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Archéologues

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Littérature française

Archéologies ferroviaires

Archéologies ferroviaires est tissé de dérives, de déambulations entre ville et campagne. Le narrateur injecte du sens dans une voie de chemin de fer désaffectée, quelque part entre deux villages de l'Hérault, et cueille ce qui en surgit. Il fait ligne à la manière d'un braconneur, confronte les regards que permet la technique en multipliant les interventions poétiques et iconiques. Il s'invente une chronotopie particulière en s'égarant ailleurs et à d'autres époques, accueillant les dépôts laissés dans l'espace géographique et mémoriel de la voie ferrée.

01/2022

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BD tout public

Hergé archéologue

Alors qu’il réinhume la momie d’une jeune chamane, Kyys, quelque part en Iakoutie, Eric Crubézy est frappé de la similitude de sa situation avec celle des savants de l’expédition Sanders-Hardmuth, qui eux, osèrent rapporter en Occident la momie de Rascar Capac. Ce thème bien connu, celui des Sept boules de cristal, sert de base à la réflexion de l’auteur. Dans un cas, celui imaginé par Hergé, les savants « volent » les restes (et le payent très cher). C’est ainsi que les archéologue opéraient autrefois. Dans l’autre cas, aujourd’hui, les chercheurs réinhument la momie une fois celle-ci étudiée. Différence de traitement. Respect et sauvegarde de l’objet dans l’un, respect de la culture et des rites dans l’autre. A partir de ce thème, Eric Crubézy, en tintinophile averti qu’il est, réinvestit l’oeuvre d’Hergé et tente de cerner sa vision de l’archéologie. Les cigares du Pharaon, Les sept boules de cristal, Le Temple du Soleil, mais aussi Le secret de la Licorne, Le Trésor de Rackham le Rouge sont bien sûrs analysés. Si l’archéologie évoque l’exotisme et l’aventure, les archéologues ne se sont guère souciés de Tintin jusqu’à présent. Poursuivis par des clichés de rêveurs reconstituant un passé à partir de bribes, d’aventuriers pilleurs d’épaves ou de tombeaux, de découvreurs de pyramides ou de cités perdues, ils ont regardé de loin, de très loin l’oeuvre, n’y voyant qu’une reprise de clichés ou mieux l’occasion de s’ouvrir aux cultures. Et pourtant, si l’oeuvre reflète l’évolution du monde ne révélerait-elle pas celle de l’archéologie ? Mieux, si elle introduit du sacré dans le profane, de l’humain dans la science et si Tintin a su accepter d’écouter Tchang, alors ne pourrait-elle pas être sujet de réflexion pour ces archéologues qui attribuent tout geste intelligible au cultuel ou au sacré ou pour les autres dont les explications matérialistes éliminent tout fait étrange, tout détail qui échappe à une logique concrète ? En retour, la vision qu’ont nos contemporains de l’archéologie n’est-elle pas inspirée en partie de Tintin ? Mais Tintin, en nous montrant que le contemporain c’est l’occidental mais c’est aussi l’autre, l’autochtone, celui de là-bas mais aussi celui d’ici, ne pourrait-il pas nous offrir une réflexion sur l’archéologie vue par les autres, les Chiquito d’Amérique, les faucheurs de Sibérie, les religieux de chez nous ? L’archéologue de demain à la charnière d’univers différents pourrait alors lire le passé comme un objet de science mais lui donner un avenir, le gérer dans un univers de valeur différent.

06/2011

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Littérature française

L'archéologue

Combien de temps l'archéologue a-t-il encore à vivre ? Etendu sur la terrasse, face au Nil, il parle. Il parle de lui-même, de la vie, de la mort, de quelques personnages qui ont traversé sa vie aux quatre coins des vieux continents où il a travaillé à reconstruire les temples séculaires : un vieux Nubien, un conteur cambodgien, un musicien allemand à Bali, une femme, jadis, près d'une église romane. Il parle de musique aussi : celle d'Orient, celle d'Occident, celles d'autrefois dont les lignes doublent celles des architectures et dont les vibrations lui font pénétrer des mondes révolus ou lointains. Car l'archéologue réunit en lui-même tout l'espace des continents et tout le temps des civilisations : et mieux que personne il sait que, comme lui-même, elles sont mortelles. Mais de qui parle-t-il : de lui, ou d'elles ?

