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Le Boersenverein, la Fédération des éditeurs et libraires allemands, dresse un bilan de l'année 2023. Celui-ci est mitigé : derrière la bonne nouvelle de la hausse des revenus, une baisse des ventes, et un résultat positif qui s'explique donc par l'inflation, tout simplement.

Richard Alf, l'un des fondateurs du Comic-Con est mort mercredi dernier du cancer du pancréas à l'âge de 59 ans, rapporte l'agence Reuters. 

Sans blague. Nous envoyer à la rédaction l'autobiographie de Marine, fille de, publiée aux improbables éditions Grancher, et vendu tout de même pour la pas très modique somme de 15 €. Ce n'est pas ça qui fournira la centaine de signatures manquantes à Marine, fille de, pour se présenter aux élections présidentielles.

Bloomsbury dévoile ses résultats pour les 6 premiers mois de l'année 2014, et ils sont loin d'être excellents : l'éditeur a vu son chiffre d'affaires s'arrêter à 46,6 millions £, soit une baisse de 5 % par rapport à l'année précédente, quand il s'établissait à 49,2 millions £ pour la même période. L'ensemble s'expliquerait par une chute de 17 % du chiffre d'affaires du côté des publications adultes.

L'édition américaine a révélé que les publications jeunesse et jeunes adultes devenaient une niche profitable, quand les autres secteurs pâtissent du recul de l'édition. Le Groupe Quarto en fournit un bon exemple, avec des bénéfices estimés à 12,2 millions $ pour l'année 2014, en grande partie grâce à ses publications jeunesse. 

Les résultats financiers de HarperCollins continuent de rester opaques. Sa société mère News Corp vient de communiquer ses résultats pour le dernier trimestre 2011, sans pour autant dévoiler ceux de la maison d'édition.

La contrefaçon d'œuvres sur internet présente un véritable danger, souligne le ministère de la Culture, au sortir d'une réunion du Conseil des ministres. La lutte contre le piratage, « au-delà de la réponse graduée », va désormais passer par un plan destiner à frapper les sites au porte-monnaie, en priorité. Objectif : la mort des sites de streaming, de téléchargement ou de référencement d'œuvres contrefaites.

C'est un fait désormais connu : les industries culturelles et créatives (ICC), loin de souffrir de la dématérialisation, ont pu trouver dans ce nouveau mode de diffusion une source de revenus inégalée. Disparition des intermédiaires, nouveaux modèles économiques et distribution facilitée offrent de nouveaux moyens pour une production culturelle inégalée.

Pas vraiment banal que de se retrouver devant les livres de compte d'un auteur - et moins banal encore de les voir aussi bien tenus ? F. Scott Fitzgerald, l'auteur de Gatsby le magnifique, qui s'approche des salles de cinéma, a été mis à nu comme jamais. 200 pages de comptes et d'événements clés de sa vie ont été numérisés, et mis en ligne, pour les amateurs et les universitaires. 

Avec un résultat pour le mois d'avril qui accuse un léger contrecoup, inutile de crier au loup. La société E Ink Holding continue de bien se porter et la société basée à Taiwan n'est pas sur le point de mettre la clef sous la porte.

La société E Ink, anciennement Prime View International, vient de dévoiler un chiffre d'affaires en réelle explosion pour l'exercice de l'année 2010, dévoile le DiGiTimes.

Et si lire procurait à manger ? Voilà la nouvelle opération lancée par les éditions Pocket en collaboration avec les Restos du cœur. La maison a en effet réuni « 13 auteurs pour 13 nouvelles » qui seront publiées le 6 novembre prochain. Le but ? Pour chaque ouvrage acheté, environ trois repas seront distribués par l'organisation caritative.

“Respecter nos préférences collectives”

La première édition du Printemps de la traduction a rassemblé la semaine dernière la communauté des traducteurs et de nombreux lecteurs curieux de rencontrer ces « auteurs derrière l’auteur ». Dix lieux de la capitale ont accueilli lectures, ateliers, joutes de traduction et un pique-nique littéraire, avant-goût du festival Vo-Vf, la parole aux traducteurs qui se tiendra le premier week-end d’octobre à Gif-sur-Yvette.

L'auteur de Comics Mark Brooks invité de la Comic Con' saison 2

La liste des ouvrages retenus pour le Prix Décembre 2017 compte donc dix romans. Dévoilée ce 27 septembre, elle annonce également une remise de la récompense le 7 novembre prochain. Mais avec le décès de Pierre Bergé, mécène de ce prix, la situation devient plus obscure.

