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 Alexandre Soljenitsyne

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Critique littéraire

Alexandre Soljénitsyne

Voici la biographie la plus complète à ce jour du grand écrivain russe. Né en 1918, orphelin de père, élevé dans la pauvreté, Alexandre Soljénitsyne fit de brillantes études de mathématiques, physique, histoire, littérature et philosophie. Décoré de l'Armée rouge pendant la Seconde Guerre mondiale, il est arrêté en 1945 pour avoir critiqué Staline, et condamné à huit ans de camp de travail. Après quatre autres années de relégation, il est réhabilité en 1957. En 1962, Khrouchtchev autorise la publication d'"Une journée d'Ivan Denissovitch", mais à partir de 1965, toutes ses oeuvres sont interdites en Union soviétique. Passées clandestinement à l'Ouest, elles sont aussitôt traduites dans plusieurs langues étrangères : "le Premier Cercle", "le Pavillon des cancéreux", de nombreuses nouvelles, enfin l'"Archipel du Goulag", qui lui vaut d'être arrêté en 1974, puis déchu de la citoyenneté soviétique et expulsé. Prix Nobel de littérature en 1970, Soljénitsyne a vécu vingt ans aux Etats-Unis où il a poursuivi la rédaction de sa gigantesque fresque historique commencée en 1936 : "la Roue rouge". Il a regagné en mai 1994 sa patrie, où il est mort (à Moscou) en 2008. Lioudmila Saraskina a eu accès aux archives personnelles de Soljénitsyne, qui lui a également accordé de nombreux entretiens. Il en résulte une biographie passionnante, qui ne manque ni d'action ni de rebondissements haletants et se lit comme le grand roman du combat littéraire et moral contre l'ordre totalitaire. Chaque épisode fourmille de détails qui introduisent le lecteur dans l'univers de celui qui restera comme le géant des lettres russes de la seconde moitié du XXe siècle.

10/2010

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Sciences politiques

Alexandre Soljénitsyne. En finir avec l'idéologie

" C'est avec le cœur pur et une intelligence de bonne foi, écrit Alain Besançon dans son avant-propos, que Daniel Mahoney est parti à l'assaut du massif soljénitsynien. " De fait, son essai original et chaleureux rend justice à la réflexion politique de Soljenitsyne, riche de nuances et d'humanité. Contrairement à ce qu'ont affirmé les élites soi-disant progressistes en Occident, le prix Nobel de littérature ne condamne nullement le monde moderne au profit d'un conservatisme slavophile. Simplement, il se refuse à assimiler le progrès moral au développement technologique, s'inscrivant ainsi à la fois dans le grand héritage littéraire et intellectuel russe et dans la tradition de Platon et d'Aristote, de Burke et de Tocqueville. Par là, il a été le plus éloquent pourfendeur de l'idéologie qui a endeuillé le XXe siècle, et son message n'a rien perdu de son actualité pour une humanité en quête de sens. Alexandre Soljenitsyne est décédé le 3 août 2008 alors que l'ouvrage de Daniel J. Mahoney était sous presse.

08/2008

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Critique littéraire

Alexandre Soljenitsyne, sept vies en un siècle

Cette biographie a un parti pris : s'appuyant sur un corpus de plus de 15 000 pages, depuis Une journée d'Ivan Denissnvitch, L'Archipel du Goulag jusqu'à La Roue rouge, elle laisse l'écrivain évoquer lui-même les étapes d'une vie qui couvre tout le siècle passé. Sept vies au total. Ce fut tout d'abord sa jeunesse dans la Russie stalinienne, avec déjà la passion de l'écriture, puis la terrible guerre contre les Allemands. Vint ensuite le Goulag, dont il fut huit ans le prisonnier, puis le conteur et le grand mémorialiste. Il devait connaître la terrible vie de l'écrivain clandestin et du cancéreux échappant de justesse à la mort - puis celle de l'écrivain porté aux nues par les autorités avant d'être obligé de mener dans la dissidence, souvent aux côtés de Sakharov, un combat dangereux et épuisant pendant onze années. Vint ensuite l'exil en Occident où il conforta, envers et contre tout, sa vision de l'homme., du monde et de l'histoire. En parallèle, il continuait sa longue recherche sur les causes des malheurs de sa patrie, notamment avec La Roue rouge. Ce fut enfin, comme il l'avait prévu, le retour au pays, rendu possible grâce aux bouleversements planétaires auxquels il avait contribué. Puis la mort sur cette terre russe qu'il aimait tant... Cette biographie se veut aussi une "histoire française", car plus que partout ailleurs les écrits de Soljenistsyne ont contribué ici à la faillite de l'idéologie communiste. Olivier Rolin résume très bien cette particularité : "Pour moi, le "Goulag" est une des grandes bornes tragiques du XXe siècle. Même si je suis français, c'est mon histoire". A quoi on ajoutera cette réponse de Bernard Pivot, questionné sur l'invité d'Apostrophes qui l'avait le plus impressionné : "Soljenitsyne, j'ai le souvenir d'un géant". Un Victor Hugo qui aurait connu le bagne !

