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La maison d'enchères Osenat fait l'événement, ce week-end, avec une grande vente des effets de Napoléon Bonaparte de la collection du Palais princier de Monaco. Si le fameux bicorne est évidemment la pièce maîtresse des lots, quelques lettres, livres et document de l'empereur sont aussi disponibles.

En l'absence de législation claire au niveau européen, les différents pays de l'Union font un peu ce qui les arrange en matière de revente de livres numériques. En Allemagne, la Fédération des Consommateurs vient d'apprendre que son appel auprès de la Haute Cour régionale de Hamm, pour qu'elle reconnaisse le droit de revendre les livres numériques, était rejeté.

À l’heure de l’évolution de nos pratiques d’achat et de lecture vers le numérique (EPUB et achats en ligne), on peut se questionner sur la place des relations lecteurs-libraires dans cette nouvelle dynamique culturelle. Dans une société où 45 % des lecteurs ont déjà acheté leur livre en ligne (en évolution de 7 % par rapport à 2015) face à un achat à la librairie qui a diminué de 5 % depuis 2015 (Ipsos), comment les libraires s’adaptent-ils à ces nouvelles pratiques ? 

Dès le début de la crise sanitaire, la structure régionale pour le livre en Pays de la Loire, Mobilis, a lancé une enquête auprès des acteurs du livre pour connaître les conséquences de l'épidémie sur le secteur. À partir des résultats de cette enquête, le Coll.LIBRIS a analysé les données chiffrées mais aussi qualitatives : les 41 maisons d'édition de différentes formes (sociétés, microentreprises, associations), de tailles diverses et aux lignes éditoriales variées (littérature, jeunesse, art, sciences humaines, écologie, voyage etc.) expriment ici leurs inquiétudes et leurs souhaits pour sortir de cette crise sanitaire.

D'un côté, on assiste à une baisse continuelle et régulière - et logique - du prix des lecteurs de livres numériques, quid du prix des ouvrages eux-mêmes, outre-Atlantique ? Une légère hausse peut-on constater. 

L'Agence régionale du livre et de la lecture de Haute-Normandie propose une journée de formation à destination des libraires sur les principes de la vente de livres via Internet.

La Fédération allemande des libraires par correspondance (Bundesverband der Deutschen Versandbuchhändler) a dévoilé hier les chiffres du secteur pour l'année 2014. Sans surprise, et malgré une presse assassine outre-Rhin, Amazon domine une nouvelle fois les résultats, et serait même le principal vecteur de croissance...

Rien de bien nouveau, expliqué au micro de France Inter, par la ministre de la Culture, sur le monde du livre. Interrogée sur le soutien que le gouvernement peut apporter aux librairies, principalement, Aurélie Filippetti se mordra probablement les lèvres d'avoir laissé s'échapper quelques bourdes. Il est parfois nécessaire de tourner sept fois son doigt autour de sa tablette avant de cliquer...

Ce n'est pas sans difficulté que la proposition de loi de l'UMP portant sur l'interdiction de la gratuité des frais de port, dans la vente en ligne de livres, aura été adoptée. Le gouvernement, qui ne pouvait pas laisser le sujet lui échapper, avait présenté un amendement particulièrement biscornu, et les débats, en dépit d'un consensus global, auront réellement porté sur des querelles de clivages politiques.

Suite à un article faisant état des préoccupations de professionnels, quant à l'application de la loi sur la vente à distance de livres, adoptée au Sénat la semaine passée, ActuaLitté a publié un article évoquant un point manifestement oublié. En effet, dans le cadre de la vente à distance, la législation cible « l'acheteur », sans opérer de distinction

Alerté par des professionnels inquiets, ActuaLitté publiait hier un article soulevant une question lourde de conséquences pour les collectivités locales. En effet, la législation visant à la régulation de la vente à distance de livres, telle qu'adoptée au Sénat, implique une modification des conditions de vente, laquelle inquiétait les sociétés qui font de la vente aux collectivités et aux sociétés, un tout autre pan dans la vente de livres.

Kitson est une célèbre boutique américaine spécialisée dans les vêtements et chaussures de luxe pour hommes, femmes et enfants. Toutefois, la société a décidé de renouveler sa marchandise et depuis quelques années, elle vend des livres.

