Nathacha Appanah signe un premier texte dans la bien nommée maison du Mercure de France, dans cette collection Traits et portraits qui a accueilli de nombreux auteurs qui comptent, de Pierre Guyotat à Philippe Sollers, en passant par Marie NDiaye. La Mauricienne, qui a choisi le français plutôt que l’anglais, propose son ouvrage le plus intime, en forme d’hommage à ses grands-parents. Elle remonte jusqu’à son trisaïeul par l’entremise des archives de cette île de déracinés, débarqués de la terre des Dravidiens.