Google vient d'annoncer la fin de son programme de revente d'ebooks. il était destiné aux libraires indépendants, qui pouvaient ainsi vendre des ebooks Google directement via leurs sites. Problème : ce service n'attirerait pas une audience suffisante, telle que Google semblait en attendre.

Il y a quelques semaines, Lynn Michell, directrice des éditions Linen Press, publiait une lettre ouverte par le biais du Guardian, où elle expliquait à quel point sa situation en tant que petit éditeur indépendant, était difficile à tenir face au géant Amazon, dont la politique tarifaire venait à faire perdre de l’argent à l’éditrice à chaque fois qu’un livre était vendu sur le site Internet. (notre actualitté)

L'Association internationale des éditeurs vient de diffuser une lettre ouverte à Navanethem Pillay, Haut-commissaire à l'ONU. Dans celle-ci, l'IPA ne cache pas son inquiétude quant au sort des éditeurs et du droit à la liberté d'opinion et d'expression en Iran.

Depuis le 1er mars 2010, le Comptoir des indépendants avait confié sa distribution aux Belles Lettres, pour assurer la poursuite de son activité. C'était bien, c'était beau. Mais ça n'a pas duré...

3e rencontre interdépartementale de l'édition indépendante

Pour sa 8e édition, le Salon des éditeurs indépendants va regrouper quelques 150 exposant au coeur de la salle des blancs manteaux, en plein coeur de paris, 48 rue vieille du temple, du 11 au 14 novembre.

L’union fait la force, personne n’en doutera : réunissant les éditions Helvetiq, La Salamandre et Antipodes, la matinée professionnelle Nouvelles têtes visait avant tout la proximité. En partenariat avec ActuaLitté, les trois maisons suisses romandes donnaient rendez-vous aux professionnels pour une rencontre avec café, thé, croissants autour d’ouvrages et d’auteurs.

Les 3èmes Rencontres départementales de l’édition indépendante, organisées par la Bibliothèque départementale des Bouches-du-Rhône en partenariat avec l’Agence régionale du Livre Provence-Alpes-Côte d’Azur, se tiendront les 17 et 18 septembre 2010 aux ABD Gaston Defferre à Marseille.

Le président du jury des British Book Awards et rédacteur en chef du Bookseller, Philip Jones, est formel : les éditeurs indépendants du Royaume-Uni et d’Irlande ont connu « une année de croissance exceptionnelle des ventes et des bénéfices, face au Brexit et à l’escalade des coûts de fonctionnement ». 48 maisons sont actuellement en compétition pour devenir « Small Press of the Year », mais toutes n'adhèrent pas à ces propos.

#AssisesEditionsIndépendantes23 – À l'occasion des 1ère Assises de la Fédération des Éditions Indépendantes, a été présentée une étude sur le métier par le prisme de la librairie.

Moulinsart contre les éditeurs indépendants : on enrage

Bibliodiversité et humanisme : les ressources des indépendants

Les éditeurs indépendants ont fini par en venir aux mains. Ou plutôt à la plume. Après que les tarifs du Salon du livre de Paris ont été définitivement clarifiés par Reed Expo, ces derniers ont décidé d'en appeler à Serge Eyrolles, président du Syndicat National de l'Édition (SNE) pour l'« alerter sur l'orientation que semble prendre l'édition 2010 ».

En effet, nous dévoilions que les tarifs pour l'édition indépendante avaient été revus globalement à la hausse, provoquant ce qu'il était permis de nommer une véritable « censure économique ».

C'est donc dans une lettre ouverte, signée par par plus de 70 éditeurs, libraires et autres professionnels impliqués dans l'édition (signalons le MOTif... ou encore ActuaLitté), que les indépendants interpellent le président du SNE, mais également le ministre de la Culture, « dans l'attente de [leurs] éclaircissements sur une situation que nous jugeons alarmante ».

Nous nous sommes procuré copie de la lettre que nous reproduisons ici dans son intégralité. Cette dernière a dû arriver sur les bureaux de MM. Eyrolles et Mitterrand aujourd'hui même...

Mumford and Sons : musique et librairie indépendante

BTF Concept : l'édition indépendante, politico-humoristique

Amazon à la rescousse des éditeurs indépendants

Dans un article, ActuaLitté s'interrogeait sur la double casquette d'un auteur lauréat d'une résidence au sein de la Villa Kujoyama, gérée par l'Institut français du Japon, en 2024. Emmanuel Ruben, sélectionné par l'opérateur des ministères de la Culture et des Affaires étrangères, est en effet administrateur de cette même structure, l'Institut français. Eva Nguyen Binh, sa présidente, l'assure : le choix a été fait en toute impartialité.