révolte adolescence Antigone

RentréeLittéraire23 - « À mesure que je lis tous les documents que je réussis à retrouver, je commence à voir apparaître leur silhouette, les phrases qu'elles ont lancées aux flics, aux juges… Chaque fois je me demande si celle qui est décrite, celle qui parle, qui rit, qui injurie, qui chante, celle qui a les mains en sang et les vêtements déchirés, est la femme que je cherche. »

BONNES FEUILLES - À la fin des années 80, le narrateur de Rage tendre a bien grandi. Né à Saint-Yrieix, bled paumé du limousin profond, il est maintenant un jeune adulte, mais sa vie n’a pas beaucoup changé – il continue les bêtises, fume des clopes ou du shit, enchaîne les coups de cœur amoureux, les désillusions, et traîne dans les bars avec ses copains. 

Ce court roman, d'une écriture surprenante, épurée, comme réduite à l'essentiel, semble, au premier abord, s'appliquer à rendre compte de la vérité brute des faits. Avec une parfaite neutralité. Mais ce qui trouble, ce qui pousse le lecteur à aller au-delà des mots, à s'échapper de cette apparente froideur, c'est ce personnage féminin, Fanon, adolescente et enfant à la fois,  attachante et finalement bouleversante malgré le parti pris narratif désaffectionné.

A t-on jamais oublié François Augiéras, mort à seulement 46 ans en 1971, et qui publia trois ans auparavant, en 1968, ce texte sur son temps d’adolescence et «  quelques autres aventures » ? Je confesse ne jamais avoir entendu parler de lui avant que le journal Le Monde ne lui consacre un long article en 1986. Ce n’était que méconnaissance de ma part, car depuis le premier de ses livres Le Vieillard et l’Enfant publié en 1950, sa trace ne s’est jamais perdue et ses livres ont constamment été republiés.

Ah, les joies de la puberté, les questionnements sans fin sur le sens de l’univers, et de la place que l’on peut y occuper, et forcément, toutes ces choses autour des sentiments confus et diffus qui surgissent... Ah, l’adolescence... Il fallait bien un sociologue et anthropologue ainsi qu’un dessinateur, pour s’y pencher...

La maison d'édition française Ki-oon prépare la publication du manga Les fleurs du mal, qui, s'il n'est pas directement adapté du célèbre recueil de Baudelaire, en est toutefois imprégné. En deux volets, le récit signé Shuzo Oshimi évoque l'adolescence, sa part obscure et tourmentée. Une oeuvre qui briserait certains tabous et a rencontré un franc succès au Japon.

ROMAN ADO – Parents divorcés. Père à la limite du supportable. Mère qui compose des vers proches de l’ineptie musicale. Grand-mère en crise de jeunisme constant. Au milieu, Suzine. Non, pas Suzanne. Enfin, si : ç’aurait été Suzanne, mais son père a préféré loucher sur les seins de l’infirmière plutôt que de retenir le prénom que sa femme, après 14 heures de travail, lui a donné pour leur fille.

Avec L'Effrontée, Claude Miller met en scène les émotions franches et parfois contradictoires de l'adolescence : Charlotte Gainsbourg incarne Charlotte, une adolescente mal dans sa peau, fascinée par Clara Bauman, pianiste virtuose.

Suite à la publication du témoignage de Nujeen Mustafa, les éditions HarperCollins France et l’UNICEF ont choisi de s’associer. Pour tout exemplaire acheté, l’éditeur reversera 1 € à l’organisation, affirmant ainsi sa volonté de s’engager pour un monde meilleur. Au moins à sa mesure. 

Lucy Diamond vit dans un petit patelin perdu du Montana, la plupart du temps seule avec sa mère, Lainee.  Parce que son père, Chuck, n’est présent qu’épisodiquement, une à deux fois par an, quand il revient de ses interminables séjours où le mène son travail, loin de Great Falls. Pete Fromm avec Lucy in the sky, nous parle d'adolescence.

C’est une adolescente timide et renfermée, dont l’univers intérieur est bien plus vaste que le monde étriqué où elle vit. Ophélie, de Charlotte Gingras, raconte ce quotidien d’une jeune fille, dont la rencontre avec une auteure va changer toute la vie. Et au-delà.

