statistiques livre québec

Le tout se passe au Québec, mais ce n'est plus un océan qui pourrait séparer le marché du livre de son homologue français : rien n'est encore acté, mais l'Assemblée nationale du Québec annonce une commission parlementaire sur la réglementation du prix de vente des livres neufs. Celle-ci répond à une large inquiétude interprofessionnelle quant à la situation des librairies, critique au Québec comme ailleurs.

En attendant la prochaine Commission parlementaire de la culture et de l'éducation le 3 septembre 2013, la Fondation littéraire Fleur de Lys fait ses propositions en faveur d'une mise en place d'un prix unique du livre au Québec. Il s'agirait d'œuvrer main dans la main avec le gouvernement  afin de s'inscrire dans un schéma « gagnant-gagnant ».

Québec : pas de Salon du livre pour Yves Beauchemin convalescent

Librairie indépendante du Québec : peu importe le format du livre !

Des recettes largement éprouvées

Depuis un an, jour pour jour, les Librairies indépendantes du Québec (LIQ) œuvrent au cœur de la révolution numérique grâce au site LivresQuébécois.com. Les Librairies indépendantes du Québec constituent, avec ses 80 librairies indépendantes réparties sur l’ensemble du territoire québécois et franco-canadien, le plus grand diffuseur de livres au Québec.

Les outils d'analyse des ventes ne courent pas les réseaux, et la société App Annie a donc logiquement entamé une approche pour occuper le créneau des outils statistiques de l'ebook. Et propose aux éditeurs, auteurs et marketeux App Annie for eBooks, un soft simple et clair pour visualiser les variations des ventes.

Les questions tournant autour des taxes sur les livres numériques préoccupent actuellement, et depuis un bon moment, nos cousins d'outre-Atlantique. Au Québec, plusieurs revendeurs ont remarqué qu'une ponction de 9,5 %, relative à la taxe de la Belle Province, s'applique sur les ebooks, alors qu'elle n'existe pas sur les livres papier. Quid ?

Au sein du réseau de transport en commun de Québec, on est ouvert à toutes les belles idées. Et celle du groupe Accès transports viables (ATV) a particulièrement séduit les dirigeants du réseau. Le principe est de faire tourner des livres entre les voyageurs. Dénommé « Livres collectifs dans le trafic », cette initiative sera officiellement lancée le 21 février 2012.

Pas de pilon pour les livres canadiens ! Alors que la 35e édition du Book Riot s'est déroulée la semaine dernière, (

Le piratage des livres épargne-t-il le Québec ?

L’Association des Libraires du Québec organise depuis 2009 une rencontre interprofessionnelle visant à offrir un contexte de réflexion et d’échange sur des enjeux actuels du livre. Cette rencontre annuelle incontournable réunira les divers acteurs du livre pour une huitième édition centrée sur un sujet crucial : LA PROMOTION DU LIVRE.

« Quatre-vingt-quatre (84) organismes, éditeurs québécois, canadiens et européens ainsi que des libraires du Québec et hors Québec s'inquiètent de la menace que Renaud-Bray fait peser sur la diffusion du livre au Québec », nous explique la société de distribution Diffusion Dimedia. Cette dernière est opposée depuis plusieurs semaines au libraire, dont elle est pourtant le fournisseur exclusif.

Pour son édition 2014, le Salon international du livre de Québec a accueilli pas moins de 66 000 visiteurs en cinq jours, rapporte Québec Hebdo. L'objectif a donc été atteint pour cette manifestation qui a su, par son dynamisme, faire venir pas moins de 24 000 jeunes.

ENQUÊTE – Les aides accordées aux éditeurs du Québec inquiètent la profession. Depuis le rapport annuel de la Sodec en 2012, force est de déplorer que non seulement les subventions n’augmentent pas, mais que pour les éditeurs, l’enveloppe se réduit douloureusement. À l’occasion du Salon du livre de Montréal, les langues se sont déliées.

On entend plus parler d’elle ces dernières années que jamais auparavant : tout le monde s’arrache Margaret Atwood, et ses apparitions publiques se raréfient. Pourtant, le salon du livre de Québec assure que la Canadienne sera présente durant la manifestation. Un renouveau d’autant plus nécessaire que l’événement a connu de sérieuses déconvenues.

La ministre de la Culture et des Communications du Québec, Nathalie Roy, a profité du Salon du livre de Montréal pour annoncer la bonification de 1 million de dollars canadiens de l’aide financière en soutien à l’édition, aux libraires, aux événements et aux projets collectifs pour l’année 2019-2020. 

