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Verger des Muses : Bourg-la-Reine solidaire, Jacques Julliard président

Auteurs et intermittents, travailleurs précaires de la culture, se sont rapidement retrouvés associés dans leurs déboires en matière de couverture santé, de régime chômage ou de couverture retraite. Le syndicat national des auteurs et des compositeurs vient de franchir un nouveau stade, en officialisant son soutien aux intermittents, opposés à la signature par le gouvernement de la convention réformant leur régime.

Chateaubriand, René, Le vide d'un cœur solitaire

Rusdhie et Reporters Sans Frontières solidaires de Saviano

Les nuits d'émeutes suivant la mort de Nahel, 17 ans, tué par le tir d'un agent des forces de l'ordre le mardi 27 juin à Nanterre, ont été particulièrement lourdes pour les bibliothèques et médiathèques de plusieurs villes. Devant l'ampleur du phénomène, l'Association des bibliothécaires de France organise un recensement des dégâts.

Jamais à court d’idées pour insuffler des mouvements de solidarité, l’organisation à but non lucratif Merthyr Tydfil Libraries vient de lancer une réitérer une initiative louable pour ce mois de mars. Food for fines, ou La nourriture pour les amendes, permet aux usagers d’échanger les pénalités de retard pour des documents empruntés contre des aliments. 

Depuis le début de la semaine, le SNAC BD a déclenché les hostilités : dans une lettre ouverte à la ministre de la Culture, ce dernier a fait état des difficultés, pour les créateurs, qu'entraînerait la réforme prochaine des cotisations retraite. En cause, les projets de l'IRCEC/RAAP, qui annonçaient « abruptement, par simple courrier et sans consultation d'aucune sorte, qu'à compter de janvier 2016 nous allions devoir cotiser à hauteur de 8 % de nos revenus pour financer notre retraite complémentaire obligatoire ». 

Une noble initiative venue de l’auteur Jean-Christophe Réhel, aidé par les autrices Michèle Nicole Provencher, Hélène Bughin et Catherine Ocelot. Un go fund me pour aider les libraires indépendantes qui vivent des moments difficiles. Cette solution de financement participatif vient de se lancer sur le territoire québécois.

AVANT-PREMIÈRE – À l’heure où les préoccupations environnementales prennent de plus en plus d’importance et où les schémas de production classiques sont questionnés de façon croissante, le livre écologique, responsable et solidaire existe-t-il ? 

Mouvement de solidarité assez peu commun entre auteurs : suite à la rupture de contrat unilatérale décidée par l’éditeur Albin Michel, Éric Zemmour était chassé du foyer de la rue Huygens. Si la proximité entre les deux hommes est connue, la décision de l’ex-député européen laisse entendre un sous-texte plus profond. Quoi qu’il en soit, Albin Michel vient de perdre un nouvel auteur. Et pour certains, la série ne fait que commencer.

Au terme de la période de fermeture des librairies, du 16 mars au 11 mai, les pertes en chiffre d’affaires pour l’interprofession suisse sont lourdes. Entre 25 et 30 %, selon les estimations avancées, point auquel s’ajoutent les annulations de manifestations sur le territoire, comme à l’étranger. Mais les mesures de soutien se multiplient.

Voilà quelques jours, l'interprofession du livre, au Québec, lançait un grand appel en faveur d'un livre au juste prix. Une campagne de sensibilisation à l'actuelle dégringolade que connaît le marché. Et qui nécessiterait de toute urgence l'instauration d'une loi permettant aux éditeurs de fixer un prix unique de vente de à leurs ouvrages. 

Avec la dernière histoire publiée de ses vampires, Stephenie Meyer vient de faire une bonne action. Son éditeur américain, Little, Brown, section jeunesse, s'était en effet engagé à reverser 1 $ par livre vendu à la croix rouge.

Des éditeurs et éditrices du monde entier se sont réunis à Pampelune-Iruñea, en novembre dernier, pour les Assises internationales de l’édition indépendante, organisées par EDITARGI (Association des éditeurs indépendants de Navarre) et l’Alliance internationale des éditeurs indépendants. L'événement a aussi été l'occasion d'adopter la Déclaration de Pampelune, qui rappelle les engagements pour « une édition indépendante décoloniale, écologique, féministe, libre, sociale et solidaire ». Nous reproduisons ci-dessous cette déclaration.

Le premier livre numérique est l’eText #1 du Projet Gutenberg, un projet visionnaire fondé en juillet 1971 par Michael Hart pour créer des versions électroniques d'oeuvres littéraires et les diffuser gratuitement dans le monde entier.

Petite et amusante vidéo, repérée sur le réseau Viméo, qui tend à démontrer que les craintes les plus fondées de Voltaire étaient réelles. Le philosophe, en 1756, avait en effet dénoncé « l'horrible danger de la lecture », dans un texte qui fit date. 