L'association des éditeurs américains (Association of American Publishers, AAP) a dévoilé son dernier rapport Statshot, qui porte sur les résultats de l'industrie sur le premier trimestre de l'année 2014. Les données de l'année 2013 faisaient état d'une baisse globale de 1 % des ventes, en valeur, mais ce premier trimestre 2014 enregistre une hausse de 6,5 % des revenus, par rapport à la même période en 2013.

Le cabinet de conseil en stratégie Bain & Company, sollicité par le Forum d'Avignon, a réalisé une imposante étude auprès de 7000 consommateurs en Europe, aux États-Unis et dans les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud). L'objectif ? Tenter de définir les pratiques culturelles numériques de la « Génération #hashtag », autrement dit les 15-25 ans, selon les pays et les cultures.

La Commission européenne avait proposé, pour fournir de la matière à son Livre Blanc sur la réforme du copyright, une consultation publique sur la notion de droit d'auteur. Dans la sphère publique, plusieurs d'entre eux avaient critiqué la procédure choisie, qui impliquait notamment un questionnaire uniquement en anglais. L'organisation Open Media a consulté les internautes du monde entier pour obtenir leurs vues sur le copyright. Et certaines réponses surprennent.

Initiative totalement inédite dans l’industrie du livre, Pottermore a beaucoup de mal à poursuivre sa voie. Depuis son lancement en 2012, la plateforme a enregistré un chiffre d’affaires de 15,1 millions £ (fin d’exercice en mars 2016), soit deux fois les revenus de l’année passée. Si les pertes diminuent, la voie de la rentabilité est encore lointaine. 

La diffusion des articles scientifiques, facilitée par les réseaux numériques, a débouché sur un phénomène de contrefaçon prévisible : des revues d'éditeurs « prédateurs » attirent les chercheurs du monde entier en faisant miroiter un suivi scientifique et éditorial, ainsi qu'une réputation usurpée. Et récoltent les droits de publication versés par les auteurs...

Caroline Reidy, PDG de la célèbre maison d'édition américaine Simon & Schuster a adressé un mail à toute son équipe concernant les estimations des ventes d'ebooks pour l'année 2011.

En faisant un petit point sur le chiffre d'affaires du mois de novembre, la société E Ink, qui prodigue ses soins à différents acteurs (Sony, Barnes & Noble, Kindle, etc.) vient de se rendre compte d'un petit trou dans le budget.

Le fair dealing est une exception au droit d'auteur au bénéfice des acteurs de l'éducation : écoles, universités, professeurs et élèves peuvent, sous certaines conditions, accéder et partager gratuitement des œuvres couvertes par la propriété intellectuelle. En 2012, la majorité des établissements canadiens a pu commencer à en profiter. Au grand dam des éditeurs scolaires, qui assurent que la réforme législative leur a coûté 30 millions $ de bénéfices.

La Publishers Association, équivalent du SNE au Royaume-Uni et organisme représentant les éditeurs, a dressé un bilan de l'année passée. Le chiffre d'affaires total de l'édition britannique accuse un repli de 2 %, avec 4,3 milliards £ pour 2014 : malgré ce pourcentage négatif, les 12 mois ont été tranquilles, sans crise majeure.

Début décembre 2012, Amazon France nous avait expliqué que son service de prêt gratuit de livres, pour les clients disposant d'un compte premium, était concomitant du lancement de la tablette, le Kindle Fire. Fort bien. Un catalogue de 4000 titres numériques en français, pour un ensemble de 200.000 titres, tout cela était bel et bon. Or, pour chaque ouvrage emprunté, l'auteur perçoit une rémunération. Intéressant.

Le PETRA, la plateforme européenne de traduction littéraire du l'UE, a rendu public ses recommandations lors du festival de Francfort. Les informations contenues dans le rapport ne sont guère rassurantes, c'est le moins que l'on puisse dire. Dans 10 pays le revenu annuel net d'un traducteur est inférieur à 10.000 € et ne dépasse pas les 20.000 € dans l'ensemble des pays. Effrayant quand on sait le rôle crucial des traducteurs dans la diffusion des œuvres.

Inquiets de ce que le monde de la musique et du cinéma ont pu subir avec le piratage des oeuvres qui s'intensifie, les auteurs se sentent déjà pris à la gorge. Avec un coût de plusieurs millions de livres pour l'industrie du livre, la contrefaçon menace également de milliers d'écrivains.

L'ebook en Espagne, seconde source de revenus en 2020

Scrabulous, sitôt disparu, sitôt revenu : Wordscrapper