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1941

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Littérature française

1941

Tout commence dans la chaleur de l'été 1978. Un normalien en vacances s'amourache d'une séduisante jeune femme dont le père, Pierre Bordeaux, ambassadeur à Rome lui apparaît vite comme l'incarnation de cette manière déterminée et élégante qu'ont eu certains résistants de dire non à l'occupation allemande. Il l'interroge sur son passé et tombe alors sur une énigme : Pierre Bordeaux était à Vichy en 1941. Qu'y faisait-il ? Agent double ? Rond de cuir pour le Maréchal ou espion dormant de la résistance ? Voici que l'ambassadeur Bordeaux nous donne à lire sa chronique de l'année 1941 : Du temps où la France ressemblait à un paysage d'automne. Attaché d'Ambassade en 1938, Pierre Bordeaux est nommé dans un Madrid franquiste et calciné, loin de la drôle de guerre. Il voit la France qui capitule. Réclamé à Vichy par le directeur du cabinet civil du Maréchal, contacté par un gaulliste en imperméable, Bordeaux le faux-naïf va devoir ruser dans cette ville de cure, où règne un gouvernement aux airs d'opérette. Jusqu'à la rencontre avec Carla, journaliste cosmopolite et espionne, certes, mais qui le guidera du bon côté de l'espoir. Vichy vu par Lambron ? C'est une farce et une tragédie. C'est une capitale en miniature où l'on noie des complots dans un verre d'eau, c'est un labyrinthe de faux amis où Pétain vous hypnotise de son oeil bleu. Un slalom mortel dans les couloirs de l'Hôtel du Parc entre Benoist-Méchin et Giraudoux, Ionesco et Darlan, le Khédive et Rubirosa, les cagoulards et les speakers de Radio-Vichy. Une ville folle de rumeurs. Cruel et moqueur, Marc Lambron démontre qu'il y avait là, entre un homme et une femme, assez de passion pour que brûle toujours la mèche de la liberté.

09/1997

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Sciences historiques

Billom 1941-1943

Les résistants les plus actifs de l'Armée secrète et le Premier Corps franc d'Auvergne opéraient sur l'ensemble de l'Auvergne. Face à eux, les services de renseignement et de sécurité nazis, commandés par Hugo Geissler, exerçaient leur répression à une échelle interrégionale. Les criminels de guerre sont comme les criminels de droit commun. Ils ont un mode opératoire particulier. Enquêter sur Billom (Puy-de-Dôme) peut permettre de comprendre les rafles de Murat (Cantal), mais aussi celles de Saint-Maurice (Puy-de-Dôme) ou d'ailleurs. Il est nécessaire d'enquêter et de travailler sur une grande échelle, en décloisonnant et en reliant les faits. La préparation et les enquêtes sur ce livre ont été une véritable aventure pleine de pistes suivies, de découvertes et de rebondissements. Ainsi apparaissent au grand jour des visages et des histoires de personnes dont on ignorait pratiquement tout, qui n'avaient rien dit à leurs proches, dont les noms étaient manquants, mal orthographiés ou sobrement gravés sur la pierre.

12/2013

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BD tout public

Abstraction (1941-1968)

Après Branchages et Panorama du Feu, Abstraction (1941-1968) représente la version livre d'un travail exposé à la biennale d'Art Contemporain du Havre (mais contrairement aux deux ouvrages précédents, il ne s'agit pas là d'un tirage numéroté). Abstraction (1941-1968) poursuit les réflexions de Gerner autour des bandes dessinées populaires de l'époque de la Guerre Froide, et ajoute à cette exploration une question esthétique qui rejoint les enjeux de l'expressionnisme abstrait américain de ces mêmes années 50-60.

04/2011

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Correspondance

Correspondance 1941-1958

"A mesure qu'on avance en âge, les idoles changent et se déforment, vous êtes resté le même pour moi." L'idole ? Georges Nicole (1898-1959), critique de poésie renommé et professeur au collège de Nyon. L'admirateur ? Son élève Yves Velan (1925-2017), futur écrivain au parcours hors du commun. Leur correspondance s'ouvre au début des années 1940 sur La Côte lémanique. Alors que Velan vient de perdre son père, Nicole l'entoure d'une sollicitude durable : à la fois figure paternelle de substitution et mentor, il accompagne le romancier durant ses années de formation, au fil d'un échange qui permet au lecteur de plonger dans la genèse d'une oeuvre toute d'exigence et de rigueur. Aux antipodes l'un de l'autre à bien des égards, Georges Nicole et Yves Velan sont pourtant liés par une connivence profonde, fondée sur leur affection mutuelle, le partage de leurs tourments existentiels et un amour viscéral pour la littérature. Correspondance établie, annotée et présentée par Océane Guillemin, responsable de recherches au Centre des littératures en Suisse romande de l'université de Lausanne.

06/2022

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Correspondance

Correspondance 1941-1944

Paris, 1941 : "la température est gravement malade" , ironise Jean Tardieu avec les termes imposés par la censure dans les cartes interzones. A Francis Ponge, exilé au sud de la ligne de démarcation, il raconte à mots couverts son quotidien fébrile, tiraillé entre poésie et ravitaillement. Dans cette insolite correspondance, provoquée par le désordre de la guerre, émaillée d'allusions à décrypter, on peut lire le détail de leur travail poétique et leurs stratégies éditoriales, tout comme le désarroi affectif, les incertitudes professionnelles ou les privations matérielles. On peut aussi déchiffrer entre les lignes les positions politiques et tâcher de reconstituer ce qui est tu des activités clandestines. Les deux poètes sont alors engagés dans des expérimentations décisives pour leur oeuvre à venir, tandis que le paysage éditorial est bouleversé du nord au sud par l'occupation allemande. A travers leurs lettres, ce sont ainsi les réseaux parisiens et lyonnais de la littérature en guerre qui se donnent à voir. D. H.

12/2022

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Critique littéraire

Correspondance (1941-1957)

Albert Canuts et Francis Ponge se rencontrent pour la première fois à Lyon le 17 janvier 1943, en compagnie du journaliste Pascal Pia, leur ami commun. Le Parti pris des choses a paru quelques mois plus tôt, en même temps que L'Etranger. Mais Francis Ponge a lu le manuscrit du Mythe de Sisyphe dès août 1941 et, y trouvant un écho inespéré à ses propres interrogations sur l'absurde, aspire dès lors à se rapprocher de son cadet. Deux conceptions du monde se reconnaissent soeurs et s'accordent alors pour se nourrir de leurs différences, sans que soit jamais occulté ce qui les distingue au plan de l'idéologie, de l'esthétique et du tempérament. Ces lettres, que les deux écrivains échangent principalement entre 1943 et 1945, laissent ainsi entrevoir ce que fut leur amitié, si vive et justifiée en même temps que très tôt "endormie" et jamais vraiment ressuscitée. Pour Francis Ponge, elles constituent un moment essentiel de sa réflexion sur son propre travail, lui permettant de "mieux penser ce qu'il pense", alors même qu'il s'impose comme le poète d'un certain objectivisme. A Albert Camus, isolé un temps dans une convalescence prolongée près de Saint-Etienne, elles offrent une magnifique occasion de lutter contre les circonstances négatives, de reprendre des forces dans la chaleur d'une amitié nouvelle, dans les plaisirs de l'échange et de la confrontation intellectuelle. De là, ce brillant dialogue entre deux hommes pareillement soucieux des lendemains et dont l'influence sur la vie intellectuelle et morale de l'après-guerre sera décisive.

09/2013

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