La coédition offre le moyen de publier en collaboration avec des éditeurs d’autres pays des livres de sources culturelles et géographiques variées. Elle permet aussi de mutualiser les coûts, d’élargir la diffusion, et notamment dans le cas des coéditions solidaires, de proposer un prix du livre adapté au pouvoir d’achat local des lecteurs : le même livre sera ainsi vendu 15 € en France, 7 € au Maroc et 4 € au Mali.

La Fédération des associations européennes d’écrivains (European Writers' Council, EWC) et le Conseil Européen des Associations de Traducteurs Littéraires (CEATL) annoncent le lancement d'une campagne de soutien aux citoyens biélorusses, à l'occasion du 90e anniversaire de l'écrivain biélorusse Uladzimir Karatkievich (1930-1984).

Cinquante personnalités françaises ont pris part à l’opération : dans des vidéos de 5 à 15 minutes, ils et elles racontent une histoire, diffusée via Instagram. La campagne est dirigée par Le secours populaire français, sous l’égide du hashtag #lescontessolidaires. Avec dans l’idée d’amener de la lecture et des livres partout…

Le cycliste américain Lance Armstrong vient à peine de confesser ses fautes que, déjà, certains pensent qu'il faut revoir notre regard sur la grande oeuvre littéraire du sportif. Depuis sa victoire contre le cancer et ses succès au Tour de France, ses livres avaient conquis un public toujours friand de belles histoires qui finissent bien. Des livres témoignages comme les Anglo-saxons les aiment bien. Quelques petits malins en Australie ont proposé de ranger ses livres dans le domaine de la fiction. 

Elles devaient ouvrir ce dimanche. Devaient. Mais le préavis de grève avait été déposé, et le mouvement fut suivi, en ce dimanche 5 septembre. Rien à faire : les bibliothèques parisiennes étaient fermées hier.

C’est en juin que débute l’Été des bouquins solidaires de la maison d’édition Rue du monde, pour la 19e année. Durant tout l’été, en achetant les livres de l’opération solidaire, vous aidez la maison à offrir un ouvrage à 5000 enfants, en partenariat avec le Secours populaire français, le 24 août, sur la plage de Deauville.

#Lectureetlittoral - Toutes les bonnes choses ont une fin : pour Marc Roger, ce sont les quelque 5000 km de ballade au fil du littoral atlantique qui s’achèveront prochainement. Son périple, alternant collecte de déchets sur les bords de mer et lectures d’ouvrages, a encore quelques étapes en réserve… (Suivre Marc Roger sur Instagram)

Les éditions Glénat et 40 auteurs jeunesse s'unissent en faveur de la recherche contre les cancers des enfants aux côtés de l'association Imagine for Margo - Children without Cancer. LA BD QUI FAIT DU BIEN a pour but de faire connaître l'association et toutes ses actions, de récolter des fonds pour soutenir ses programmes, mais surtout d'offrir au public jeunesse un bel et bon album de bande dessinée, pour faire rêver.

Le groupement d'associations Emmaüs annonce l'ouverture de la plus grande librairie solidaire de France le 23 juin prochain, à l'occasion du Salon Emmaüs, Porte de Versailles à Paris. Les lecteurs pourront se faire plaisir en réalisant un geste de solidarité, avec une large offre de livres, romans, essais, littérature jeunesse, BD... La librairie viendra prolonger la boutique en ligne d'Emmaüs, ouverte en 2017.

Lancé originellement comme une campagne de communication contre la surconsommation qu’entraîne le Black Friday, suivi du Cyber Monday, le Fair Friday fut un succès. À l’initiative de cette opération, les libraires suisses Payot, qui proposaient aux clients d’avoir un geste solidaire.

Fort de deux premières opérations menées en avril et octobre 2017, le CDE initie une nouvelle campagne : Lisez solidaire. La structure de diffusion avait précédemment inité ses actions autour de Lire, penser, résister puis Lire, penser, imaginer. Cette fois, la solidarité s’ajoute, avec un engagement économique.

Il aura fallu plus d’une année pour que le projet se concrétise : LIBER, initialement porté par les acteurs de Suisse romande, démarre une grande campagne. Concrètement, il s’agit de bons d’achat, d’une valeur de 100 francs (94 €), pour lequel les lecteurs investissent 60 francs. Le complément est apporté par le financement de partenaires publics et privés.

Lieu d'échange qui aspire à se faire espace solidaire, la librairie rouennaise du Rêve de l'Escalier, rue Cauchoise, s'est inspirée du concept du « café en attente », en lançant le concept de « livre en attente ». C'est un client, Anthony Quindroit, qui a soufflé l'idée à l'équipe de libraires au cours de l'été dernier, tandis qu'il était venu lui-même vendre et acheter de la lecture. Comme sa transaction lui laissait un « petit crédit », le lecteur a eu la bonté de le « laisser pour quelqu'un qui n'aurait pas les moyens d'acheter un livre, ou pour une association ».