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Artemision

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Archéologie

Exploration archéologique de Délos. Tome 46, L'Artémision Tome I, L'histoire des fouilles et le temple hellénistique

Le principal sanctuaire d'Artémis de Délos est associé à celui d'Apollon. Th. Homolle y entreprit des fouilles en 1878 mettant au jour deux temples imbriqués, un autel, un portique coudé et un ensemble de sculptures archaïques comprenant plusieurs korès. Ses travaux furent poursuivis par F. Courby, qui comprit que le temple archaïque était conservé dans le temple hellénistique, et par R. Vallois, qui fut le premier à définir les limites de l'Artémision et à en écarter l'édifice dans lequel fut par la suite reconnu le Pythion. Il découvrit dans le pronaos du temple hellénistique un mobilier exceptionnel daté entre l'époque mycénienne et la seconde moitié du VIIIe s. Les grandes étapes de cette exploration de l'Artémision, qui s'est poursuivie jusqu'à nos jours, sont retracées dans la première partie de l'ouvrage, qui contient aussi le corpus des testimonia littéraires et épigraphiques relatifs au sanctuaire et une présentation de toutes ses composantes. La seconde partie est consacrée au temple hellénistique. Elle commence par une description des fondations et de l'euthyntéria conservées en place et se poursuit par celle des vestiges erratiques qui peuvent être restitués à l'élévation. La krépis, le toichobate, les colonnes, les antes, les murs, l'entablement, les frontons et la couverture sont successivement présentés. Leur analyse fonde la restitution du monument, un édifice hexastyle prostyle ionique dont toute l'élévation était en marbre cycladique. L'intérieur du naos était sans doute orné de colonnes engagées. La construction, qui s'est principalement déroulée entre 190 et 180, fut compliquée à la fois par l'existence de monuments jouxtant le nouveau temple et par la volonté de conserver intact, pendant la première phase du chantier, le naos du temple archaïque, englobé dans la construction hellénistique. L'édifice s'inscrit à la fois dans la lignée des temples athéniens ioniques prostyles hexastyles et dans la koinè hellénistique qui, sans être uniforme, prend le pas au début du IIe s. sur les spécificités du style développé par les Déliens de la fin du IVe et à la fin du IIIe s. av. J. -C. The main sanctuary of Artemis at Delos is associated with that of Apollo. In 1878, Th. Homolle undertook excavations there, unearthing two overlapping temples, an altar, an L-shaped portico and a collection of ancient sculptures including a number of korai. Homolle's work was carried on by F. Courby, who understood that the ancient temple was preserved within the Hellenistic temple, and by R. Vallois, who was the first to outline the boundaries of the Artemision, and to rule out the edifice which was later identified as the Pythion. R. Vallois also discovered exceptional material that dates from between the Mycenian era and the second half of the 8th century in the Hellenistic Temple's Pronaos. This book describes the main phases of the exploration of the Artemision, which continues today, and also contains the corpus of the literary and epigraphic testimonia related to the sanctuary, as well as a presentation of all of its components. The second part is devoted to the Hellenistic Temple. It begins with a description of the foundations and the euthynteria that remain in place, and goes on to describe the various remains that can be attributed to the elevation. The crepidoma, the toichobate, the columns, the antae, the walls, the entablature, the pediments and the roof are all presented one after the other. Their analysis forms the basis for the restitution of the monument, a hexastyle, prostyle, ionic edifice that was built in Cycladic marble. The interior of the naos was most likely decorated with engaged columns. The construction process, which took place mainly between 190 and 180 BC, was hampered by the monuments that adjoined the new temple and by the attempts, during the first phase of the construction process, to preserve the naos of the ancient temple, incorporated into the Hellenistic building. The edifice is very much in line with the Athenian ionic, prostyle, hexastyle temples and the koinè Hellenistic style that emerged at the start of the 2nd century, and to a certain extent, took over from the specific style developed by the Delians that emerged at the end of the 4th and went on until the end of the 3rd century BC.

