étude pilote prêt numérique

Un nouveau service, complétant celui de la vente au détail de livres numériques, sortirait chez Kobo. Un programme offrant aux bibliothèques d'acheter des appareils de lecture numérique directement au marchand canadien, qui serait ensuite proposé en prêt pour les usagers. 

Présentée pour la première fois il y a près d'un an, l'offre Prêt Numérique en Bibliothèques, ou PNB, par Dilicom sera très prochainement expérimentée dans plusieurs établissements. Parmi ces derniers, la bibliothèque municipale de Grenoble, où Annie Brigant, directrice adjointe et chargée du numérique et des services aux publics, nous a détaillé la mise en place du service.

En 2012, deux études sur l'introduction des livres numériques dans les bibliothèques et les librairies indépendantes ont été menées pour la partie francophone de la Belgique, à l'instigation du Service général des lettres et du livre. Ce sont les sociétés de consultance DoXulting et AppEpaper qui ont réalisé ces études. Un lien vers les rapports de l'étude de la société AppEpaper (qui a été effectuée en aval et reprend donc les résultats de l'étude de DoXulting) vous est proposé en fin de billet, mais j'aimerais d'abord évoquer ici les principaux résultats qui émergent de ces études.

Le Conseil des Bibliothèques Urbaines du Canada (CBUC) travaille, avec des partenaires, sur un projet pilote canadien pour augmenter le contenu d'ebook pour les utilisateurs. Après une publication de demande de renseignements (RFI) auprès de diverses firmes technologiques intéressées, c'est l'heure du « bilan ». Le projet pilote devrait être lancé en janvier 2013.

Le groupe comptait encore parmi les réticents au prêt de livres numériques dans les établissements publics, mais désormais, Simon & Schuster ouvrira son programme de prêt avec la New York Public Library, la Brooklyn Public Library ainsi que la Queen Library. Les modalités proposées ont quelque chose de particulièrement restrictif, à ce titre.

Ce qui ressemblait à des bruits de couloirs commence à prendre forme : derrière le conflit qui oppose éditeurs et bibliothécaires, se tapirait en effet Amazon. Le vice-président senior de Bibliotheca, Tom Mercer, met le doigt non sur la couture, mais bien là où ça fait mal. Le prêt de livres numériques, une affaire de lobbying ?

Pour lutter contre la contrefaçon, un service danois a vu le jour, portant sur le prêt de livres numériques dans les bibliothèques publiques. Il était jusqu'à lors possible de charger sa tablette ou son smartphone avec les livres empruntés, mais également de le télécharger depuis son ordinateur, pour charger son lecteur ebook. Une solution mise en place pour... lutter contre la distribution illégale des oeuvres.

Le réseau des bibliothèques italiennes a su s’adapter aux urgences de la pandémie : le nombre de prêts numériques a remarquablement augmenté au printemps dernier et l’extension généralisée du système de prêt à domicile sera bientôt effective pour plusieurs établissements. 

En pleine discussion entre députés et sénateurs autour du projet de loi sur les oeuvres indisponibles du XXe siècle, le ministère de la Culture et de la Communication vient d'ouvrir un appel d'offres pour une étude sur l'offre commerciale de livres numériques, « à destination des bibliothèques de lecture publique ».

Passant en revue les marchés émergents de l'Europe, du Brésil, de la Chine, de Russie et du monde arabe, autant que ceux, déjà installés, des États-Unis et du Royaume-Uni, le rapport Global ebook est désormais disponible au téléchargement.  

Pour disposer d'un petit aperçu de ce que l'on peut savoir du marché du livre numérique actuellement outre-Atlantique, on pourra toujours se reporter à cet exercice d'infographie, présenté par The Content Wrangler. 

Les réflexions et échanges se poursuivent chez nos voisins belges quant à la mise en place d'un système de prêt d'ebooks dans les établissements publics. Cette solution, dont on attend en France, au travers du projet Prêt Numérique en Bibliothèque, les premiers pas, fait l'objet d'une attention toute particulière entre institutionnels et professionnels.

L'enthousiasme américain pour les livres numériques continue d'évoluer, dévoile une nouvelle étude réalisée par Harris Interactive, en mars dernier. Ayant sondé 2234 adultes, elle montre que 54 % des personnes lisent actuellement des livres numériques - un résultat qui détonne, en regard des 28 % de l'étude présentée par Pew Research en janvier dernier. En revanche, se conforte l'idée qu'un amateur de numérique achète bien plus de livres, près de deux fois plus. 

Le marché du livre numérique connaît un intérêt plus particulier de la part des enfants et des jeunes adultes, comme le montre une nouvelle étude. Si les adolescents se mettent à adopter la lecture numérique, ils ne la considèrent pas comme un environnement social, et pensent surtout qu'il existe encore trop de limitations sur le partage des oeuvres.

La croissance de l'industrie du livre en Amérique latine, pour le secteur numérique, est prometteuse. Si le marché ne pèse que 1 % du chiffre d'affaires actuel, on s'attend à ce qu'il pèse entre 10 et 15 % d'ici 2020. Autrement dit, demain. Avec 500 millions de locuteurs en langue espagnole, le marché est plus que séduisant. 

Octavio Kulesz est un philosophe et éditeur argentin qui a mené une étude en 2011 consacrée à l'édition numérique dans les pays en développement. Pour notre numéro spécial, consacré au livre numérique dans l'hémisphère sud, Lettres numériques est parti à la rencontre de ce spécialiste des phénomènes digitaux dans des régions aussi diverses que l'Amérique latine, le monde arabe, la Russie, l'Inde ou la Chine.

Le PILEN, Partenariat interprofessionnel du livre et de l'édition numérique, vient de confier à l'institut de sondage Ipsos le soin de réaliser un sondage auprès de la population des lecteurs de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Cette étude ciblait quatre points principaux : mesurer l'attractivité du livre numérique ; évaluer les marchés du livre en ligne qui échappent à l'étude des circuits traditionnels soutenus par la FWB (librairies physiques, bibliothèques publiques) ; estimer le budget moyen consacré à l'achat de livres imprimés et numériques ; identifier les canaux de distribution. Lettres Numériques vient de nous en dévoiler l'intégralité. 

Le système de licence est-il viable en bibliothèque ? Comment rémunérer les auteurs ? La mise en place d'une exception au titre du droit de prêt numérique est-elle envisageable ? Le prêt simultané cassera-t-il la chaîne du livre ? Autant de questions auxquelles Valérie Barthez, directrice juridique du Centre français d'exploitation du droit de copie, tentera de répondre.

L'élargissement de l'offre commerciale en livres numériques et la popularité en hausse de ce format de lecture ne pouvaient pas laisser l'ebook en dehors des bibliothèques. Après quelques années de refus complet par les éditeurs, par crainte de la cannibalisation des ventes, les gouvernements européens et organisations représentatives se sont attelés à la tâche : proposer une offre de prêt à même de satisfaire tout le monde.

Si les bibliothèques françaises commencent à accueillir l'offre de prêt numérique portée par les éditeurs, PNB, l'Allemagne n'est pas en reste. Sur un même modèle que l'Hexagone, c'est-à-dire le paiement de licences qui instituent un certain nombre de prêts possibles, avant expiration et potentiel renouvellement par l'établissement concerné. En complément, les éditeurs allemands réclament une redevance de 1 € par prêt.

Le prêt numérique est devenu en quelques années un élément attendu par les usagers dans les bibliothèques publiques. Et au Québec, les établissements de prêt sont à présent équipés à 90 % pour proposer ce service, rapporte Le Devoir. Mais, en parallèle, la naissance du numérique dans les bibliothèques amène à repenser l'espace de ces lieux.

Le Consortium Couperin, en charge des évaluations, des négociations de et l'organisation d'achat de ressources pour les bibliothèques universitaires a diffusé le 14 mars dernier un communiqué concernant le projet Prêt numérique en bibliothèque. Alors que la ministre de la Culture a consacré l'année 2014 comme dédiée aux établissements de prêts, tout porte aujourd'hui à croire que PNB sera la grande avancée, en permettant le prêt d'ebooks aux usagers. Couperin a toutefois quelques réserves. 

DÉCRYPTAGE – Le 27 novembre 2017 s’est tenue à la bibliothèque Françoise Sagan, à Paris, une réunion de l’ABF Île-de-France, au cours de laquelle est intervenu Lionel Maurel pour faire le point sur le prêt numérique en bibliothèque. Ayant été convié, j’ai pu suivre cette présentation synthétique et éclairante.

Le 15 mars, la filiale divibib du groupe allemand ekz annonce se tourner vers la start-up française TEA et sa solution de gestion des droits numérique interopérable CARE (Content & Author Rights Environment) pour gérer son système de prêt numérique, afin d’améliorer ses services aux bibliothèques.

Le service de prêt numérique OverDrive, proposé par le groupe Rakuten aux bibliothèques et écoles américaines, vient d'annoncer l'ajout à sa marketplace de titres signés Marvel Comics. 

2020, année du livre, peut-être, mais du livre numérique, certainement, et de son comparse, le livre audio. Les bibliothèques publiques, au cours de l’an passé, ont assisté à une explosion des prêts numériques, constate OverDrive. Le service constate que 102 établissements partenaires ont franchi la barre toute symbolique du million de prêts effectués. Et la palme revient à la Toronto Public Library, avec 8 millions, tous formats confondus.

Covid un jour, Covid toujours ? Les signes avant-coureurs d’un redémarrage de l’épidémie commencent à préoccuper les pouvoirs publics. Modéré, ce redémarrage tiendrait surtout aux températures qui chutent et à l’efficacité diminuant des vaccins de début d’année. Moralité, les éditeurs américains décident de prolonger leurs offres pour les bibliothèques.

Les vacances ont sonné depuis quelques semaines maintenant, et chacun semble retrouver le goût de la lecture. Les plus avisés ont chargé abondamment leur liseuse, les plus méthodiques ont soigneusement bondé leur valise de livres papier. Ou l’inverse, voire les deux. Reste que les bibliothèques, en cette période, ont l’ebook docile.

En Belgique flamande, le projet Bibnet portait tous les espoirs, pour le prêt de livres numériques dans les bibliothèques du pays. Un programme pilote avait été lancé en avril 2014, et devait s'étendre sur un an, dans 200 établissements environ. L'échéance approche, et le bilan est très mauvais : l'application Android et iOS rencontre des problèmes techniques inattendus.

La société Chapitre.com vient de signer un partenariat avec AREVA, devenant par là le fournisseur exclusif pour l'ensemble de ses centres de documentation. Ce sont ainsi 160 bibliothèques scientifiques et techniques, ainsi que des bureaux documentaires qui accéderont à l'offre numérique et papier proposée par Chapitre. Mais pas que.