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Un festival du livre raciste, qui oublie les auteurs aborigènes

Pour les collectionneurs, le rangement de sa bibliothèque est un travail méticuleux, qui demande patience et minutie. Que l’on choisisse la méthode alphabétique traditionnelle ou celle, plus universitaire, d’un classement par date de parution, chacun a son petit truc. Mais la grande mode, ces derniers temps, c’est le rangement coloré, de quoi mettre un peu d’animation dans son chez soi.

Cet ouvrage a le très grand mérite de les rassembler.

On connaît le philosophe hors norme, le romancier furtif, mais aussi le dramaturge impliqué dans une écriture tortueuse en quête d’une insondable vérité à travers une langue rompue à la diversion, cherchant toujours de nouvelles implications à l’existence humaine. 

Décidément adepte de la lutte contre le destin, Tom Hopper a décidé d’adapter le chef d’œuvre Les Misérables de Victor Hugo à l’écran. Ou plutôt, d’adapter en film la comédie musicale inspirée du roman, qui a, elle, fait fureur outre-atlantique.

Concours Histoires de proches : partager sa douleur

Goncourt, Germinie Lacerteux, La douleur de Germinie

Le romancier britannique Martin Amis a eu particulièrement du mal à convaincre les éditeurs étrangers de publier son dernier livre, The Zone of Interest qui est sorti en août 2014 chez Jonathan Cape. Portant sur la Shoah, mais sous une forme romancée, l'ouvrage n'a pas trouvé grâce chez son éditeur allemand, ni chez Gallimard, son éditeur français, rapporte I24.

Après des mois de travail, devant son écran, sa feuille de papier, ou sa machine à écrire, le manuscrit est achevé, relu, corrigé, affiné et peaufiné... Il ne reste plus qu'à en faire quelque chose. Oui, mais que faire ? Chercher un agent ou prendre soi-même le bâton de pèlerin pour trouver un éditeur ? Les outils contemporains offrent également des solutions d'autopublication, tout aussi bien en numérique qu'en papier. Alors, que choisir ?

À genoux. La filière livre ne cesse de clamer qu’elle périclite, chaque jour un peu plus, et le gouvernement italien n’entendrait pas ? L’association des éditeurs le répète pourtant, avec plus de force encore : les besoins sont immenses, et la situation devient plus complexe chaque jour.

Depuis son lancement officiel courant 2011, l'éditeur de livres numériques pour iPad Open Air a eu l'occasion de méditer quant à la publication d'ebooks pour système iOS. Tandis que la maison revendique de vendre entre 10 et 30 fois plus de titres via l'AppStore d'Apple plutot que par l'iBookstore, au fil d'un récent entretien accordé à PaidContent son fondateur et PDG Jon Feldman a livré quelques conseils surprenants aux intéressés. 

Greg Smith est l'homme qui, dans une tribune publiée par le New York Times le 14 mars dernier, a dénoncé les pratiques déviantes de la banque d'affaires (qui viserait uniquement le profit sans se soucier de ses clients) après avoir géré des portefeuilles de clients en Europe, aux États-Unis, au Moyen-Orient et en Afrique.

Publier les chapitres de son futur livre et attendre les réactions

D’après les biographes, c’est en lisant « La douleur » d’André de Richaud que Camus découvrit sa vocation d’écrivain. Cela méritait d’en savoir plus sur ce texte publié en 1930 et réédité dans les cahiers rouges de Grasset. Et j’ai compris, en lisant ce roman court, le saisissement de Camus. « La douleur », par son style, sa retenue, sa poésie, cette atmosphère de brume, de silence, fait songer au roman sublime de Lafon « L’élève Gilles » (voir notre chronique là-dessus).

Ils incarnent le Saint Graal de l’internet marchand, mais dépassent le cadre de la seule vente en ligne. Ils affinent, ajustent, en s’appuyant sur les traces que les internautes acceptent, parfois malgré eux, de laisser sur la toile. Les algorithmes de recommandations visent au conseil parfait : goinfrés de données personnelles, plus ou moins importantes, ils se heurtent pour l’instant à une limite propre. Mais l’humain saura-t-il constamment rivaliser ?

