Amazon Inde

« L'appareil de lecture ultime », comme le présente lui-même le e-commerçant Amazon, est désormais officiellement disponible sur le territoire indien. L'appareil de lecture pourrait bien être un argument de vente encore plus important pour la multinationale, qui fait face à une importante concurrence d'opérateurs locaux. 

Profitant de la baisse régulière des prix des outils de lecture de livres numériques, Amazon souhaite étendre son emprise sur le marché indien en mettant à disposition des lecteurs son Kindle cloud, rapporte NDTV Gadgets. Les utilisateurs pourront ainsi avoir constamment accès à leurs ouvrages, sans être obligés de les lire uniquement sur de petits écrans.

 Le plus grand revendeur en ligne s’apprête à devenir encore plus grand en ouvrant une nouvelle succursale en Inde. C’est là la seconde vague d’assauts lancés par le cybermarchand dans le pays, qui compte bien mettre un pied au pays des vaches sacrées.

En 2014, Amazon a étendu son empire jusqu’à l’Inde. S’en est suivi opération promotionnelle pendant les fêtes indiennes, section spécialement réservée aux ouvrages en tamoul ou encore test de livraison par drone dans le pays. Mais tout cela ne suffit pas au géant américain que rien ne stoppe quand il s’agit de faire du profit : implanter le livre audio en Inde est son nouveau dada. 

Quand il s'agit de vendre des produits, le ecommerçant qu'est Amazon ne rechigne devant aucun investissement. La version indienne de la boutique en ligne vient ainsi de se doter d'une section spécialement réservée aux ouvrages en tamoul, langue parlée par 74 millions de personnes, dont 61 millions en Inde. 

Alors que Jeff Bezos envisage de faire partir ses drones de livraison en direction de l'Inde, la firme américaine va avoir du pain fiscal sur la planche. Les services fiscaux du pays considèrent en effet que la société ne s'acquitte pas de ses devoirs, et surtout, qu'elle contourne la législation sur l'implantation de sociétés étrangères.

Les consommateurs indiens auront le déplaisir de découvrir une note légèrement plus salée à compter du 1er décembre, pour leurs achats dématérialisés. Musique ou ebooks seront désormais taxés à 15 % dès lors que l’achat sera effectué sur une plateforme en dehors du territoire...

Voici une importante acquisition qu’effectue Amazon en Inde : le cybermarchand a mis la main sur Westland Ltd, filiale de Trent Limited. Il s’agit de l’une des principales maisons d’édition dans le pays, comptant deux maisons et un paquet d’auteurs bien bankables.

Alors qu'Amazon poursuit tranquillement son implantation sur le territoire indien, le gouvernement de Manmohan Singh, le Premier ministre du pays, pourrait bien lui imposer des conditions synonymes d'exclusion du marché pour le site de e-commerce. Le protectionnisme, pire ennemi de la tradition monopolistique ?

Après s’être fait une place non négligeable sur le marché du livre indien, le groupe Amazon continue d’innover sur le territoire. Dernier événement en date : le groupe permet aux Indiens d’acheter des livres d’occasion sur un store particulier, service accessible depuis son site internet et son application mobile. 

Dans le même temps que son offensive de diffusion mondiale du Kindle HD, le web marchand lance aujourd'hui son service de boutiques Marketplace pour l'Inde. Avec Amazon.in, la firme de Jeff Bezos totalise sa 10e plate-forme de revente. Exigence du catalogue des revendeurs affiliés, le fonds se résume aux seuls DVD et livres dans un premier temps. Dans un communiqué de presse, le site a indiqué l'ouverture de ses ventes aux téléphones mobiles et appareils photo.

Depuis des mois, le conflit Amazon-Hachette, autour de certaines conditions contractuelles, fait couler beaucoup d'encre outre-Atlantique, et en Europe. Le ecommerçant est qualifié de censeur, parce qu'il allonge les délais de livraison sur les titres Hachette, et interdit les précommandes, afin de faire pression sur le groupe d'édition. L'édition indienne vient de faire part de soucis similaires, vis-à-vis d'Amazon, mais aussi de Flipkart.

L'arrivée du service d'autoédition Kindle Direct Publishing sur le marché indien est désormais accompagnée, comme le veut la stratégie très efficace d'Amazon, d'une offre contre laquelle les réponses des concurrents sont dérisoires. Le site de e-commerce propose en effet, sous conditions, les fameux 70 % de royalties reversés à l'auteur sur la vente des livres numériques.

