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Abdellatif Laâbi

Extraits

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Poésie

La saison manquante suivi de Amour Jacaranda

La Saison manquante, suivi de Amour-jacaranda : Abdellatif Laâbi revient sur le plus intime de la condition humaine. Amour et combat constitue les ferments de la quète de liberté du poète qui se fera, pour l'occasion, impertinent et, pourquoi pas, jouissif.

05/2014

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Poésie

L'arbre à poèmes. Anthologie personnelle 1992-2012

Abdellatif Laâbi est né à Fès en 1942, au temps du protectorat français au Maroc. Son père est artisan sellier, et sa mère, femme au foyer. Il sort à peine de l'enfance lorsque son pays accède à l'Indépendance. Après des études universitaires à la faculté des lettres de Rabat, il est nommé professeur de français dans un lycée de la capitale. Sa vocation pour la culture se décide tôt. Encore étudiant, il est l'un des créateurs du Théâtre universitaire marocain, qui met en scène des pièces de Bertolt Brecht et de Fernando Arrabal. A la radio nationale, il anime brièvement deux émissions littéraires. En 1966, il fonde avec un groupe de poètes et de peintres la revue Souffles, qui aura un vrai rayonnement, notamment à l'échelle du Maghreb. Au Maroc, elle jouera un rôle déterminant dans le renouvellement des formes d'expression littéraires et artistiques, ensuite dans la contestation de l'ordre social et politique qui régnait à cette époque. La revue est interdite en 1972 et Laâbi est arrêté, torturé, puis condamné à dix ans de prison. Libéré en 1980, suite à une campagne internationale en sa faveur, il quitte le Maroc cinq ans plus tard pour s'installer en banlieue parisienne. Dès lors, son oeuvre, essentiellement poétique, touche néanmoins à tous les genres : roman, théâtre, livres pour la jeunesse, écrits sur la culture, essais politiques... Pour autant, il ne renonce pas à ses engagements d'intellectuel citoyen. Ses interventions se multiplient, tant en France qu'au Maroc, contre le despotisme, les obscurantismes de tout bord, et en faveur de la dignité humaine, des libertés et du dialogue des cultures. L'anthologie personnelle qui paraît en Poésie/Gallimard a pour but d'arpenter le continent poétique d'Abdellatif Laâbi sur un trajet de plus de vingt ans et de se laisser traverser par sa parole rebelle autant que généreuse, parole " adressée ", ouverte au partage, qui apporte une réponse sans qu'il soit besoin de discourir. " Lecture roborative, souligne Françoise Ascal dans sa préface, qui lève les doutes quant au pouvoir des mots. La suspicion contemporaine à leur égard, souvent martelée par les poètes eux-mêmes, en est désarmée. La poésie de Laâbi est incarnée, vibrante de toutes les passions humaines, elle va droit à l'essentiel, n'a peur de rien, se joue des modes esthétiques, du poétiquement correct, elle témoigne avec simplicité de ce qui est complexe, elle explore sans répit la condition humaine, entre misère et grandeur pascaliennes, et souffle sur nos capacités de résistance comme sur des braises. "

01/2016

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Littérature française (poches)

Le livre imprévu

Abdellatif Laâbi s'interroge sur le parcours qui l'a mené de la médina de Fès où il est né, à sa vie actuelle, à Paris. Mémoires, journal intime, relation de voyages ou récit avec un dosage ingénieux d'autobiographie et de fiction de soi ? Laâbi, le sourire en coin, engage le lecteur à mettre ses pas dans les siens, à devenir partie prenante de l'aventure littéraire et humaine qu'il lui propose. Né à Fès, au Maroc, en 1942, Abdellatif Laâbi est écrivain, poète et traducteur. Son opposition intellectuelle au régime lui vaut d'être emprisonné pendant huit ans. Libéré en 1980, il s'exile en France en 1985. " Le Livre imprévu apparaît comme un récit libre, réunissant des réflexions politiques et littéraires. " Le Monde des livres

03/2017

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Littérature française (poches)

Chroniques de la citadelle d'exil. Lettres de prison 1972-1980, 2e édition

"Avec ces Chroniques de la citadelle d'exil, Laâbi nous donne un nouveau témoignage sur la prison. Des lettres qui sont des documents bruts, une douloureuse radiographie de la vie quotidienne dans les geôles marocaines. Pour combattre sa solitude, et dirait-on pour la nier, le prisonnier s'accroche à deux étoiles qui n'ont cessé de scintiller en lui : l'amour et le travail de l'esprit. Ce livre raconte, au jour le jour, l'histoire d'un couple interdit, déchiré : il ne leur reste que le langage, que les mots et le papier pour vivre leur passion, comme si le simple fait d'écrire l'amour le rendait encore plus absolu. Quant aux activités de l'esprit, Laâbi y a trouvé un formidable refuge : c'est un pied de nez à ses gardes-chiourme, un jardin au coeur du cachot où se rencontrent les voix fraternelles d'Aragon, de Nazim Hikmet, de Gorki, de Neruda, de Maïakovski. Jamais la vie, jamais l'intelligence ni la liberté n'ont vibré aussi fort que dans ce livre né de l'injustice et de l'oppression." André Clavel, Le Journal de Genève.

09/2012

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Poésie

La poésie est invincible

A travers La poésie est invincible, Abdellatif Laâbi proclame l'importance de la poésie, de la lire, l'écrire et de coexister avec elle. Une écriture empreinte d'humanisme et toujours soucieuse du combat à mener pour plus de justice et de liberté. - A travers La poésie est invincible, Abdellatif Laâbi proclame l'importance de la poésie, de la lire, l'écrire et de coexister avec elle : " Rien à faire j'ai beau essayer de " chasser " la poésie elle revient au galop eh oui, elle est mon " naturel " ma première langue". - Sa poésie est une poésie du présent, une célébration inconditionnelle de la vie. Abdellatif Laâbi assemble anecdotes et fragments de pensées personnelles et réaffirme les combats à mener pour plus de justice, d'égalité et de liberté? : " Comment l'un de nous un jeune homme à peine sorti de l'adolescence en arrive-t-il à bondir sur son prochain et lui trancher la tête comme ça ! " - En ces temps d'incertitude, La poésie est invincible est une note d'espoir : " Rien ne l'arrête ni la cruauté des hommes ni celle des dieux ni les rodomontades des puissants ni les verdicts irrévocables de la mort. "

02/2022

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Littérature française

Les rides du lion

Cela commence à la manière d'un journal de guerre intestine. Des voix se relaient, elles évoquent, elles s'incarnent, elles assaillent leur héros - l'homme, l'écrivain, l'amant, l'époux, le fils, l'ami, le père, le militant et même, qui sait, l'inconnu. Procès réel ou possible, il ne cesse de hanter Aïn. Comme ne le lâche pas d'une ombre un certain Hdiddane, aussi inventif que futé, caricaturiste impénitent, prompt à la réplique : faisant d'Aïn un personnage de son cru, il récrit des scènes, apostrophe, se prétend l'avocat obstiné de la fiction, cette grande tentatrice. Son " Epître sur la luxure " n'est pas la moindre de ses provocations. L'homme du journal, lui, a décidé, coûte que coûte, de mettre sa vie à l'épreuve de la vérité. Un pays peut-il en cacher un autre ? Un homme peut-il en cacher un autre ? De Paris à Rabat, sans oublier Fès, la ville natale, cette traversée des miroirs brise les images trop vite figées. Un bel exemple de littérature vécue comme aventure, une aventure dont la poésie est le diapason essentiel, relié aux convulsions du monde.

02/2001

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