quebec livre

Voilà quelques jours, l'interprofession du livre, au Québec, lançait un grand appel en faveur d'un livre au juste prix. Une campagne de sensibilisation à l'actuelle dégringolade que connaît le marché. Et qui nécessiterait de toute urgence l'instauration d'une loi permettant aux éditeurs de fixer un prix unique de vente de à leurs ouvrages. 

L'Association nationale des éditeurs de livres (ANEL) a pris connaissance des intentions du ministre du Patrimoine canadien, l’Honorable James Moore, et du ministre de l’Industrie, l’Honorable Christian Paradis, sur le dépôt du nouveau projet de Loi sur la modernisation du droit d’auteur.

La prochaine édition du Salon du livre de Québec se tiendra du 9 au 13 avril 2014. Et pour occuper le poste de président d'honneur de cette manifestation, c'est l'auteure Marie Laberge qui a été choisie, bien que cette dernière ait déjà siégé à cette place en 1999 et 2008, rapporte La Presse.

En début de semaine, le ministre de la Culture québécoise, Maka Kotto, a assuré qu'un projet de loi serait bien présenté à l'occasion de la prochaine session parlementaire. La demande des professionnels était entendue, et voilà qu'enfin semblaient aboutir des mois et des mois de mobilisation. Le projet est simple : limiter, durant les 9 premiers mois de mise en vente, les rabais à 10 % du prix du livre.

En ce moment, il est difficile de ne pas avoir entendu parler de ce débat sur le prix unique du livre (à moins d'habiter en pleine forêt, et encore... j'habite en pleine forêt !). Soyons clairs dès le départ, l'idée première est de permettre aux petites librairies de rester concurrentielles face aux grandes surfaces afin d'attirer les clients qui désertent de plus en plus les librairies de quartier.

Le Québec réfléchit à la régulation de son industrie du livre, notamment par l'instauration d'un prix unique, reposant sur les modèles déjà éprouvés. Si la législation entend cependant assouplir les conditions telles qu'en vigueur en France ou en Allemagne, le pays est tout de même divisé sur la question. Maître Charlaine Bouchard, notaire et professeure de droit, à l'université de Laval est intervenue dans une tribune parue dans Le Devoir.

Alors que vont s'ouvrir les travaux de la Commission parlementaire au Québec, pour réfléchir à l'instauration d'un prix unique du livre, l'étude réalisée par Me Charlaine Bouchard manquait encore à l'appel. Dans celle-ci, étaient évoqués « les nombreux avantages d ‘une loi québécoise sur le prix unique du livre », mais le ministère de la Culture retardait encore sa diffusion. 

De même qu'Amazon focalise l'attention des librairies en France, la société Costco semble cristalliser les inquiétudes des professionnels du livre au Québec. Alors que le mouvement Sauvons les livres a connu un point d'orgue durant le Salon du livre de Montréal, les éditions Tryptique viennent d'apporter leur pierre à l'édifice.

Depuis plusieurs mois, le Québec réfléchit à une législation permettant de fixer un prix unique de vente pour les livres, afin de protéger l'industrie de l'édition. Mais dans le même temps, l'absence de prix unique implique que les libraires peuvent pratiquer les tarifs qu'ils souhaitent. En bon, comme en mauvais ?

La récente nomination d'une commission parlementaire au Québec, chargée d'examiner la mise en place d'une loi offrant aux éditeurs de fixer un prix unique pour leurs livres, semble diviser. Si tout le monde est désireux de protéger les intérêts de l'édition, avec 800 millions $ CA de chiffre d'affaires et 12.000 personnes employées, les moyens à utiliser divergent, selon les acteurs... 

Ouvert depuis mercredi, le Salon international du livre de Québec vous accueillera jusqu'au 15 avril 2012. Se déroulant au centre des congrès de Québec, cette manifestation met cette année à l'honneur la littérature catalane.

Le Salon du Livre du Québec est d'une grande richesse ce printemps. Un vaste espace est destiné à faire connaître le livre électronique au grand public. Et à donner envie aux lecteurs de venir du bout du monde pour mieux connaître les livres de la ville au vaisseau d'or et à la feuille d'érable.

Pour l’édition 2011, le Salon international du livre de Québec, qui se tiendra du 13 au 17 avril, voit les choses en grand. Avec près de 950 auteurs invités et 764 maisons d’éditions représentées au sein de l’événement, la manifestation promet d’être riche en rencontres multiples.

Fréquentation en hausse pour le Salon du livre de Québec 2010

Amorcé en 2019, le projet Biblius ciblait les écoles du Québec et la création d’un catalogue d’oeuvre jeunesse, dans le cadre d’un prêt numérique. Au terme d’expérimentations et de développements, l’année scolaire 2022-2023 se présente sous les meilleurs auspices. De fait, « plus de 99 % des élèves sur réseau scolaire public » sont désormais branchés.