La semaine dernière, le vice-président d'Amazon Paul Misener a annoncé au Congrès que l'autorisation de la Federal Aviation Administration (FAA), permettant enfin à la firme de tester un prototype de drone hors de ses labos, était obtenue trop tard. Le porte-parole a ajouté que l'appareil était déjà obsolète et que les restrictions sur le sol américain ne permettaient pas un travail de développement « sérieux ». Le géant se tourne donc vers l'étranger.

La semaine dernière, pour la première fois de son histoire, a révélé les ventes d'un de ses sites. Amazon India est apparu il y a peu sur la Toile, et doit faire face à la concurrence de Flipkart, un site de ecommerce bien installé sur le territoire. Pour rassurer les actionnaires, et attirer les clients, il fallait donc sortir le grand jeu.

La plus grande plateforme d'ecommerce d'Inde, Flipkart, vendait des ebooks depuis 2012. L'aventure aura été de courte durée et dès aujourd'hui, les livres numériques sont retirés du site. Une décision qui survient trois mois après le lancement d'une offre illimitée à bas prix par Amazon sur le territoire indien. Le marché du livre numérique étant déjà difficile à conquérir en Inde, Flipkart semble s'incliner devant cet obstacle supplémentaire. 

L'arrivée du service de lecture illimitée Kindle Unlimited sur le territoire indien relevait du secret de polichinelle : Amazon avait déployé des investissements conséquents pour s'installer sur un marché déjà servi en e-commerce, avec le local Flipkart. Mais le cybermarchand tente néanmoins un pari de taille : créer un marché pour la lecture numérique, dans un pays où Internet et les cartes de crédit sont encore peu utilisés. Et, pour ce faire, le dumping reste sa meilleure arme.

Westland, la maison d’édition indienne rachetée par le géant du commerce en ligne en 2017 à Trent LTD, filiale du groupe Tata, ferme ses portes. L’annonce a été faite aux cadres supérieurs au début du mois de février par le PDG de la branche indienne d’Amazon, Gautam Padmanabhan, prenant par surprise les auteurs et les lecteurs.

L'association des libraires indépendants du Nord-Pas-de-Calais lance un grand rendez-vous, tourné autour du livre de Jean-Baptiste Mallet, En Amazonie : infiltré dans « le meilleur des mondes », publié chez Fayard. Très bien reçu dans la presse, ce témoignage d'un journaliste en totale immersion donne ici l'occasion à l'association Libr'Aire de sensibiliser aux questions liées à Amazon.

La boîte aux lettres de Mr. Read, chef de la section Antitrust du Department of Justice américain, ne désemplit pas : après une lettre de Mike Shatzkin, figure de l'édition, pour la défense du prix unique, (

L'éditeur Bloomsbury avait déjà fait une première apparition remarquée en Inde, en publiant un ouvrage sur la tradition du cricket. Une traduction de son Cricketer's Almach, la Bible pour les amateurs de ce sport était publiée en octobre 2011. Mais c'est le pays tout entier qui est désormais visé.

L'encyclopédie en ligne Wikipedia envisage de développer plus encore son implication dans les articles et le contenu pour l'Inde, durant cette année. Le président d'honneur et fondateur, Jimmy Wales a en effet assuré que plusieurs embauches sont en cours, allant dans ce sens.

Avec ses millions de lecteurs en langue anglaise, et un secteur numérique à l'état de gestation, l'Inde représente une formidable opportunité pour le marché du livre imprimé en langue anglaise.

 C'est une découverte effectuée par une équipe de linguistes américains, menée par Gregory Anderson, directeur de l'Institut des langues vivantes et des langues en danger de l'Oregon dans le nord-ouest des États-Unis et Gary Harrison.

Avec 375 millions de visiteurs mensuels, Wikipédia, l'encyclopédie participative en ligne fait partie des sites les plus visités au monde. Plus qu'une référence, un incontournable.

Une nouvelle bibliothèque numérique vient d'ouvrir en Inde, qui voit ses étagères immatérielles occupées par 15.000 titres dès aujourd'hui. Le ministère de l'Information et de la Communication, ainsi que le centre pour le développement des technologies avancées ont participé à sa conception, et le portail devrait offrir à des livres rares ou gratuits un nouveau mode de diffusion.

La société américaine a annoncé, via son blog indien, le lancement en Inde de la section « Livres » de sa plateforme Google Play. Si pour l'instant les usagers d'appareils fonctionnant sous Androïd, ordinateurs et autres iPads comme iPhones ne sont pas encore en mesure d'accéder à du contenu vidéo et musical, leur est désormais accessible un catalogue de plus de 5 millions de titres et des milliers d'auteurs locaux. Avec cette présence renforcée, la multinationale rattrape son retard pris sur Apple et son iTunes lancé en décembre dernier.