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Antonio-Tabucchi

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Poches Littérature internation

Rêves de rêves

" Le désir m'a souvent gagné de connaître les rêves des artistes que j'ai aimés. " En utilisant l'écriture comme messagère de l'impossible, Antonio Tabucchi se met à la place des écrivains ou peintres ou musiciens qu'il admire et nous livre successivement les rêves d'Ovide, Apulée, Cecco Angiolieri, Villon, Rabelais, Caravage, Goya, Coleridge, Leopardi, Collodi, Stevenson, Rimbaud, Tchekhov, Debussy, Toulouse-Lautrec, Pessoa, Maïakovski, Garda Lorca et finalement Freud. Chaque rêve est ainsi un hommage aux artistes évoqués, mais aussi une clé d'interprétation et une métaphore pour comprendre le signe du destin qu'il y a dans leur vie.

01/2007

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Poches Littérature internation

L'ange noir

"Les anges sont des êtres fatigants, surtout ceux de la race dont il est question dans ce livre. Ils n'ont pas des plumes caressantes, ils ont un pelage ras, qui pique. Suffit. Qu'ils s'en aillent comme ils sont venus. Que rien ne les justifie, que rien ne les protège, pas même une note en marge tissée de paroles de circonstance. Le titre de ce livre appartient à Eugenio Montale, qui avant nous s'est trouvé par hasard face à un ange aux ailes noires. C'est un titre qui se veut un hommage, mais qui est avant tout un affectueux souvenir". Antonio Tabucchi.

05/2008

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Théâtre

Dialogues manqués. Suivi de Marconi, si je me souviens bien

Deux hommes dans une grande pièce. L'un joue de l'orgue de Barbarie. L'autre, qui ressemble à Fernando Pessoa, annonce qu'il interprète bel et bien Pessoa et qu'il veut téléphoner au dramaturge Luigi Pirandello, car il n'a pas réussi à le rencontrer lors du séjour de celui-ci à Lisbonne en 1931, un dialogue manqué. Une chambre d'hôpital, dans laquelle un homme se faufile, prétextant être le frère du grand blessé qui vient de mourir, encore allongé sur le lit. Durant cette veillée, l'homme dialogue avec sa conscience, invective le mort, rappelle des souvenirs de famille et se penche sur le temps, ce temps qui passe trop vite. Un autre dialogue manqué. Un studio de la BBC, à Londres, dans les années trente, et une émission en forme de conversation, qui évoque Guglielmo Marconi, l'inventeur de la télégraphie sans fil, avec un historien, un anarchiste italien aux prises avec le fascisme, et le grand écrivain anglais George Orwell, racontant moins ce qui est advenu que ce qui adviendra. Avec l'érudition joyeuse et la délicate pointe de mélancolie qu'on lui connaît, Antonio Tabucchi nous livre trois pièces courtes, les deux premières écrites pour la scène et la troisième pour la radio, qui rappellent combien l'auteur de Pereira prétend est à l'aise dans tous les registres et toutes les formes que prend la littérature.

06/2017

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Littérature étrangère

Tristano meurt. Une vie

Une maison de campagne quelque part en Toscane. Un mois d'août caniculaire de la dernière année du vingtième siècle. Tristano, un homme qui a combattu pour la liberté de son pays sous ce nom emprunté à un personnage de Leopardi, fait venir à son chevet un écrivain qui, apparemment, s'est inspiré de lui autrefois pour un roman. Mais est-il possible d'inscrire dans le cadre d'un récit la géométrie ambiguë de la vie, faite de contradictions, de doutes, d'omissions, de désirs inaccomplis, de souvenirs faux ou présumés ? Le destin personnel d'un héros comme Tristano, chargé d'espoir et de désespoir, de générosité et d'amertume, peut d'ailleurs tenir à des nuances imperceptibles : un centimètre à gauche ou à droite dans le viseur d'un fusil... Qu'est-ce que l'héroïsme ? Qu'est-ce que la lâcheté ? Et le courage ? Et la trahison ? Au cours de son agonie, tenaillé par la gangrène et les céphalées, en proie aux effets de la morphine qu'on lui administre, Tristano recompose un incernable passé et brosse la fresque de soixante ans d'histoire de l'Italie, avec ses tragédies et ses simulacres, jusqu'à l'irruption du dernier avatar tyrannique, le dingodingue télévisuel. Dans ce roman à la fois testamentaire et visionnaire, parfois halluciné, et souvent d'une inquiétante drôlerie, des motifs reviennent, en variations, des femmes se superposent ou entrent en collision, et toute certitude est finalement congédiée dans une scène abyssale qui redistribue les cartes et plonge le lecteur dans une profonde interrogation sur ce qui fait une vie et sur la possibilité de la raconter. Car une question traverse tout le livre : qui témoigne pour le témoin ?, B. C.

09/2004

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Littérature étrangère

Petites équivoques sans importance

Une Toscane secrète et ensorcelée, une gare de la Riviera, une Lisbonne baudelairienne, un rallye automobile d'époque, un implacable persécuteur à l'air distingué dans un train de Bombay à Madras, la veuve d'un grand écrivain, la sueur d'un autre écrivain à l'agonie, un gardien de prison qui part à la retraite. Ces récits ont l'apparence, à première lecture, de petits morceaux de vie, de carrefours existentiels, de portraits de voyageurs ironiques et désespérés. Mais un trouble s'installe. Et les histoires de Tabucchi se transforment en une réflexion sur le hasard et les choix, comme une tentative d'observer les interstices qui traversent le tissu des destins. Une inquiétude métaphysique flotte chez ces personnages excentriques ou banals, dans ces vies ratées ou brisées. On ne cherche pas tant des réponses qu'un message, un signal, une apparition. Tout n'est pas dit. II faut lire entre les lignes, entre les pages. Le sens bifurque. Cela commence par de petites équivoques sans importance qui aboutissent à de grandes équivoques sans solution. B. C.

05/2006

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Critique littéraire

La nostalgie, l'automobile et l'Infini. Lectures de Pessoa. Suivi de De la cardiopathie de Fernando Pessoa, Edition revue et augmentée

C’est à l’automne 1964 qu’Antonio Tabucchi, étudiant à Paris, découvre en traduction française une plaquette avec un poème intitulé « Bureau de Tabac ». Son auteur : Fernando Pessoa. Depuis, les écrits du grand poète portugais n’ont jamais cessé d’accompagner la vie intellectuelle de Tabucchi. À l’origine de ce livre, un événement qui prend place trente ans plus tard. Nous sommes à l’automne 1994 : Tabucchi est invité à faire quatre conférences aux étudiants de l’École des hautes études en sciences sociales, à Paris. Préservant le rythme vivant de ces rencontres, ce volume introduit à l’œuvre de Pessoa. Si Pessoa demeure aussi célèbre que méconnu serait-ce parce que, « même s’il est là, Pessoa est toujours ailleurs ? » En lisant ses textes, en déchiffrant son univers, Tabucchi montre comment Pessoa, disant l’ordinaire de tout un chacun, explore l’intériorité de l’homme d’aujourd’hui. L’absurde, la mauvaise conscience, le remords, le sens du mystère de la vie, l’indicible, l’inquiétante présence de l’Autre que nous portons toujours en nous (« notre part la plus secrète »), la nostalgie du possible, tels sont quelques-uns des thèmes pessoens que Tabucchi éclaire dans ce livre. Ce livre a fait l’objet d’une première édition en 1998. Cette nouvelle édition, qui a été mise au point par Antonio Tabucchi (1943-2012), s’enrichit d’un chapitre inédit, « De la cardiopathie de Fernando Pessoa ».

04/2013

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