licences exclusives

Fin mars, en Argentine, la Bibliothèque nationale de la République argentine a initié une vague de licenciements sans précédent.  Certains des employés auraient travaillé plus de dix ans dans l'institution et seraient aujourd'hui licenciés sans ménage. Cette coupe drastique inquiète les professionnels qui craignent un impact considérable sur le bon fonctionnement de la Bibliothèque nationale.  

Hier, c'était la manifestation, au pied de Radio France, certes, mais surtout, un peu partout en France, pour apporter un soutien inconditionnel aux deux animateurs, Didier Porte et Stéphane Guillon, renvoyés de France Inter.

L’Ecole supérieure de journalisme de Lille, la plus ancienne école de journalisme reconnue par la profession, étoffe son offre de formation, avec une licence Journalisme de sport. Le champion olympique, Renaud Lavillenie, sera le parrain de la première promotion.

Le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a mis en ligne une nouvelle version, à jour, de son Guide de droit d'auteur. Il s'agit de la troisième édition. Ce document, de quelques 70 pages malgré tout, explique aux créateurs et aux utilisateurs des contenus ce qu'il est possible de faire avec les œuvres et comment il faut comprendre leur protection.

Créée en 2001 à l'initiative de Lawrence “Larry” Lessig, la licence Creative Commons a pour but de favoriser la diffusion et la réutilisation d'œuvres numériques tout en protégeant le droit d'auteur. De nombreux auteurs et autres créateurs souhaitent en effet utiliser le réseau de diffusion qu’offre l’internet tout en contrôlant les droits sur leurs œuvres, mais le copyright traditionnel leur semble trop restrictif. Creative Commons fête ses 20 ans en juin 2021 avec 2 milliards d’œuvres sous licence Creative Commons.

Des milliers d’auteurs, illustrateurs, photographes, cinéastes, musiciens, éducateurs, chercheurs et autres créateurs partagent leurs travaux sur la toile. On compte maintenant 1,6 milliard d’œuvres sous licence Creative Commons sur le web.

Député de Moselle, Aurélie Filippetti a été cooptée par François Hollande, qui pour sa campagne présidentielle, en a fait la madame culture. Pas vraiment le thème central des préoccupations, bien que cette fichue histoire de hausse de la TVA soit au coeur de la déjà problématique année 2012... 

Le mangaka Yuichi Kato va donner une suite à la version animée d'Eureka Seven. L'histoire originale sera écrite par le studio Bones (qui avait réalisé la série animée originale) et Yuichi Kato sera donc chargé de la mettre en image.

Les deux éditeurs de comics, Marvel et Dark Horse, ont confirmé ce qui était de longue date attendu. Disney, propriétaire de Marvel, s'était offert Lucasfilms - et donc l'ensemble des produits dérivés de l'univers du réalisateur George Lucas. Et voilà que le groupe décide de rappatrier Yoda aux côtés de Wolverine. Chez Dark Horse, le patron Mike Richardson avoue sans rougir que la perte des comics avait été anticipée depuis longtemps...

Information ActuaLitté : Dans un communiqué diffusé hier, la Bibliothèque nationale de France se targuait d'une avancée majeure : la mise sous licence ouverte des métadonnées descriptives, issues de ses catalogues. À compter de janvier 2014, plus de 12 millions de notices bibliographiques seront gratuitement accessibles, pour tout type de réutilisation, précisait-on, y compris des recours commerciaux. 

C'est une situation paradoxale en diable, mais pourtant, nous en sommes là : deux univers se retrouvent face à face. L'un, prônant une démarche copyleft, l'autre affirmant la seule valeur du droit d'auteur. Amusant, parce que l'un comme l'autre parle de propriété intellectuelle. Mais pas de la même manière.

Adobe lance EPUBGen, générateur d'ePub sous licence BSD

Que faire pour réduire l’échec en première année :

La conception traditionnelle du droit d'auteur, ainsi que ses limitations et exceptions, constituent le gros du rapport remis à l'ONU par Farida Shaheed, rapporteuse spéciale dans le domaine des droits culturels. Une partie du document est toutefois consacrée aux licences libres et à l'open access, deux mouvements impulsés avant tout par les auteurs, pour une meilleure diffusion du savoir et de la connaissance.

Quatre enseignants de Melbourne viennent d’être licenciés pour avoir contraint des étudiants à acheter des manuels scolaires numériques. Ces derniers, vendus 50 $, n’étaient en rien approuvés par l’université RMIT, et pourtant obligatoires pour passer les examens selon les profs. 