10/2011

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Critique littéraire

Correspondance avec Alexandre Soljenitsyne et Nadejda Mandelstam

Libéré en 1951 après avoir traversé l'expérience des camps les plus durs du stalinisme (notamment les terribles gisements d'or de la Kolyma), Chalamov entreprend avec une ardeur farouche de renouer — à travers son oeuvre, mais aussi grâce à une foisonnante correspondance — les liens rompus avec la vie et la création. L'interlocuteur privilégié est d'abord Alexandre Soljenitsyne. Chalamov confronte, avec celui qui défia aux yeux du monde le système communiste, sa vision de l'internement concentrationnaire. Il rend hommage à Une journée d'Ivan Denissovitch qui vient alors de paraître, mais il n'en dispute pas moins avec son auteur de tous les détails qui font la force, la vérité du témoignage et la nouveauté d'une écriture. Jugeant cette terrible traversée comme un temps absolument funeste, il définit ce que signifie dès lors à ses yeux écrire sur les camps et fait ainsi apparaître, entre lui et le grand prophète slavophile, une fracture qui est encore aujourd'hui au coeur d'une vive polémique. Dans ses échanges avec Nadejda Mandelstam (la compagne fidèle du grand poète), Chalamov exprime son enthousiasme pour son livre Contre tout espoir, large fresque parcourant le monde artistique du XXe siècle russe. Ainsi naît une grande amitié, dont témoignent ces lettres. Quelques envois à des amis du camp viennent compléter le volume.

04/2019

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Critique littéraire

Agent de Soljénitsyne

"Georges Nivat m’ayant demandé, en vue d’une exposition, quelques feuillets sur mes relations agent/auteur avec Alexandre Soljénitsyne sur quelque trente-cinq ans, je me suis pris à relire nos échanges épistolaires au long de cette période. Les pages qui suivent, ni mémoires ni essai, plutôt montage de citations, de commentaires, de bribes de souvenirs, résultent de cette relecture d’un passé au service d’un grand homme et d’une grande œuvre": ainsi Claude Durand rédige-t-il l’avant-propos d’un ouvrage dont le titre sec dément le contenu à proprement parler extra-ordinaire. De l’automne 1974 –date à laquelle Soljénitsyne confie à son éditeur français (le tandem Paul Flamand/Claude Durand) le soin de prendre en mains l’ensemble de son œuvre dans le monde entier– à nos jours, la variété des activités ici racontées, au service d’un homme d’une trempe exceptionnelle, forment la trame romanesque de la narration. Cela va du combat pour mettre en cohérence les droits de traduction d’une œuvre protéiforme dans plus de trente langues à la lutte pour imposer à tous des exigences de qualité d’un auteur particulièrement vigilant. Des démêlés judiciaires opposant l’écrivain à tous ceux qui cherchent à le disqualifier lors de son arrivée en Occident au perfectionnement incessant d'une œuvre enrichie et précisée au fil des ans. Dans ce récit d'un combat sans fin, pointe sous le portrait d'un géant plus vrai que nature l'autoportrait en creux d'un agent en "duettiste" d'exception, dont on devine qu'il doit beaucoup au premier de son goût du secret et de sa passion du pugilat.

09/2011

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Histoire internationale

Deux siècles ensemble (1795-1995). Tome 1, Juifs et Russes avant la Révolution

Dans mon travail d'un demi-siècle sur l'histoire de la révolution russe, je me suis heurté plus d'une fois au problème des relations entre Russes et Juifs. Son dard s'enfonçait à tout bout de champ dans les événements, la psychologie des hommes, et suscitait des passions chauffées à blanc. Je ne perdais pas espoir qu'un auteur me devancerait et saurait éclairer, avec l'amplitude et l'équilibre nécessaires, cet épieu incandescent. Mais nous avons plus souvent affaire à des reproches unilatéraux : soit les Russes sont coupables face aux Juifs, pire, le peuple russe est perverti depuis toujours, cela nous le trouvons à profusion ; soit, à l'autre pôle, les Russes qui ont traité de ce problème relationnel l'ont fait pour la plupart avec hargne, excès, sans vouloir même imputer le moindre mérite à la partie adverse [...]. J'aurais aimé ne pas éprouver mes forces sur un sujet aussi épineux. Mais je considère que cette histoire - à tout le moins l'effort pour y pénétrer - ne doit pas rester " interdite ". L'histoire du " problème juif " en Russie (en Russie seulement ?) est avant tout d'une exceptionnelle richesse. En parler signifie entendre soi-même des voix nouvelles et les donner à entendre au lecteur. (Dans ce livre, les voix juives vont retentir bien plus souvent que les voix russes.) Mais les tourbillons du climat social font que l'on se trouve communément sur le fil du rasoir. On sent peser sur soi, des deux côtés, toutes sortes de griefs et d'accusations, plausibles aussi bien qu'invraisemblables, qui vont en s'amplifiant. Le propos qui me guide au fil de cet ouvrage sur la vie commune des peuples russe et juif consiste à chercher tous les points d'une compréhension mutuelle, toutes les voies possibles qui, débarrassées de l'amertume du passé, puissent nous conduire vers l'avenir. A. S. Voici le premier des trois tomes de Deux siècles ensemble qui couvre la période allant de la fin du XVIIe siècle à la veille de la révolution de 1917.

03/2002

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