Pendant le confinement, l’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL) avait lancé #JeLisLocal, une campagne invitant ces éditeurs membres à promouvoir des livres québécois et franco-canadiens. L’initiative, qui vise à soutenir l’interprofession dévastée par la crise sanitaire, est désormais prolongée tout au long de l’été. 

Pour la seconde année, et probablement la deuxième, la Société de transport de l'Outaouais (région administrative du Québec) a renouvelé son partenariat avec l'Association des libraires du Québec et le Salon du livre de l'Outaouais. Le service de mise à disposition d'extraits de livres, à découvrir en format numérique, est proposé dans les autobus.

Autre époque, autres moeurs, autres conflits : au Québec, une chaîne de librairies, Renaud-Bray, et son distributeur, Diffusion Dimedia sont opposés. En réaction aux décisions commerciales prises par le libraire, Dimedia a décidé de cesser l'approvisionnement en livres, touchant bien entendu plusieurs maisons québécoises, ainsi que des éditeurs français. 

Le ministre de l'Éducation québécois, Yves Bolduc, se retrouve à la place du cancre : la semaine dernière, au cours d'une interview, l'homme politique s'est exprimé sur les budgets des établissements scolaires, et s'est interrogé sur les achats de livres. Une remise en cause qui n'est pas passée auprès des enseignements, syndicats et autres fédérations, qui rappellent à l'ordre le membre du gouvernement.

REPORTAGE – Depuis six ans, les écoles exprimaient un besoin réel en termes de prêt numérique : si différentes solutions existent pour ce qui touche aux manuels scolaires, la fiction, le documentaire et plus largement les œuvres jeunesse, elles, restaient les parents pauvres dans le système pédagogique. Pour y répondre, Bibliopresto a planché, avec les acteurs de l’édition québécoise, pour aboutir à Biblius. 

L’Association des libraires du Québec (ALQ) a fait part du palmarès des Prix des libraires jeunesse 2020 : 8 lauréats, dans autant de catégories, pour récompenser des œuvres éditées au Québec, mais aussi ailleurs. Pour la première fois cette année depuis la création des prix en 2011, deux bandes dessinées jeunesse ont également été couronnées. 

Afin de ne pas rater le virage du numérique, 750 bibliothèques publiques se retrouvent unies, au Québec, derrière la mise en place d'une plateforme permettant la location de livres numériques.

Pour sa deuxième année, l’opération menée le 12 août « J’achète un livre québécois », a mis tout le monde d’accord. Amélie Dubé et Patrice Cazeault, les deux auteurs à l’initiative de cette opération en 2014, avaient relancé la machine pour 2015. Selon les chiffres de ventes, la journée a été un fantastique succès. 

La fiscalité est une thématique très en vogue actuellement, y compris au Québec, dans le monde du livre. Quand on ne parle pas d'optimisation fiscale des groupes américains, ce sont des questions de taxations qui interviennent. Une commission présidée par Luc Godbout, vient de remettre un rapport qui entraînera une diminution de 4,4 milliards $ CA de l'impôt sur le revenu des particuliers, avec pour contrebalancer, une augmentation des taxes. 71 recommandations, dont une qui a fait vrombir le monde du livre. 

Deux auteures québécoises majeures ont fait trembler les plaines d'Abraham : Marie Laberge et Arlette Cousture avaient décidé de commercialiser leurs livres directement sur internet, en format numérique. Un choix que l'Association des libraires du Québec avait qualifié de « trahison », tandis que les bibliothèques déploraient que leurs usagers n'aient pas accès à ces ouvrages. 

Des enchères sur des livres anciens très contestées au Québec

Sur nos rives ou celles de nos cousins francophones du Québec, la société De Marque est tout aussi connue : créée dans les années 1990 et alors spécialisée dans la conception de logiciels éducatifs, la société opère aujourd'hui dans la distribution de livres numériques, avec un succès certain. Retour sur la success-story québécoise.

Après les élections au Québec, Hélène David du Parti libéral, a été nommée ministre de la Culture. Héritant du poste de Maka Kotto, elle en reprenait également les dossiers, et notamment celui du prix unique du livre, alors en discussion. L'organisation Sauvons les livres l'avait d'ailleurs interpellée sur cette question en avril dernier.

Tablant sur les ventes de livres papier, numériques et de manuels scolaires, indépendamment de la langue, l'Institut de la statistique du Québec annonce une hausse de ventes d'ouvrages neufs en 2013. Après plusieurs années de diminution du chiffre d'affaires, les remontées pour l'année passée sont enfin dans le vert.

Outre-Atlantique, l'attention était jusqu'à lors focalisée sur le conflit opposant Hachette Book Group et Amazon. Le revendeur en demandait plus à l'éditeur, qui lui voulait en donner moins – en substance. À présent que leur différend contractuel a pris fin, la presse se souvient qu'au Québec, un problème similaire oppose le libraire Renaud-Bray, au distributeur Dimedia, depuis avril dernier. Ça tombe bien, le libraire s'est rappelé à leur bon souvenir.