Après les univers Marvel et DC au cinéma, il faudra bientôt faire avec l'univers cinématographique Hasbro dans les salles obscures. La marque de jouets est propriétaire d'un certain nombre de licences qu'elle a déjà fait fructifier sur grand écran. Pas forcément pour le meilleur cinéma, s'entend : Transformers, G.I. Joe... IDW, qui publie déjà les comics consacrés aux licences Hasbro, annonce la création d'un univers partagé qui rassemblera toutes les licences.

Avec la rentrée, le groupe Glénat annonce une réorganisation de son équipe jeunesse. La trêve des confiseurs passée, chacun reprend un rythme normal. Et en premier lieu, c’est l’annonce de l’arrivée d’Agathe Lème-Michau au poste de Directrice éditoriale Licence, poche et développements transversaux chez Glénat jeunesse.

Après plusieurs mois de discussions, le consortium Couperin, qui prend en charge les négociations pour les universités françaises, a donné « son accord de principe » pour le renouvellement d'une licence nationale pour les revues publiées par le groupe Elsevier. Cette licence nationale s'appliquera pendant 4 années, entre 2019 et 2022. 

Licence culte du cinéma américain des années 1980, pas encore concernée par un quelconque remake, Retour vers le futur devrait prochainement être adaptée en light novel. Le scénariste Ichiro Omiya et le dessinateur Zerogo Iwamoto devraient signer cette nouvelle version.

Dans son rapport annuel, la Cour des comptes épingle notamment le programme Réussir en licence, mis en place à partir de 2008 pour une durée de cinq ans. Une aide de 730 millions d'euros a été versée aux universités afin de mieux soutenir les étudiants durant leurs premières années de fac

Depuis sa nomination à la tête du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le 29 juin dernier, Laurent Wauquiez, anciennement ministre des Affaires européennes, tente de faire parler de lui par tous les moyens. Pour cela, rien de tel que communiquer autour d'un bon projet de réforme : celui de la licence. Nos confrères de L’Etudiant sont allés à la rencontre du nouveau ministre pour l’interroger sur le devenir de la licence.

Si chaque ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche y va de sa petite réforme, le taux d'échec en licence reste très important. Selon les chiffres de la dernière étude de la Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (Depp), un étudiant sur quatre abandonne ses études ou se réoriente, rapporte Vousnousils.

Branle-bas de combat à la Spedidam : le directeur général gérant de la société de perception et de distribution, Jean-Paul Bazin, pointe les déficiences de la rémunération des artistes liée à la diffusion de leurs oeuvres sur Internet. Exemple : « De 115 millions € en 2011, on passe à 5 millions € en 2012, collectés via la taxe pour la copie privée », en Espagne. Trouver un nouveau moyen de faire vivre les artistes de la diffusion de leurs oeuvres devient un impératif.L'usage commercial, zone de non-droit

L'ISTEX, bibliothèque scientifique numérique nationale accessible à l’ensemble de la communauté de l’enseignement supérieur et de la recherche, a signé une licence nationale avec l'éditeur académique De Gruyter. Cet accord couvre la diffusion de plusieurs collections en français de l'éditeur, dans le domaine des humanités, de la philosophie à la théologie en passant par l'architecture.

À quel sein doit-on se désormais fier ? Le candidat Hollande prône-t-il une licence globale qui lui permettra de satisfaire les besoins des consommateurs, ou s'apprête-t-il simplement à créer une nouvelle mouture d'Hadopi pour le bonheur des professionnels ? 

Elle a en outre avancé qu'un achat en licence nationale, dans le cadre d'ISTEX, lui semblait un bon moyen de donner rapidement satisfaction aux usagers de l'ESR.

Depuis son arrivé au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Laurent Wauquiez fait des pieds et des mains pour faire bonne impression. En réunissant le Conseil National de l’Enseignement Supérieur et de la Rechecher (CNESER) pour lui présenter la nouvelle mouture de la licence, le ministre vient de faire un grand pas vers la cohésion.

Avec une hausse récurrente du nombre de bacheliers, le ministère de l’Education nationale demande à ce que les capacités d’accueil en licence des universités augmentent au même rythme. Cependant, les moyens ne suivent pas toujours. C’est bien le problème que tient à souligner la Conférence des présidents d’université (CPU) à travers un communiqué :

La députée Sylvie Andrieux (Bouches-du-Rhône) vient de soulever une intéressante question portée à la connaissance de la ministre de la Culture. Dans le cadre des oeuvres « produites ou subventionnées par les services de l'État ou des collectivités locales », ne serait-il pas juste que le contribuable puisse profiter de ce que l'argent public a servi à financer ?