La question pourrait paraître comique mais elle est, pourtant, bien loin du ridicule : faut-il considérer un site Internet comme étant un lieu ouvert au public dans le sens où l’entend le législateur, c’est-à-dire « accessible à tous, sans autorisation spéciale de quiconque, que l’accès en soit permanent et inconditionnel ou subordonné à certaines conditions » ? Si tel était le cas, un site Internet devrait se plier aux mêmes exigences que celles qui incombent à un lieu physique ouvert au public.