Recherche

Anneli Furmark

Extraits

ActuaLitté

BD tout public

Le centre de la terre

Axel, jeune suédois de 16 ans, se voit obligé de poisser des vacances en Islande avec sa mère et Toralf, le compagnon de cette dernière. Coincé avec les deux adultes, il prend son mal en patience, jugeant mentalement leurs paroles et leurs actes, rêvant aux occupations des autres adolescents. Alors que le trio parcourt l'île et ses paysages extraordinaires, sa nature violente et spectaculaire, Toralftente de nouer contact avec le jeune garçon renfermé... Sous le regard de Marie qui, aussi sensible que son fils, tente de maîtriser sa tendance à toujours s'inquiéter pour les siens.

08/2013

ActuaLitté

Réalistes, contemporains

Walk me to the corner

Walk Me to the corner est le nouveau roman graphique d'Anneli Furmark, l'une des voix les plus importantes de la bande dessinée suédoise. Depuis son premier livre publié en 2002, elle raconte des histoires centrées sur l'intime et sur ses personnages. Walk me to the corner est - comme le disent les protagonistes de l'histoire - une sorte de "Brokeback Mountain pour dames d'un certain âge" . Le personnage principal du récit est Elise, la cinquantaine, mariée depuis plus de 20 ans, dont les enfants ont grandi et ont déménagé. Elle tombe soudainement éperdument amoureuse d'une femme du même âge, Dagmar, également en couple, avec qui elle commence une relation. Bien que leur passion soit mutuelle, aucune des deux femmes n'est prête à quitter sa famille. Des complications surviennent lorsque le mari d'Elise tombe amoureux d'une jeune étudiante et qu'il divorce, tandis que Dagmar refuse de divorcer... A travers l'histoire de ces deux femmes et les questionnements d'Elise, Walk me to the corner explore avec délicatesse et empathie ce qu'implique de quitter la sécurité d'une vie routinière à la cinquantaine pour se jeter dans l'inconnu.

10/2021

ActuaLitté

BD tout public

Hiver rouge

Fin des années 1970, en Suède. Les sociaux-démocrates ayant récemment perdu le pouvoir après plus de quarante années de règne sans partage, plusieurs partis d'extrême gauche s'activent au niveau national, mais aussi dans les rues et les entreprises d'une petite bourgade du nord du pays. Mariée, mère de trois enfants et employée à la section jeunesse locale du parti social-démocrate, Siv tombe amoureuse d'un jeune maoïste, Ulrik, récemment arrivé du sud de la Suède pour militer et prendre le contrôle du syndicat des ouvriers de l'aciérie de la ville. Témoins malgré eux des agissements de leur mère, les enfants de Siv observent ce qui se passe sans réellement comprendre. Hiver rouge retrace le cheminement de deux engagements, amour passionnel et militantisme politique, qui vont se heurter de plein fouet.

06/2015

ActuaLitté

BD tout public

Peindre sur le rivage

En se replongeant dans son ancien journal intime, une femme revit par le souvenir une période turbulente de sa vie. En 1990, elle quitte Stockholm pour aller étudier dans l'école d'art d'une petite ville située au bord de la mer, au nord du pays. Là-bas, elle connaîtra de nombreux doutes quant à sa vocation artistique, tiraillée entre les voies contradictoires de la peinture de paysage et de l'art contemporain. Mais une grande partie de son temps sera consacré à l'amour, un domaine dans lequel elle a tout autant de difficulté à trouver son identité.

09/2010

ActuaLitté

BD tout public

Au plus près

C'est un des étés les plus chauds que la Norvège ait connu et un moment douloureux pour Jens, 17 ans : il s'est découvert des sentiments pour son meilleur ami, Niklas, mais celui-ci est en couple avec une de leurs copines. Dépité, Jens quitte Tromso et cet amour impossible pour aller rendre visite à son oncle, à Finnsnes. Un soir, il aperçoit un garçon en admiration devant sa moto. C'est Edor. Jens a peur de beaucoup de choses : du ridicule, de l'eau, du sang... Edor sort avec Beate, fait du skate, se baigne nu et nage un peu plus loin qu'il ne devrait pour se " prouver qu'il est vivant ". La seule chose qui fait peur à Edor, c'est ce qu'il ressent quand il est avec Jens.

11/2018

ActuaLitté

Théâtre

Annele Balthasar. Edition bilingue français-allemand

Annele Balthasar est publié et représenté en 1924. Le succès est immédiat et se reproduira à chaque nouvelle mise en scène de la pièce. Ici aucune facilité, aucun pittoresque. Une écriture forte et nue. Un thème grave et universel : l'intolérance, l'exclusion, la persécution. C'est une femme qui en est la victime, comme tant d'autres le furent : on estime à quelque 100 000 personnes - bien sûr, en grande majorité, des femmes - le nombre des victimes de la chasse aux sorcières. Nathan Katz s'est directement inspiré du procès d'Anna Balthasar qui a réellement eu lieu, à Altkirch en 1589, et décrit avec une parfaite justesse la terrible mécanique qui, à partir d'une simple dénonciation, fait enfler la rumeur, extorque les aveux et condamne à la mort. Cette chasse aux sorcières, ce n'est pas au Moyen Age qu'elle a eu lieu, c'est à l'époque de Descartes : elle atteint son apogée aux XVIe et au XVIIe siècle (la dernière "sorcière" est exécutée en Suisse en 1782). Ce n'est plus alors l'Eglise qui la mène, ce sont les Etats : ce ne sont pas des inquisiteurs qui jugent Annele Balthasar, mais les magistrats d'un tribunal civil. Plus grave encore : ces politiques de terreur s'appuient sur une large adhésion populaire. On le voit, la chasse aux sorcières ne relève pas d'un lointain passé. Si personne n'imagine plus aujourd'hui des femmes forniquant avec des démons, l'obscurantisme, le fanatisme, le machisme sont toujours là et la désignation de "boucs émissaires" reste un instrument privilégié des dictatures. En cette même année 1924 où Nathan Katz faisait représenter son Annele Balthasar, à 300 kilomètres de là, dans la prison de Landsberg Adolf Hitler rédigeait Mein Kampf qui désignait à la vindicte publique non plus les possédées du diable, mais tous les juifs. "Katz aime les hommes et les plaint, écrivait Guillevic en 1930, il aimerait qu'ils changent et, comme il est bon, il espère en leur perfection. [...] Je crois que Rilke l'aurait beaucoup aimé, lui qui aimait les choses et l'humilité. Il est très grand, et les enfants des imbéciles contemporains le sauront dans quelque dix ans". Treize ans plus tard, sur la carte d'identité française de Katz seraient apposés quatre caractères d'un centimètre de haut : "Juif".

04/2018

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté