économie de la tristesse

Anne Frank a connu un destin tragique, mais son journal a fait les beaux jours de l'édition : à l'approche des commémorations à la mémoire des déportés dans les camps de détention et d'extermination nazis, les exploitations en tout genre se multiplient. La Fondation Anne Frank et la Maison Anne Frank se livrent une bataille autour de la gestion de l'oeuvre.

Un livre blanc. La neige, comme héroïne. Le silence qu'elle répand. Le vent qui l'anime et la malmène ; elle virevolte et entraîne le lecteur dans son tourbillon. Le froid qui la transforme en glace, conduit au désarroi, au chagrin, à la folie, à l'abandon, à la solitude et à la mort,  et pétrifie le lecteur transi. Une blancheur éblouissante où les fantômes s'attardent, où la réalité vacille lorsque la rudesse de l'hiver oppresse et agresse. Une blancheur triste, dévoreuse d'hommes qui illumine pourtant chaque page de ce roman. Un blanc majestueux et pur.

États Unis de la Terre, en 2109 ! Bruna Husky, la réplicante de combat est réveillée en sursaut par des tambourinements à sa porte. Des larmes sous la pluie de Rosa Montero (trad. Myriam Chirousse) porte un tout autre regard sur les machines...

ESSAI – Génie ou visionnaire, ou tout bonnement pourfendeur des temps modernes, sans pour autant se prévaloir de la figure mythique du héros ; le personnage demeure inclassable à bien des égards, voire parfois irritant et dérangeant. Il est partout, là où on l’attend le moins en agitant comme une fée de bon augure sa sempiternelle baguette magique.

En 1954, Françoise Quoirez, plus connue sous le nom de Sagan, jeune fille des quartiers bourgeois, publia son Bonjour tristesse, aux éditions Julliard. Le roman d'une future icône encore inconnue, n'allait pas tarder à faire scandale et rencontrer un grand succès en librairies. La maison d'édition célèbre cette année le soixantenaire du best-seller, en publiant ce lundi une réédition identique à l'originale, avec couverture blanche et liseré vert.

Cette année est celle des commémorations autour de Françoise Sagan : la publication de Bonjour tristesse, le premier roman de l'auteure, qui avait alors pioché chez Eluard un vers qui en donna le titre, a été publié il y a 60 ans. Mais également son décès, le 24 septembre 2004. 

AVANT-PARUTION – Édouard Dumortier, fondateur de la start-up nantaise AlloVoisins, revient à travers son premier ouvrage Le futur de l’économie collaborative, sur les limites de notre modèle économique traditionnel. Il évoque aussi l’accélération de l’économie collaborative à l’heure de la crise sanitaire et économique. 

Bonjour Tristesse, le plus grand succès de Françoise Sagan, a connu nombre d'adaptations, mais c'est celle d'Otto Preminger qui reste la plus populaire. Le film sorti en 1958 sera disponible en Blu-Ray et DVD en version restaurée le 23 novembre 2016.

En 1954 sortait le premier livre de Françoise Sagan, Bonjour tristesse, un titre emprunté d'un vers de Paul Eluard. Quant au pseudonyme que choisit Françoise Quoirez pour entrer dans la carrière littéraire, il vient de Proust, du prince de Sagan.

Pour la dix-neuvième année consécutive, l’association On a Marché sur la Bulle a sillonné la Picardie pour former et accompagner un jury de jeunes lecteurs (issus de lycées professionnels, techniques et agricoles) dans un travail de lecture et d’analyse de bandes dessinées.

Face à la perte incommensurable que constitue l'incendie de l'Institut d'Egypte au Caire, Frédéric Mitterrand a fait part de « sa grande tristesse face à la perte de nombreuses archives et d'ouvrages historiques d'une valeur patrimoniale inestimable », précise le ministère de la Culture et de la Communication dans un communiqué.

Le meilleur de Jean-Paul Enthoven : mélancolie n'est pas tristesse

En 1954 sortait le premier roman d'une jeune effrontée, Bonjour Tristesse. Soixante ans après, les éditions Stock fêtent les 60 ans de l'entrée en littérature de Françoise Sagan (voir notre actualitté).

Alain Rey a été interrogé par le ministère de la Culture, alors que sort le Dictionnaire historique de la langue française ce 20 octobre. Une édition augmentée et enrichie, à découvrir comme une sorte de roman traversant les idées et les mots. 