Le fantastique est-il l'apanage de la littérature adolescente ? Dans les librairies, d'ici comme d'ailleurs, et sous l'impulsion de Rowling, puis derrière elle, de Stephenie Meyer, ce genre littéraire est devenu la star.

Rencontre avec 5 auteurs phare de la littérature adolescente

Menacer ne sert à rien, si les menaces ne sont pas mises à exécution : Philip Pullman, romancier britannique de renom – on lui doit le cycle À la croisée des mondes – a mis un terme à sa collaboration avec le Festival littéraire d’Oxford. En cause, le comportement des organisateurs, qui ne rémunèrent pas les écrivains intervenant durant les journées de la manifestation.

Hunger Games – La Révolte – Partie 1

Ils avaient prévenu que le mouvement ne s’arrêterait pas en si bon chemin. Après avoir lutté bec et ongles, réunis derrière un hashtag #PayeTonAuteur, les auteurs se lancent dans un site, « pour prolonger la solidarité ». À l’initiative de la Charte et du SNAC BD, cet espace est ouvert à chacun. 

« Macron, rends le pognon ! »

Dans son rapport de 2018, l’Atelier parisien d’urbanisme (APUR) indiquait que les fermetures de librairies à Paris diminuaient. Avec 48 disparitions entre 2014 et 2017, la situation s’améliorait. Et bien entendu, le Quartier latin — les Ve et VIe arrondissements — restait le plus dynamique, avec 200 librairies encore ouvertes. En période de crise, les politiques se mobilisent donc…

Salman Rushdie n'ira donc pas au festival du livre de Jaipur. La visite du romancier est fortement contestée par des défenseurs de l'islam, qui n'ont toujours pas digéré les Versets sataniques. Cette minorité fait du bruit, mais suffisamment pour que le gouvernement indien décide de refuser l'entrée de Rushdie, et fasse annuler son visa.

Tout Hollywood a salué Philip Seymour Hoffman, disparu la semaine dernière, comme un grand acteur, irremplaçable. Enfin, presque : les producteurs de la série Hunger Games, tirée des livres de Suzanne Collins, envisagent de recréer numériquement l'acteur. Une scène importante, ainsi que plusieurs apparitions, n'ont pas pu être tournées.

Camus, mort de l'homme révolté, le 4 janvier 1960

« Rendez-nous la sortie du film ! »

Jamais à court d'idées pour revitaliser ses librairies, voici la dernière initiative de Waterstones. Cette fois-ci, les lecteurs sont invités à partager leurs impressions de lecture. Le projet qui porte le beau nom de « 

Lire pour lutter contre les problèmes de santé mentale, c’est le conseil adressé par les médecins britanniques aux adolescents aux prises avec des problèmes d’anxiété et de dépression. Même si la théorie n’est plus à prouver, le corps médical préfère insister sur le fait que la lecture peut être un réconfort dans les moments de solitude ou de désespoir. 

Paru aux éditions Thierry Magnier, À ma source gardée est le premier roman de Madeline Roth, auteure de L’été de Léa (Sarbacane, 2015). Une histoire d’amour belle et ardente comme l’on en lit rarement. 

ROMAN ADO - Ella, 14 ans, est prisonnière dans le camp de Birchwood. L'on comprendra rapidement qu’il s’agit de Birkenau. Et Ella parviendra à se faire embaucher comme couturière au sein du camp.

« Ah la jeunesse aujourd'hui », « De mon temps », « y'a plus de saisons », tant de phrases clichées refilées entre générations dans un syndrome de l'Age d'or ambiant tout à fait typique d'un âge avancé non-assumé.

Candace Bushnell est probablement moins connue que la série télé à qui elle a directement fourni un sujet d'inspiration : Sex and the City. Pourtant, les fans se réjouiront d'apprendre que l'auteure travaille actuellement sur deux nouveaux livres, plutôt orientés adolescentes.

Rencontres / Débats - Mercredi 20 novembre 2013 à 20h00 - A la librairie

Ah les seniors, ainsi que l’univers poliquement correct les désigne. Personnes âgées : oui, mais de quels âges ? Les anciens ? Avec le temps qui passe et confère une certaine sagesse, on les désigne comme aînés. Adam Biles, avec Défense de nourrir les vieux, a une approche plus… existentielle.