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Et si lire procurait à manger ? Voilà la nouvelle opération lancée par les éditions Pocket en collaboration avec les Restos du cœur. La maison a en effet réuni « 13 auteurs pour 13 nouvelles » qui seront publiées le 6 novembre prochain. Le but ? Pour chaque ouvrage acheté, environ trois repas seront distribués par l'organisation caritative.

En lisant le Seigneur des Anneaux vous avez certainement dû remarquer que nos amis les Hobbits avaient un goût prononcé pour la nourriture. Pas tellement du genre de celle qu'on trouve dans les restaurants étoilés, mais plutôt un joyeux mélange de cuisine britannique et allemande. Vous avez aussi dû voir qu'ils n'hésitaient pas à casser une noix cinq ou six fois par jour. Si vous avez le cœur et les artères bien accrochés, un cuisinier-blogueur du nom de Heath Dill a pensé à vous.

Rue du Faubourg Saint-Honoré, là où fut établi pendant un temps le Grand Musée du Parfum de Paris, se dresse un club ultramoderne : we are_.  Il réunit grands patrons, entrepreneurs et artistes des industries culturelles et créatives, avec un cycle de conférences autour des présidentielles et de la culture. Mais paradoxe : face à LVMH, Ubisoft ou Gaumont, que pèse l'industrie du livre ? 

Il y a quelques jours, un alien sort aux éditions P.O.L., maison aux propositions originales dans le cosmos des Lettres. Il s'agit de Dominique Fourcade, communément rattaché à la veine surréaliste. Un autre titre, après flirt avec elle, qui retrace la guerre en Ukraine, le conflit humain toujours comme matière. Mais que tire-t-il (ou confectionne-t-il) de notre actualité mondiale engourdie et chaotique ?

Un roman âpre, sincère et sans fard sur les conséquences psychiques et familiales de l’engagement de ces hommes pour qui “servir” est un mot noble. 

Pour accompagner la rentrée littéraire, les librairies du réseau Librest ont retenu douze auteurs, venus présenter leur roman. Accueillie par Simon Gémon de Atout Livre (Paris, XIIe), c’est aujourd’hui Julia Kerninon qui se prête au jeu. Son livre, Liv Maria, a été publié chez L’Iconoclaste. 

PODCAST – Eva Marzi est diplômée de la Haute école des Arts de Berne en écriture littéraire. Durant ce Master, elle approfondit sa pratique d’écriture poétique bilingue, en français et en italien. En 2020, elle reçoit le Prix de poésie de la Société Genevoise des écrivains, offert par la Ville de Genève et l'État de Genève pour son recueil de poésie Nuit scribe. Elle reçoit aussi le Prix Renée Vivien 2021 pour ce recueil.

Au secours : Ce livre va vous sauver la vie de A.M. Homes !

EDITO – Ce n’est pas vraiment le « mezzo del cammin di nostra vita » dont parlait Dante, mais bien la moitié de l’année qui a débuté – l’autre moitié. La seconde. Celle de la rentrée de septembre. En cette période, quelques jours avant l’avalanche de rentrée, le cœur des lecteurs, normalement, palpite. « Sauf que j’en ai marre : plus rien ne m’intéresse. » Il est temps de marquer une pause.

Logan, film réalisé par James Mangold, a des airs de chant du cygne pour le personnage de Wolverine au cinéma : incarné dans la saga X-Men par Hugh Jackman, l'acteur rempile pour ce long-métrage violent, âpre et quelque peu désespéré...

Le site Teleread a révélé que les lecteurs de Kindle Singles résidant à l'étranger ne payent pas de taxes supplémentaires sur ces ouvrages d'un genre particulier.

L'animosité est montée d'un cran entre le site Wikileaks et Amazon. Alors qu'en France, un certain Besson nous invente tout un film orwellien visant à interdire l'hébergement par OVH du site diffusant les câbles de la diplomatie américaine, outre-Atlantique, Wikileaks règle ses comptes.

Probablement la plus fascinante, parce qu’insaisissable, de tous les personnages de la série, Rei Ayanami continuer de séduire les fans d’Evangelion. En matière de merchandising, le monde de l’anime au Japon sait diversifier ses produits pour conquérir les coeurs. Mais là, c’est un grand coeur qu’il faudra, et une bourse non moins solide…

Les éditions Dupuis sont fières d'annoncer que le livre publié dans la collection Aire Libre le 24 août, Chère Patagonie, de Jorge González, fait déjà l'objet d'une réimpression.