#PrixInstant23 – La librairie qui a créé le prix de L'Instant a annoncé sa première et sa seconde sélection, réduisant ainsi la compétition à cinq romans. En collaboration avec ActuaLitté, les membres du jury nous présentent une critique de ces cinq œuvres. L'aventure continue avec le roman de Jean-Baptiste Maudet, Tropicale tristesse. Chronique cosignée Caroline Laurent et Gilles Plu.

Pour apporter son plein soutien aux libraires, le syndicat national de l'édition vient de mettre en place une grande campagne, pour que les lecteurs sachent que « l'avenir et la fréquentation des librairies » doivent être au coeur des préoccupations de tous.

L'Université Paris-Dauphine vient de publier la dixième édition de son baromètre trimestriel de l'économie numérique, réalisé avec Médiamétrie, sur les attentes et comportements des Français dans le domaine de l'économie numérique. Cette dixième édition porte tout particulièrement sur l'enseignement numérique réalisé à l'appui des nouvelles technologies, en classe ou à distance.

La formule de Marc Andreessen a fait des ravages : « Pourquoi les logiciels ont mangé le monde ? » Concise, fulgurante, cette conclusion observait tout simplement le mouvement en cours. Les start-ups montées sur internet dévorent littéralement la toile, et notre quotidien. Dévorent, ou facilitent, c’est selon, mais explorent la Share Economy, l’économie du partage. Sauf que, qui partage quoi ? 

Le sujet avait été évoqué durant la Commission des affaires culturelles de l'Assemblée nationale : pourquoi ne pas sanctionner par une TVA plein pot l'offre de livres numériques des écosystèmes propriétaires ? Attendu que ces derniers vendent une licence d'utilisation, et non un fichier numérique, il serait bon de les distinguer. Et de ce fait, de faire la part belle aux offres sans DRM, et ouvertes. En somme, interopérables.

Voilà plus de trois mois que l'Espagne a procédé à une hausse de son taux de TVA, et les premiers bilans s'affichent dans la presse, montrant comment et combien cette mesure a affecté l'économie espagnole. Tant pour les consommateurs, que, par conséquent, sur le commerce, plus globalement. C'est que l'impôt indirect n'épargne personne. Et sanctionne tout le monde. 

Ils sont six à se partager quelques instants de vie, où tous se croisent, sans jamais vraiment se rencontrer. Paul, Monsieur Armand, Lucie, Louis et son papa, et Irina cohabitent, dans la même rue. Monsieur Armand propose des livres, depuis son rez-de-chaussée, où Paul vient chercher des lectures. Louis et son papa vivent dans un étrange silence, depuis la mort de la maman. Quant à Lucie, elle travaille encore, malgré son vieil âge, toujours au black. Et elle est sans le sou. Et Irina... elle irradie les journées de Monsieur Armand, qui tarde à se déclarer...

Peu importe le parti politique auquel on appartient pour s'adresser à Jacques Attali qui, depuis déjà des décennies, joue les grands conseillers de la République. Cette fois, c'est le ministre de l'Economie Pierre Moscovici qui fait appel à ses services en lui demandant de plancher sur la dimension économique de la francophonie, rapporte l'AFP.

Le 16 mars 1931, André Gide écrit dans son journal: Ce soir, je trouve sur la table du salon de l'hôtel dans un supplément de l'Illustration de 1928 une nouvelle de Duvernois (...) Décidément, je n'ai pas à être confus d'avoir loué un auteur capable de pages aussi exquises. Quelle grâce et quelle netteté dans le dialogue! quelle fantaisie et quelle justesse de ton! et quel curieux mélange de cocasserie et de poésie! Gide, quelques années avant, avait lu "Edgar" (1919) de Henri Duvernois et en avait été ravi.

La place des bibliothèques dans le « Plan de développement de l'économie numérique »

Le plan de relance de l'économie s'intéresse à la culture

BONNES FEUILLES – Un soir, sur un coup de tête, Jeanne Beaulieu décide de tout plaquer et de partir. Ce sera l’Amazonie, l’aventure... Mais pas forcément celle qu’elle imaginait. 

#PrixInstant23 – L'objectif du Prix de l'Instant est de reconnaître, chaque printemps, un roman francophone publié dans l'année en cours, mais qui est malheureusement passé inaperçu. Cette année, c'est le roman de Jean-Baptiste Maudet, publié au Passage, qui en portera le message.

Économie : La littérature classique vient à la rescousse