Le message daté du 1er avril n’avait rien d’une plaisanterie : les nouvelles mesures de confinement que le Premier ministre, François Legault, a présenté pour le Québec, contraignent les organisateurs à annuler l’édition 2021. Le Salon international du livre de Québec n’aura pas lieu, une nouvelle fois.

Les habitudes prises pendant l’année 2020, au plus fort de la pandémie, risquent fort de perdurer. Les libraires canadiens et québécois ont vu les volumes de commande en ligne exploser, ainsi que les coûts liés aux expéditions. Katherine Fafard, directrice générale de l’Association des libraires du Québec (ALQ), revient sur ce sujet brûlant.

L’industrie du livre au Québec se dresse, avec à sa tête Copibec, l’organisme de gestion de droits, l’association des éditeurs et l’Union des écrivains. Ces derniers interpellent les pouvoirs publics et les politiques au niveau fédéral pour que la loi sur le droit d’auteur devienne prioritaire. Les acteurs demandent un engagement ferme, qui corrigera les problématiques de la législation de 2012. 

Voilà quelques jours, l'interprofession du livre, au Québec, lançait un grand appel en faveur d'un livre au juste prix. Une campagne de sensibilisation à l'actuelle dégringolade que connaît le marché. Et qui nécessiterait de toute urgence l'instauration d'une loi permettant aux éditeurs de fixer un prix unique de vente de à leurs ouvrages. 

L'Association nationale des éditeurs de livres (ANEL) a pris connaissance des intentions du ministre du Patrimoine canadien, l’Honorable James Moore, et du ministre de l’Industrie, l’Honorable Christian Paradis, sur le dépôt du nouveau projet de Loi sur la modernisation du droit d’auteur.

La prochaine édition du Salon du livre de Québec se tiendra du 9 au 13 avril 2014. Et pour occuper le poste de président d'honneur de cette manifestation, c'est l'auteure Marie Laberge qui a été choisie, bien que cette dernière ait déjà siégé à cette place en 1999 et 2008, rapporte La Presse.

En début de semaine, le ministre de la Culture québécoise, Maka Kotto, a assuré qu'un projet de loi serait bien présenté à l'occasion de la prochaine session parlementaire. La demande des professionnels était entendue, et voilà qu'enfin semblaient aboutir des mois et des mois de mobilisation. Le projet est simple : limiter, durant les 9 premiers mois de mise en vente, les rabais à 10 % du prix du livre.

En ce moment, il est difficile de ne pas avoir entendu parler de ce débat sur le prix unique du livre (à moins d'habiter en pleine forêt, et encore... j'habite en pleine forêt !). Soyons clairs dès le départ, l'idée première est de permettre aux petites librairies de rester concurrentielles face aux grandes surfaces afin d'attirer les clients qui désertent de plus en plus les librairies de quartier.

Le Québec réfléchit à la régulation de son industrie du livre, notamment par l'instauration d'un prix unique, reposant sur les modèles déjà éprouvés. Si la législation entend cependant assouplir les conditions telles qu'en vigueur en France ou en Allemagne, le pays est tout de même divisé sur la question. Maître Charlaine Bouchard, notaire et professeure de droit, à l'université de Laval est intervenue dans une tribune parue dans Le Devoir.

Alors que vont s'ouvrir les travaux de la Commission parlementaire au Québec, pour réfléchir à l'instauration d'un prix unique du livre, l'étude réalisée par Me Charlaine Bouchard manquait encore à l'appel. Dans celle-ci, étaient évoqués « les nombreux avantages d ‘une loi québécoise sur le prix unique du livre », mais le ministère de la Culture retardait encore sa diffusion. 

De même qu'Amazon focalise l'attention des librairies en France, la société Costco semble cristalliser les inquiétudes des professionnels du livre au Québec. Alors que le mouvement Sauvons les livres a connu un point d'orgue durant le Salon du livre de Montréal, les éditions Tryptique viennent d'apporter leur pierre à l'édifice.

Depuis plusieurs mois, le Québec réfléchit à une législation permettant de fixer un prix unique de vente pour les livres, afin de protéger l'industrie de l'édition. Mais dans le même temps, l'absence de prix unique implique que les libraires peuvent pratiquer les tarifs qu'ils souhaitent. En bon, comme en mauvais ?

La récente nomination d'une commission parlementaire au Québec, chargée d'examiner la mise en place d'une loi offrant aux éditeurs de fixer un prix unique pour leurs livres, semble diviser. Si tout le monde est désireux de protéger les intérêts de l'édition, avec 800 millions $ CA de chiffre d'affaires et 12.000 personnes employées, les moyens à utiliser divergent, selon les acteurs...