2pac Thug life

Mini bombe ou maxi problème pour New Line Cinema, toujours est-il que HarperCollins Publishers, à travers Rupert Murdoch ainsi que la Tolkien Trust, organisme caritatif, viennent de lancer la procédure judiciaire contre la société de production de la saga.

Il manquerait en effet dans leurs caisses 7,5 % des revenus qu'ont rapportés les films basés sur les romans. Un non-paiement qui équivaudrait à 150 millions de dollars de dommages compensatoires, pour HarperCollins. Mais l'éditeur souhaite aussi qu'un ajout soit porté au contrat, annulant tout bonnement les droits de New Line sur le film Bilbo le Hobbit à venir.

« New Line n'a même pas payé un sou de ce que le contrat les obligeait à verser, malgré les milliards de dollars générés par les films », explique l'avocat de la Fondation. En guise de milliards, les trois films en auraient rapporté presque trois. « Et histoire d'enfoncer le clou, les ayants droit n'ont même pas été invités par New Line à auditer les deux derniers films », ajoute l'avocat.

Et d'autres de s'interroger : comment New Line justifierait devant le tribunal de Los Angeles, qu'en dépit de l'argent brassé par la saga, les héritiers du créateur, ayant de plein droit, accès à une partie des revenus bruts, ne les aient pas perçus...

Et du côté de la production, c'est le silence radio...

Y’a des mecs qui disent aux filles : « C'est juste un coup pour la nuit », pas terrible hein ? Bon, il y a des Londoniens qui eux disent que c’est un coup pour la vie avec One Life Stand, le dernier opus de Hot Chip. Un groupe électro qui s’oriente vers une pop très 80’s, encore que franchement un coup comme ça, savent-ils vraiment parler aux femmes ? Ce n’est pas un album orgasmique. Question : mieux vaut pas le frisson juste pour un soir plutôt One Life Stand pour la vie ?

Je fus la première à m’enflammer quand j’ai entendu le single One Life Stand de l’album éponyme voilà deux mois. Il faisait si froid, un peu de chaleur était la bienvenue. Une forme de séduction où on cache, on donne le meilleur... qui ne l’a pas fait, une évidence... oui, mais voilà la romantique glam’rock que je suis, a vu clair dans leur petit jeu !

One Life Stand (le single toujours) a un son particulier et s’inspire des airs des années 80, revus au goût du jour. Faire de l’actuel dans de vieux pots de confiture c’est une marque de fabrique qui séduit forcément. L’ambiance un peu robotisée paraît à première vue rebutante et puis finalement on avance séduit par l’ensemble. Quel piège ! Que d’artifice, de maquillage à la Kiss qui dévoile un album où on ne sait pas vraiment où l’on est. Dans l’électro pur ? Dans la pop enjolivée ? Dans monde anxiogène assurément.

Claustrophobe : album à écouter près d’une fenêtre

One Life Stand est résolument un album aux sons 80’s avec la voix fluette qui rappelle étrangement Jimmy Somerville. Un piano, une basse omniprésente s’encastrent dans le synthé et autres sons trafiqués. Vous avez les papiers pour faire le constat ?

Puis quelques titres sonnent du Madonna des débuts remixés avec «I Feel Better », ou comme « Brother » qui propose une intro cependant intéressante et que dire de « Keep Quite » qui nous plonge dans les souvenirs lointains des vieux tubes d’un été eighties d’un Étienne Daho...

L’album pour boutique de fringues

Alors, oui, Hot Chip doit peut-être savoir parler aux femmes. Parce que c’est bien connu, les femmes adorent le shopping. C’est le genre d’album qui pourrait tourner en boucle dans les boutiques parisiennes avenue Montaigne. Ces boutiques lumières incrustées au plafond, petite banquette en velours, parquet flottant, et une rangée de cintres avec quelques vêtements espacés d’environ dix centimètres chacun. Hein ? Comment je sais ça... hors propos ! Donc, un ensemble cohérent où tout semble hautain et froid avec un habillage très clinquant, tendance et contemporain.