Les deux premiers romans de Céline Lapertot (Viviane Hamy) furent deux lectures puissantes (Et je prendrai tout ce qu'il y a à prendre ; Des femmes qui dansent sous les bombes), exaltées par une écriture cinglante, âpre, redoutable et d’une maîtrise impressionnante, si singulière, très belle.

Dès lors qu'on est attentif à cette affaire de premières fois, et qu'on ouvre un livre, qu'on regarde un film, on se met en mode recherche, la moisson est riche. À croire que littérature et cinéma passent leur temps à mettre en scène des premières fois, comme si c'était là le grand ressort de l'émotion. Il faut bien, diront les esprits pragmatiques,  qu'à un moment le monsieur voit la dame pour la première fois (et inversement). Force est de reconnaître qu'ils n'ont pas tout à fait tort.

Don Lee Joo a décidé d'embarquer une stratégie commerciale un peu plus radicale pour pallier l'arrivée de l'iPad 2 sur le marché.

ROMAN ETRANGER - Au milieu des champs pétrolifères, des voix féminines s’élèvent et font le portrait d’un Texas âpre, plus près de Paris-Texas de Wim Wenders que de la série Dallas.

Alors, plus compliqué : l'aire d'un cube (sans regarder sur Wikipédia...) ? Ah, on trime ? Eh bien, c'est six fois celle d'une de ses faces, donc six fois côté a u carré.

Il fallait s’y attendre : dès lors que ActuaLitté a dévoilé l’existence – secret de polichinelles hypocrites au demeurant – du nouveau livre de Gabriel Matzneff, ce dernier est devenu LE texte à se procurer. Si la rédaction ne compte plus les appels de curieux décidés à mettre la main sur le texte, Vanessavirus, France Inter assure l’avoir bouquiné. Sans surprise, du Matzneff, bien magnanime à son propre égard…

C'est une étrange aventure qui arrive à Brito et à sa famille. Immigré clandestin sur une île dont on ne connaitra jamais le nom, où les habitants s'appellent cousins et parlent "en des termes mystérieux", il s'égare suite à un incident dans le métro, un certain dimanche. Incapable de retrouver le chemin de sa maison, ignorant la langue de son pays d'exil, soucieux de ne pas se faire repérer par les autorités qui pourraient l'expulser, le voilà bien incapable d'obtenir de l'aide.

Connu dans le monde entier pour avoir signé en 1963 Where the Wilde Things Are, traduit en français par Max et les Maximonstres, Maurice Sendak vient de s'éteindre à l'âge de 83 ans dans le Connecticut.

Le studio de podcast Empreinte Magnétique, studio du groupe Editis, lance son nouveau programme « Imagine ça parle de ça », un programme court humoristique incarné par Fanny Ruwet (France Inter, Montreux…). Chaque semaine, elle résume le livre qu’elle lira la semaine suivante et, pour cela, elle imagine le contenu de l’ouvrage à partir du seul titre. 

Création et Internet : Ca s'en va et ça revient !

Botul Gate : ça tourne au pestilentiel, ça tourne glauque (BHL)

La force de ce livre est dans sa concision. Une écriture de rage, âpre et sèche, au plus près de l’événement, du fait destructeur. Des phrases courtes, cinglantes martèlent le lecteur avec violence comme elles frappent la narratrice, dépossédée d’estime de soi, comme déjà morte, alors qu’adolescente encore.

Alexandre Seurat écrit court et livre, de ce fait, une lecture ininterrompue. Son roman ressemble à un long poème, porté par une écriture sobre et délicate, sombre et douloureuse. Un sens de l’épure éprouvant et déchirant, âpre et beau, distillé dans chaque phrase, sans rupture et avec une grâce singulière.

Le 86e prix des Deux magots était remis ce 29 janvier au bistrot éponyme, après une âpre sélection qui ne laissait plus que quatre romans encore en lice. C’est ainsi qu’Emmanuel de Waresquiel, pour son livre Le Temps de s’en apercevoir, (Editions L’Iconoclaste) devient le nouveau lauréat.