livres numériques criminalité

Au Salon du livre américain («Book Expo America»), Evan Schnittman et David Steinberger ont indiqué des pistes pour promouvoir le livre numérique, auprès des lecteurs et des éditeurs.

Le blanchiment d’argent via des méthodes les plus saugrenues montre que la criminalité fait preuve d’une vive imagination. Une récente recherche indique qu’internet offre des ressources quasi illimitées pour les groupes mafieux. Et les livres numériques en font partie.

Dans le cadre du Contrat de progrès pour l'économie du livre en Limousin, le Centre régional du livre organise, le lundi 1er décembre 2014, à l'Hôtel de Région, de Limoges, une journée interprofessionnelle sur le thème « Livre numérique – livre papier : une nécessaire complémentarité ».

La plateforme Custommade propose une infographie comparative, mesurant les avantages écologiques des lecteurs ebook contre les livres imprimés. Et de prime abord, il semble bien que se débarrasser de sa bibliothèque de papier ne soit pas l'action la plus écolofriendly que l'on puisse faire. 

Définitivement, cette histoire de dépôt légal numérique n’intéresse pas les députés : à l’Assemblée nationale, les parlementaires ont rejeté les amendements d’Isabelle Attard. Ces derniers allaient dans le sens de la création d’un dépôt légal pour les livres nativement numériques, tel qu’il existe pour les ouvrages imprimés. C’est dans la poubelle numérique qu’on a fini par les retrouver. 

C'est assez manichéen, mais le monde du livre numérique se divise en deux catégories, Kindle, et l'environnement prison dorée d'Amazon, et le reste du monde. Après, dans le reste du monde, on retrouve une multitude de sous-catégories, rassemblée dans le grand format EPUB. Mais en somme, pour acheter un ebook, on a le choix entre le format propriétaire Kindle et une grande variété d'utilisations de l'EPUB, format ouvert. 

Il n'aura fallu que quatre années après le lancement de la gamme Kindle, pour qu'Amazon clame avoir vendu plus d'ebooks que de livres papier via sa plateforme commerciale. En revanche, le format numérique en bibliothèque n'aurait à ce jour été emprunté que par 6 % des usagers de services de prêt, selon une enquête de Library Renewal. Pour Andrew Roskill, directeur de la start-up BiblioLabs, ce retard serait dû à ces détours qui nécessitent de s'enregistrer sans cesse avec des comptes usagers et mots de passe, ainsi qu'à des politiques de retour perçues comme hermétiques.

Dans le cadre de Conakry, capitale mondiale du livre de l’Unesco en 2017, l’Alliance internationale des éditeurs indépendants organise une série d’activités. Pour l’occasion, sera d’ailleurs proposé un atelier sur l’édition numérique et les langues africaines. 

L’opérateur Youboox vient d’annoncer la signature d’un accord avec Orange, pour la Tunisie. La filiale du groupe français proposera ainsi deux offres Orange by Youboox à ses clients.

Depuis plusieurs mois, le groupe américain Macmillan a décidé de réformer largement sa méthode de mise à disposition des livres numériques de son catalogue au sein des bibliothèques américaines. Et pas pour le plaisir des bibliothécaires, qui dénoncent un racket des établissements, avec des prix trop élevés pour des accès trop réglementés. Le groupe envisage trois autres modèles, qu'il a présentés, mais les professionnels restent dubitatifs...

Durant toute la durée du confinement, les éditeurs se montrent solidaires des lecteurs : nouvel exemple avec La Fabrique, maison d'édition créée en 1998 par Éric Hazan, qui annonce la mise à disposition d'une dizaine de livres numériques de son catalogue.

Lecteurs de livres numériques, mais grands lecteurs avant tout

Principale mesure culturelle du candidat Macron, le Pass Culture se définit encore, tandis que plusieurs expérimentations du dispositif seront menées cet automne dans 5 départements. Les jeunes du Bas-Rhin, de la Guyane, de l'Hérault, du Finistère et de Seine-Saint-Denis feront partie des premiers à tester la plateforme de médiation culturelle, dont les contours se précisent...

Grande nouvelle pour nos voisins britanniques — il faut apprendre à se réjouir de tout en cette période. Le Trésor vient d’annoncer la suppression de la TVA, qui s’élevait à 20 %, sur les livres numériques. Attendue en décembre 2020, la décision a été réajustée, en réponse à la crise.