Katerine disait « et je coupe le son, je remets le son » et moi je dis, on coupe tout court ! One Life Stand le single promettait un new wave contemporain et finalement c’est de l’électro mélancolique. Je vais retourner faire les boutiques avec The Dead Weather... bah quoi ? Pas le droit d’aller faire shopping dans le 8ème avec du vrai rock ? j’avais pourtant craqué pour une petite robe noire...

Le vient de communiquer les chiffres officiels de l'opération Lire en Short 2015.

Désirée au départ par l'ancienne ministre de la Culture Aurélie Filipetti puis reprise en main, avec la même envie, par Fleur Pellerin, du 17 au 31 juillet dernier c'est plus de 300 000 enfants, adolescents et parents qui se sont rendu dans les 1600 lieux dédiés à cette belle fête et ainsi pu rencontrer les 150 auteurs et illustrateurs présents pour cette première édition.

Pour la ministre, le succès de cette première édition « témoigne d'une conscience partagée de l'importance de la lecture dès l'enfance pour nourrir le futur adulte et citoyen, et éveiller les imaginaires. […] Cette initiative a permis de mettre les livres entre les mains de centaines de milliers d'enfants qui n'y ont pas toujours accès et qui ont pu découvrir ce plaisir en toute liberté. »

Vincent Monadé le président du C.N.L de rajouter : « Lire en short est fondé uniquement sur le plaisir de lire. Quand un livre rencontre un enfant, l'enfant reste un lecteur. […] Comme il y a un grand moment de la musique ou du cinéma, il faut un grand moment de la lecture. »

L'opération menée en partenariat avec le Salon du livre et de la presse jeunesse de Seine-Saint-Denis s'est disséminée en France de la façon suivante : 219 évènements en Ile de France, 177 en Provence Alpes Côte d'Azur, 146 en Aquitaine et 96 en Rhône-Alpes. Ces quatre grands poles représentent 47% de tous les évènements, les 53% étant un peu partout en France.

La grande majorité des lieux était en extérieur bord de mer, piscine, centres nautiques et lacs, campings, etc., mais également dans certains, plus inédits : épicerie, salon de coiffure, plage, piscine, cinéma, kiosque à musique, restaurant.

Une bonne partie des professionnels ont répondu l'appel, ainsi 133 associations, 33 collectivités, 195 bibliothèques et 155 médiathèques, 79 librairies, 4 campings et 27 « autres » (éditeurs, musées, sociétés privées, fondations, comités d'entreprises…) étaient bien présents pour célébrer la lecture. Les bibliothèques et les médiathèques représentent plus de 50 % des organisateurs.

La gratuité de tous les évènements a effectivement aidé pour que le public puisse en profiter. Ci-dessous les différents types d'animations proposées lors de la grande fête :

Pendant ces deux semaines, plus de 30 000 livres ont été offerts par les éditeurs partenaires sur les quatre grandes scènes nationales de Fécamp, Cergy-Pontoise, Bordeaux et Marseille, et 6700 chèques Lire® ont été offerts par la Fondation SNCF.

Un beau bilan qui donne envie de voir ce qui se passera en 2016… À suivre !

Alors que l'on estime que le Kindle se serait vendu à 100 000 exemplaires en une semaine et que Jeff Bezos se laisse gratter le wiwish en fanfaronnant sur le site d'Amazon que le Kindle est la meilleure vente, le plus désiré, etc. de tout le site (sans communiquer les chiffres bien sûr), qu'en est-il vraiment de l'offre d'ebooks sur ce lecteur ?

Nos confrères du Guardian se sont posés cette question et ont fait un petit tour sur le magasin d'ebooks du Kindle. Et là, oh surprise ! Pas de Dan Brown, ni de Patterson encore moins de Stephen King, John Grisham ou Sarah Palin. Autrement dit, les gros bestsellers du moment sont absents de la liste.

On pourrait chercher alors vers des auteurs moins commerciaux. encore, une fois choux blanc, pas de Philip Roth, Toni Morrison, Thomas Pynchon ou de Rushdie. Bon ben, c'est quand même joli à regarder comme ça un Kindle. Au milieu d'un salon, sur une étagère de bibliothèque, ou dans les toilettes, il sera du plus bel effet.