L’été des bouquins solidaires revient cette année, avec la perspective d’offrir 5000 ouvrages à des enfants « oubliés des vacances ». Mise en place par les éditions Rue du Monde, en partenariat avec le Secours populaire, une nouvelle collection fait son apparition : Totemkili.

Un éditeur de Hong Kong a décidé de suspendre la parution d'un livre critiquant le gouvernement chinois. Dans le même groupe spécialisé dans les livres politiques dissidents, The Mighty Current, cinq employés ont déjà disparu récemment. L'auteur Yu Jie a annoncé mardi au Hong Kong Free Press que sous la pression, son éditeur  avait préféré annulé la sortie du livre. 

Le Chinois iReader, spécialisé dans les liseuses, a annoncé le lancement prochain de leur tout nouveau produit – qui saura sans doute ravir les amateurs du 9e art. Et pour cause, la liseuse du nom de l’iReader C6 devrait être dotée d’un écran 6 pouces, pouvant afficher 4096 couleurs. Ah, bon, pour la bande dessinée, on patientera un peu...

Au sortir d’Halloween, ou peu s’en faut, la Bibliothèque francophone multimédia de Limoges a fait une découverte des plus étonnantes : au rayon Livres de cuisine, a négligemment été oublié (ou déposé en hommage ?) un soutien-gorge. 

Personne — à quelques exceptions confirmant la règle — ne s’inflige de lire l’ensemble du générique d’un film, pour en consulter l’ensemble des crédits. Si certaines productions ont pris l’habitude d’y adjoindre quelques brefs bonus vidéo, la salle se vide parfois avant même que les lumières ne se rallument. Mais qu’en est-il des livres ?

L’été se passera en lecture, le vœu est pieux, pour l’ensemble des enfants qui profiteront de Partir en livre. La manifestation dédiée à la lecture, au cœur de l’été, devrait compter plus de 6000 événements, comme en 2018, à travers la France. Sous l’égide du Centre national du livre, le coup de feu est presque lancé : rendez-vous du 10 au 21 juillet pour l’événement.

La KBR, bibliothèque nationale belge, est l’institution qui organise le dépôt légal pour les publications éditées en Belgique et celles d’auteurs belges parues à l’étranger. Cette opération est encore souvent oubliée ou négligée. Elle est pourtant imposée par la loi.

Cela fait un petit moment déjà que l'on n'entend plus parler du projet d'adaptation en film live (avec de vrais acteurs) de Cowboy Bebop.

« Sans doute que ça a commencé comme ça. Dans une commune qui décline lentement, au début des années 1980. Des gosses qu’on retrouve évanouis en pleine journée dans la rue. [...] Ces enfants endormis avaient les yeux révulsés, une manche relevée, une seringue plantée au creux du bras. » Parmi ces âmes égarées, celle de Désiré — cet oncle dont personne ne parle vraiment, sauf pour dire que c’est tout de même un beau gâchis, cette histoire.

La Foire internationale du livre de Charjah, la plus importante du monde arabe et l'une des plus grandes du monde tout court, ouvrira ses portes le 1er novembre prochain pour une dizaine de jours. En attendant, l'émirat a invité les professionnels de l'édition pour deux journées spéciales, avec la présentation, notamment, de la « Sharjah Publishing City », un complexe dédié à l'édition destiné à attirer les entreprises du secteur. La question de la liberté d'éditer reste posée dans un des émirats les plus rigoristes.

S'il n'avait pas publié Dubaï, la rançon du succès (Amalthée, 440 pages, 23,33 €), Nabil Malek aurait certainement pu continuer à couler des jours heureux. Ce banquier genevois d'origine copte égyptienne n'en finit plus de recevoir des menaces de mort depuis qu'il a eu le malheur, dans son ouvrage, de découvrir la face peu glorieuse du micro-état au sein duquel il a travaillé de 1994 à 2008.

Dans le domaine des jeux vidéo aussi, la nostalgie a ses heures de gloire : d'anciens ou actuels joueurs se souviennent avec émotion de leurs premières expériences et tentent d'en retrouver la saveur. Et même redécouvrir des fonctionnalités : la Game Boy, appareil portable des années 1990, peut aussi se changer, à l'occasion, en lecteur de livres numériques. Ou le multimédia avant l'heure...