Pour disposer d'un petit aperçu de ce que l'on peut savoir du marché du livre numérique actuellement outre-Atlantique, on pourra toujours se reporter à cet exercice d'infographie, présenté par The Content Wrangler. 

Le site Expert Reviews vient de mettre sur la table un petit constat. Les livres numériques sont chèrement vendus, selon les boutiques où l'on se sert... 

Amazon va étendre en fin d'année son catalogue de livres numériques et l'exploitation commerciale de son reader Kindle au Brésil, dans une approche qui sera, semble-t-il, exclusivement numérique. Au mois de février dernier, Amazon s'est installé en Inde, en s'appuyant sur un site local. (

On savait que la liseuse Kobo allait inonder le Brésil à la rentrée, puisque le constructeur canadien l'avait annoncé en avril dernier (

C'est Bragelonne qui doit sourire sous cape - pas rire, hein, messieurs : ayez la victoire modeste, au moins en public - de voir que ses opérations 100k et 200k semblent faire des émules. En effet, ePagine signale que plusieurs éditeurs diffusés par Immatériel vont pratiquer l'opération marketing 24 heures chrono, et ce dès aujourd'hui.

Les infographies sont à l'information ce que le journal de 20h est au journalisme : un moment où l'on n'a pas besoin de réfléchir. La dernière en date propose même de laissser tomber son cerveau pour découvrir l'état de l'art sur le marché du livre numérique. En s'appuyant sur des données Nielsen, elle propose un panorama des habitudes de consommation des clients d'ebooks.

Avec le développement à une vitesse record du marché des tablettes, celui des lecteurs de livres numériques est amené à réfléchir sur son propre avenir, mais aussi sur ses atouts face à ce nouveau concurrent. C'était précisément l'objet d'un débat réunissant, samedi, sur la Scène numérique du Salon du livre, Fabian Gumucio de chez Sony et Michael Dahan, de Bookeen. Le tout modéré par Nicolas Gary (le nôtre, oui).

Désormais, la Suisse s'engouffre elle aussi dans la lecture numérique, avec de notables avantages pour les consommateurs du pays. Législation sur le prix unique oblige...

Introduire de la publicité dans les lecteurs ebook pour les proposer moins à un tarif moindre au consommateur, l'idée a fait son chemin, et plutôt bien fonctionner chez Amazon. Mais étendre cette solution aux livres numériques eux-mêmes, quel avenir ?

Les éditions Scholastic viennent de signer un accord avec Sourcebooks pour diffuser la collection de livres numériques pour enfants de cette dernière.

Rudolf Mumenthaler dirige le département Innovation et Marketing de la bibliothèque de l’école polytechnique fédérale de Zurich. L’école est du niveau de Polytechnique en France. Il nous donne son avis sur les évolutions récentes du secteur en quelques questions. Compte-rendu.

Des petits nouveaux un peu inattendus se révèlent être de bons clients du numérique. Cités par le Boston Globe, Emma et Will Levy, 9 et 12 ans, sont enthousiasmés par les lecteurs numériques. Leurs parents sont ravis de les voir lire.

Nicholas Carr, journaliste pour The Kansas City Star nous met en garde contre les dangers de l’ebook sur la mémoire et l’apprentissage.

Le professeur Yossi Levy, devenu entrepreneur, lance une plateforme numérique spécialisée dans la vente de livres juifs la plupart en hébreu ou en anglais.

À compter d’aujourd’hui, la firme de Cupertino est fière de pouvoir proposer aux clients chinois son offre de contenus numériques : les catalogues d’Apple Music, iTunes Movies et iBooks seront désormais commercialisés. Une grande première pour la Pomme, alors que son concurrent Google est déjà tombé sur quelques pépins dans l’Empire du Milieu. 

L'amendement de la députée Isabelle Attard aura connu, à l'Assemblée nationale, une brève victoire : son projet de taxer avec une TVA forte les écosystèmes propriétaires et les livres équipés de mesures techniques de protection était passé contre l'avis du gouvernement. Mais ce dernier s'est rapidement repris, et a fait adopter un amendement, le lendemain, pour faire disparaître cette bonne idée. L'organisation SavoirsCom1 relance le débat.