journal LGBTQ

On avait jusqu'ici l'habitude des couvertures assez sobres des éditions du Journal d'Anne Frank : une illustration ou une photographie de la jeune fille en sépia ou noir et blanc... Le reste aurait peut-être été un peu disconvenant si l'on considère son destin tragique. Pourtant, un éditeur coréen semble voir la chose d'une autre manière...

C'est une nouvelle traduction du Journal de Kafka, que Laurent Margantin vient de proposer sur son site, Oeuvres ouvertes. C'est un nouvel espace baptisé webliothèque qu'il a mis en place, proposant des ressources en littérature en accès libre. Sur 170 pages, on en découvre plus sur l'auteur. « C'est un chantier que j'ai lancé voilà un an déjà », explique Laurent Margantin. 

En Turquie, la censure est plus que jamais d’actualité. Orhan Pamuk en aurait été la dernière victime. L'une de ses interviews, donnée au journal Hürriyet, n’aurait, selon lui, pas été publiée. Cette censure serait certainement due à son opposition au référendum visant à élargir les pouvoirs du président Recep Tayyip Erdogan.

Autour de la figure ajeure d’Hergé, sera diffusé pour la première fois le 26 septembre 1946 un nouveau journal, simplement intitulé Tintin. Le jeune reporter a quitté Le Petit Vingtième pour de nouvelles aventures. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, une nouvelle vie se profile pour le héros, à travers un journal dont Hergé sera le véritable directeur artistique.

Avouez : Dracula, vous donne-t-il toujours des frissons (littéraires) ? Dans le sillage de Bram Stoker ou d’autres ouvrages du même genre, sans oublier l’impressionnante quantité de film et de séries dédiés, on a du mal à concevoir aujourd’hui la postérité du personnage historique en dehors de ce cliché promis à une longue carrière : Vlad III l’Empaleur (1431-1476), dit Dracula, voïvode de Valachie, était un vampire. Et, comme le vampire ne guérit point, il le reste à jamais.

La contre-culture des années 1960 et 1970, ce n'est pas que San Francisco et Woodstock : outre-Manche, à Londres, de très sérieux hippies travaillaient aussi à promouvoir et défendre d'autres manières de vivre, d'écrire ou de jouer de la musique. En 1966, dans les locaux de la librairie mythique Indica, c'est un journal qui se créé, l'International Times. Les numéros sont accessibles en ligne.

Le 10 octobre, le jury du Prix Clarens du journal intime s'est réuni pour établir la sélection finale de l'édition 2019 de la récompense. Décerné annuellement, ce prix d’une dotation de 3.000 € récompense un journal intime paru en première édition durant l’année écoulée. 

Depuis 20 ans, la revue Les Moments littéraires s’est donné pour objectif de promouvoir l’écrit intime en publiant récits autobiographiques, journaux intimes et correspondances…

Si certains auteurs parviennent à affirmer sans que la moustache ne leur défrise que le confinement est propice à l’écriture, d’autres — moins président du jury Goncourt, certes — jettent un regard plus global. Guilhem Méric, romancier et scénariste, propose à ActuaLitté un texte, premier d’une série, « sur mon expérience et ma vision de ce confinement qui nous concerne (presque) tous. En tant qu’auteur... et être humain, tout simplement ». 

L'éditeur Emmanuel Bluteau a des auteurs qu'il chérit particulièrement: l'un d'eux est Jean Prévost, écrivain et résistant, mort les armes à la main dans le Vercors en 1944 à l'âge de 43 ans. Après avoir publié "L'affaire Berthet" que nous avons chroniqué, La Thébaïde fait paraître aujourd'hui Le journal de travail (1929-1943) de ce même Jean Prévost avec une préface de Jérôme Garcin (à qui l'on doit un "Pour Jean Prévost", biographie parue en 1994).  "J'ai toujours pensé, écrit ce dernier (...) que Jean Prévost s'apprêtait à donner, après la guerre, son grand roman, son oeuvre majeure." Le destin ne l'a pas voulu. Et on lira donc ce journal de travail, cette "arrière-boutique" de l'écrivain, avec un sentiment mêlé d'admiration et de tristesse pour cette promesse qui s'annonçait déjà et ne fut pas tenue.

MANGA – On se figure souvent la société japonaise comme produisant des individus multipliant les difficultés à communiquer. Ou s’exprimer plus simplement. Il faut encore comprendre, avec l’exemple d’un individu, quelles formes peut prendre cette solitude. L’histoire vraie de Kai Nagata est édifiante, touchante, et, à bien des égards, émouvante.

Décédé en juin 2010, l’immense écrivain portugais José Saramago n’a pas fini de dévoiler ses secrets. Oublié dans son ordinateur, un journal inédit sera publié quelque vingt années après avoir été écrit. Le prix Nobel de littérature avait laissé O Último Caderno de Lanzarote achevé, dans son portable, en 1998. 

Le prix Clarens du Journal Intime 2020 a été attribué à Ishikawa Takuboku pour Un Printemps à Hongo. Un texte traduit du japonais par Alain Gouvret, avec une préface de Paul Decottignies, aux Éditions Arfuyen.

Le prix Clarens du journal intime a été attribué à Alejandra Pizarnik pour Journal, premiers cahiers 1954-1960, paru aux éditions Ypsilon, dans une traduction et avec une postface de Clément Bondu. Ce journal succède à celui d'Ishikawa Takuboku, Un printemps à Hongo, récompensé en 2020 et paru chez Arfuyen.