12/2021

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Beaux arts

Deux ensembles votifs reconsidérés. Pack en 2 volumes, Texte ; Planches

Les études ici proposées renouvèlent entièrement notre connaissance de deux ensembles de statues en marbre découvertes jadis à Thasos. Il est exceptionnel qu'en soient conservés également les inscriptions qui expliquent leur raison d'être et le cadre architectural qui les mettait en valeur tout en les protégeant, dans deux sanctuaires majeurs de la cité. Au Dionysion, pour commémorer un récital où se produisait la fine fleur des artistes de l'époque, on fit appel, dans le troisième quart du IVe siècle av. J.-C. , à un atelier attique pour réaliser un groupe d'une grande originalité, qui rassemble auprès de Dionysos les personnifications de genres musicaux représentés par ordre d'importance. A l'Artémision, on réunit à partir de l'époque d'Auguste, sous un élégant portique construit pour l'occasion, des statues honorifiques de femmes, dont les plus anciennes sont également de facture attique. L'occasion est ainsi fournie de comprendre ces offrandes remarquables dans toute leur complexité.

01/2021

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Critique littéraire

Histoires. Tome 7, Edition bilingue français-grec ancien

Selon les propres dires d'Hérodote, l'expédition menée par le roi perse Xerxès contre les cités grecques d'Europe fut la plus grande jamais entreprise dans le monde grec. Le livre VII des Histoires raconte la première partie de cette expédition. Le récit d'Hérodote s'ouvre sur les délibérations de Xerxès et de ses conseillers sur l'opportunité pour les Perses de s'engager dans une telle guerre. Hérodote a dressé un portrait mémorable du roi Perse Xerxès, lui prêtant une humeur despotique et un orgueil immense. La guerre qu'il mène est à l'image de sa démesure, comme en témoigne la construction d'un pont sur le Bosphore afin de permettre aux Perses de faire passer leurs troupes en Grèce continentale. A cette figure représentant l'Orient tel que pouvait se le représenter un historien de culture grecque, Hérodote oppose l'image de la résistance valeureuse de Sparte et d'Athènes tentant de réveiller le courage de ceux des Grecs qu'effrayait la puissance du grand roi. La narration de l'historien culmine avec le récit de deux batailles : celle des Thermopyles où les Spartiates moururent héroïquement face aux barbares et celle de l'Artémision où la flotte athénienne s'opposa aux navires perses. La Collection des Universités de France met à disposition du lecteur le texte grec dans l'édition de Ph. -E. Legrand accompagné d'une traduction. Le récit d'Hérodote est séparé en quatre parties chacune précédée d'une notice résumant son contenu et présentant les sources et les débats historiographiques du récit.

01/1986

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Critique littéraire

Histoires. Tome VII, Uranie, Edition bilingue français-grec ancien

Le livre VIII des Histoires d'Hérodote rend compte d'événements cruciaux dans l'affrontement qui eut lieu entre Grecs et Perses. Ces événements eurent lieu en 480 avant J.-C. Après avoir évoqué la bataille navale de l'Artémision à l'issue indécise pour les deux camps, l'historien relate le retrait de la flotte grecque à Salamine. Le roi perse Xerxès arrive ensuite en Attique trois mois après avoir franchi l'Hellespont. C'est alors que les Athéniens prennent la décision douloureuse d'abandonner leur cité à l'ennemi et de se réfugier sur leurs navires pour affronter les Perses sur mer. L'Acropole est prise et incendiée par les barbares. Le récit qu'Hérodote fait de la bataille de Salamine fait la part belle à l'aristeia du général athénien Thémistocle. La victoire finale de la flotte grecque devait rester dans la mémoire athénienne comme la victoire de la liberté face à l'oppresseur, mais aussi comme une victoire du peuple athénien, car les thètes, c'est-à-dire la catégorie sociale la plus pauvre du démos, avaient combattus sur les trières. Cette bataille brisa ainsi l'élan des envahisseurs qui ne firent dès lors plus que reculer. La flotte perse, vaincue, se retira alors vers les côtes d'Asie, pendant que le Grand Roi fuyait à travers la Grèce centrale. Le livre VIII des Histoires d'Hérodote présenté dans la Collection des Universités de France, met à disposition du lecteur le texte grec accompagné de la traduction française de Ph-E Legrand. Le récit est divisé en quatre sections relatant les premiers affrontements entre Grecs et Barbares, la bataille de Salamine, la fuite de la flotte Perse et la libération de la Grèce. Le lecteur trouvera en tête de ces sections des notices introductives résumant leur contenu et présentant leurs enjeux historiques.

01/1973

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