La dispersion des œuvres de la collection de l'innommable société Aristophil, à l'origine d'une vaste arnaque basée sur une pyramide de Ponzi, touche à sa fin. La maison de vente aux enchères Aguttes annonce ainsi une 55e et dernière session, le 16 novembre 2022, consacrée aux manuscrits anciens, livres enluminés ou livres d'heures, incunables et livres rares.

Quel est le problème d'Amazon avec les éditeurs qui proposent des ouvrages libres de droit et tombés dans le domaine public, en vente pour le Kindle ? Le cybermarchand se montre de plus en plus coércitif avec eux, pour des raisons qu'il refuse même d'expliquer.

Après un essai concluant, la démarche pourrait s’étendre

Prix Nobel de la Paix, l’écrivain et éditeur turc Ragip Zarakolu compte depuis longtemps parmi les victimes du pouvoir. Emprisonné dès juin 2008 pour insultes à la Turquie, il n’a cessé d’être harcelé par les autorités sur la base de l’article 301 du Code pénal. Mais justice semble enfin approcher…

Inutile d'avoir déjà essayé de réaliser un mash-up musical ou d'inclure plusieurs extraits de films dans un long-métrage pour savoir que la gestion des droits se présente comme un véritable casse-tête. L'idée flottait dans l'air depuis des années, mais Tom Chalmers, le créateur d'IPR License pourrait bien  sauver la mise de nombreux créateurs.

Dans le cadre du salon Le Livre sur la Place, organisé conjointement par la ville et par l’association de librairies Lire à Nancy, le Prix Livre et Droits Humains a salué, pour son édition 2022, Stefan Le Courant et son livre Vivre sous la menace — Les sans-papiers et l'État, publié par les éditions du Seuil.

Un livre de photographies contre la mention 'Droits Réservés'

Probablement que beaucoup d’entre vous connaissent ces droits imprescriptibles du lecteur, énoncés par Daniel Pennac dans Comme un roman. [NdR : Eh comment !]

Depuis la semaine dernière, le gouvernement britannique a manifestement fait une petite erreur de communication. En décidant de n'autoriser l'envoi de livres aux prisonniers que pour récompenser une bonne conduite, le Secrétaire d'État à la Justice, Chris Grayling s'est attiré les foudres de l'opinion publique. En outre une pétition signée par les plus vifs écrivains du pays, et le PEN qui en rajoute une couche : la décision pourrait être illégale. 

En 2017, un premier Guide des auteurs paraissait « pour accompagner les auteurs dans un environnement juridique, social et fiscal de plus en plus difficile à appréhender ». L’édition 2019 vient de sortir, répondant à différentes interrogations que le métier d’auteur peut entraîner.

L'éditrice en chef de HarperCollins Children's Books, Ann-Janine Murtagh, a acquis les droits mondiaux de quatre livres (deux romans, une nouvelle et un titre illustré offert) de Michael Morpurgo. Elle a passé un accord avec Véronique Baxter chez David Higham. Les livres devraient être publiés en 2022, au plus tard.

Le shérif du comté de Benton, dans l'Arkansas, au sud des États-Unis, applique depuis quelques mois une interdiction pure et simple des livres, à l'exception de la Bible et des ouvrages religieux, dans la prison du comté. Le bureau justifie cette décision par plusieurs cas de dégradations ou destructions de documents par les détenus, mais l'Union américaine pour les libertés civiles rappelle que l'accès aux livres et à la lecture est garanti par le Premier amendement.

L'audiobook dans le vent, dépassé par les ventes d'ebooks

L’écrivain Hugo Claus (1929-2008), considéré comme un des plus brillants de sa génération en Belgique, arrive à diviser sa famille après sa disparition. Mais ses fils, qui s’opposaient à la publication  d’un ouvrage posthume, De Wolken, viennent de perdre une nouvelle fois en justice contre la veuve de l'écrivain ainsi que son éditeur.

Que l'on soit auteur indépendant ou signé par une grande maison, la question est toujours la même : comment promouvoir son ouvrage, et parvenir à toucher le public. S'est tenue lundi une conférence Tools of Change/Publishers Weekly Author (R)Evolution, traitant de cette question. Les réponses sont à noter.

Il est désormais possible de vendre ou d'acheter des biens sans avoir à quitter son confortable fauteuil, ni même avoir à se sevrer de son addiction à ses réseaux sociaux favoris. Une expérience tentée actuellement par un contributeur du magazine Wired, David Wolman, qui commercialise de la sorte son ouvrage justement intitulé... The End of Money.