Ces 12 cahiers allant de 1909 à 1923, Kafka les qualifiait parfois de Journal, observations de vie quotidienne, rêves, visions, fulgurations, réflexions et même dessins alternant avec de multiples débuts de récit, certains répétés. Comme s’il s’agissait de réchauffer un moteur narratif refroidi. Dans cette galaxie brille un seul récit achevé, Le verdict, écrit d’une traite une nuit de 1912, devenu pour l’écrivain le modèle du bonheur de raconter. 

Chaque année, ce prix littéraire récompense la parution d'un journal intime, publié à compte d’éditeurs francophones, écrit en langue française ou traduit directement de la langue d’origine en français, et paru en première édition durant l’année écoulée. Les membres du jury du Prix Clarens du journal intime se sont réunis pour établir la première sélection de l’édition 2021. Découvrez les livres en lice.

Pour la première fois, le journal de bord tenu par Conan Doyle lors de son expédition en Arctique va être publié. C'est la British Library qui a tenu à en proposer un fac-simile qui sera disponible à la fin du mois de septembre.

Après le succès des deux éditions précédentes, l’opération Mon journal offert est reconduite. Lancée de concert par l’Etat et 61 quotidiens afin de donner aux plus jeunes le goût de la presse, cette opération propose aux jeunes de 18 à 24 ans de s’inscrire sur monjournaloffert.fr pour bénéficier d’un abonnement gratuit à l’un des 61 quotidiens partenaires. Vous recevrez ensuite votre journal un jour par semaine pendant un an.

Un nouveau pas est franchi dans la reconnaissance des livres numériques, et leur intégration au marché global du livre. Après que d'autres journaux ont décidé de publier la liste des meilleures ventes réalisées en version numérique, c'est au tour du Wall Street Journal de valoriser ces best-sellers.

Une bonne critique, c'est toujours appréciable. Une mauvaise, en revanche, c'est passablement désagréable. Même si dans le cas d'un auteur débutant, cela peut amener à faire parler de lui. Dans le cas présent, c'est plutôt le chroniqueur, qui a fait parler de lui...

Enesto Che Guevara, né en 1928 à Rosario en Argentine, reste, pour des millions de sud-américains, l’icône de la guérilla communiste au destin souvent auréolé de sa part d’ombre, voire de sa légende. Pourtant, de son vivant, le Che écrivait, racontait au quotidien ses faits d’armes, notaient ses pensées. Voilà donc que l’on publie aujourd’hui un texte inédit du Che : son Journal d’un combattant qui retrace ses années de combat dans la Sierra Maestra (1956-1958).

Ce dimanche, la chaîne France 4 a diffusé les deux premiers épisodes de la série Journal d’une ado hors norme (My Mad Fat Diary). Les jours prochains on pourra découvrir la suite, souvent à des heures tardives mais le replay pourra alors jouer tout son rôle. A commencer par pouvoir regarder le lancement de cette série si vous êtes passés à côté.

C’est l’été et avec lui sortent tous les romans qu’il sera bon de lire en vacances. Le livre de Thomas Raphaël Pour un soir seulement, Journal (sexuel) d’une ex-petite moche en fait partie. Ce texte met en situation une jeune femme qui s’appelle Julie et apprend le 4 janvier 2014 (elle fait une chute le 31 décembre dans sa salle de bain et s’ouvre le crâne) qu’elle est atteinte d’un anévrisme au cerveau. Elle doit se faire opérer le plus rapidement possible puisque le pronostic vital est engagé. La veille de son intervention, elle modifie l’annonce qu’elle avait écrite sur Meetic et remplace « pour la vie » par « pourun soir seulement ». En moins de deux heures, elle reçoit 154 messages.

« Mon père est atroce, ma mère est atroce, mes sœurs aussi, et moi je suis la pire de tous. En plus, je m’appelle Aurore. » Immersion dans l'horrible monde d'une adolescente de 13 ans, Aurore, avec Jamais Contente, d'Émilie Deleuze, adapté du roman Le journal d'Aurore de Marie Desplechin.

C'est la nouvelle qui a fait sourciller tout un chacun hier. Quittant Libération, Nicolas Demorand prendrait donc sa place sur le plateau du Grand Journal qu'animera Antoine de Caunes. 

Depuis la sortie, en 2007 aux Etats-Unis du premier tome du Journal d'un dégonflé, le succès de cette saga est allé sans cesse en augmentant. L'auteur de ces livres illustrés, l'Américain Jeff Kinney, a même réussi à faire du huitième tome le livre imprimé le plus vendu en 2013 aux Etats-Unis, rapporte France Info.

La tradition retrouve un semblant de popularité pendant la période estivale, mais force est de constater que la correspondance n'apparaît plus en première position quand il s'agit de communiquer des nouvelles à ses proches. Pour autant, l'exercice a ses adeptes, et le professeur d'écriture britannique Jon McGregor a créé une plateforme pour les réunir.

La publication d'une reproduction du journal intime du prêcheur et militant noir américain, The Diary of Malcolm X, coédité par le journaliste Herb Boyd et la troisième fille de l'activiste Ilyasah Al- Shabazz, devait intervenir ce 14 novembre. La voici désormais sous le coup d'une ordonnance d'interdiction temporaire. Celle-ci a été prolongée vendredi par la cour fédérale de Manhattan, contre la maison éditrice du livre, Third World Press, en raison d'une plainte émanant d'une corporation représentant les héritiers de l'homme politique.

Le journal de Spirou, consacré à la bande dessinée, en a vu du pays, depuis son lancement en 1938. Pour y voir plus clair, Christelle et Bertrand Pissavy-Yvernault publient, chez Dupuis, La Véritable Histoire de Spirou (1937-1946), avec 312 pages en couleurs (le tout pour 55 €). Mais il aura fallu des mois d'enquête pour arriver à la réalisation d'une telle anthologie.