11/1987

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Littérature française

Archéologue d'autoroute

La centrale, les détenus la voient comme un mouroir, un cimetière. C'est ainsi que les " longues peines " la décrivent à celui qui anime l'atelier d'écriture, qui essaie de faire revivre les morts. Ce qui est, croit-il, le but assigné à la littérature. Et le rôle qu'il jouera. Le mercredi après-midi, deux heures, et ce pendant six mois. Dans cette salle, vaste comme deux cellules, qui tient lieu de bibliothèque et d'où l'on voit la mer. Dans cette île fortunée, ce paradis pour beautiful people où Ulysse Sapin se rend, chaque semaine, comme d'autres Voyagent aux enfers. Un présent saisi dans la mort, voilà ce que l'intervenant découvre ; voilà ce qui révèle l'archéologue qui est en lui et qui sommeille en chacun de nous. L'archéologue fait resurgir des fragments du passé qui étaient là dans notre présent, mais que nous ne pouvions distinguer. Ou plutôt que nous ne voulions pas voir. Par indifférence, parce que l'affaire est entendue : un criminel doit être enfermé, un coupable coupé.

01/2002

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Histoire ancienne

Quand les archéologues redécouvrent Marseille

Marseille est la seule ville de France à pouvoir revendiquer vingt-six siècles d'histoire urbaine continue. Vers -600, des colons grecs originaires de Phocée, en Asie Mineure, débarquent dans la calanque du Lacydon et fondent le comptoir de Massalia. Au fil des siècles, gagnant peu à peu sur les buttes environnantes, la ville s'est développée. Cette permanence topographique a entraîné la destruction quasi systématique des constructions successives, qu'elles soient antiques, médiévales ou modernes. C'est donc dans le sous-sol qu'il faut chercher l'histoire de Marseille ! Les découvertes archéologiques d'occupations préhistoriques (grotte Cosquer, aux portes de Marseille, butte Saint-Charles), les fouilles de sites majeurs de l'Antiquité (ports grec et romain, thermes du port), de l'Antiquité tardive (palais épiscopal, basilique de la rue Malaval), du Moyen Age (ateliers de potiers de Sainte-Barbe, tannerie de l'Alcazar) et de l'époque moderne (jeu de paume de la rue Thubaneau, charniers de pestiférés de la rue Leca) ont permis aux archéologues d'étudier le passé de la ville, de la Préhistoire au XIXe siècle. Ecrit par deux spécialistes - Marc Bouiron, archéologue de la Ville de Marseille pendant dix ans, et Philippe Mellinand, archéologue à l'Inrap, participant depuis vingt-deux ans aux fouilles menées dans la ville -, cet ouvrage propose une nouvelle lecture de l'histoire de Marseille à travers ses vestiges et offre une synthèse claire de plusieurs décennies de fouilles en coeur de ville, du quartier du Panier au Vieux-Port.

09/2013

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Histoire ancienne

Archéologue. Hasard et destinée

L'archéologie s'est saisie d'un homme.... Avec sérieux, lucidité, mais également humour, l'archéologue Jean-Paul Le Bihan raconte comment cette discipline s'est, tout à fait par hasard, emparée de lui ; comment il s'est peu à peu formé, a accepté des responsabilités et des missions de plus en plus importantes, se laissant envahir par une activité rapidement vécue comme une nécessité personnelle, mais surtout citoyenne. Entre 1970 et 1990, les premières années de sa carrière s'inscrivent dans une période exceptionnelle de l'histoire de l'archéologie contemporaine, à la charnière entre ses pratiques élitistes et traditionnelles et la révolution qu'elle subit alors : mécanisation, professionnalisation, juste avant l'informatisation. Ainsi, le récit, souvent chatoyant, se transforme en documentaire tout à fait révélateur d'une époque sans doute révolue.

03/2019

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