Astrid Éliard Danser

Alors que vient d'annoncer en fanfare sa retraite du cinéma d'animation, fils de, et la société Ghibli communiquent à leur tour sur un projet d'animation qui ne sera non pas un long métrage, mais une série animée

Depuis longtemps intéressé par l'œuvre de la suédoise Astrid Lindgren – dans les années 70, Miyazaki père voulait adapter Fifi Brindacier, mais n'avait pas eu les droits – c'est Goro Miyazaki qui va développer Ronya, fille de brigand, paru en 1981.

Ronya est la fille du chef d'une bande de brigands. Un jour elle va rencontrer Rik, fils du chef de la bande rivale. Leur amitié va aller grandissante, mais sera, forcément, complètement incomprise par les deux clans. Vont-ils arriver à changer les choses ?

Goro Miyazaki a commencé sa carrière dans l'animation en 2006 – sans le véritable aval de son père – avec la libre adaptation du roman de l'américaine Ursula K. Le Guin, Les Contes de Terremer.

C'est à l'automne que la série démarrera au Japon sur la chaine NHK.

Même si Goro Myazaki a connu le succès au Japon avec son deuxième film La colline aux coquelicots, c'est dans l'ombre de ce père omniprésent et omnipotent que sa carrière démarre. Espérons que comme celle Hayao dont le succès s'est révélé avec l'animation de séries télé comme Lupin III ou encore Sherlock Holmes, la carrière du fils prendra le même essort pour nous faire rêver de nombreuses années.

Bonne chance Goro !

Hier, mardi 26 mars, à la , a été décerné l'un des plus prestigieux prix de littérature jeunesse mondiale, le Prix Astrid Lindgren.

Et c'est à Marisol Misenta dite Isol d'obtenir ce magnifique prix.

Ainsi elle entre dans ce club très fermé qui a récompensé l'an dernier Guus Kuije, mais aussi les années précédentes Shaun Tan, Kitty Crowther, Philip Pullman et Maurice Sendak.

L'illustratrice, mais également auteure, argentine remporte la magnifique somme de 600 000 euros. Ses albums et son style candide et ironique à la fois ont été publiés dans une dizaine de pays depuis son premier en 1997. Parmi les nombreux prix qu'elle a reçus, la mention spéciale en tant que finaliste du Prix Hans Christian Andersen en 2006 et 2007 fait partie de ses plus beaux faits d'armes.

Assez peu connue en France, malgré sept titres parus, elle est, entre autres, l'illustratrice du poète argentin Jorge Luján. Leur dernier travail ensemble Mes chaussons toutous (traduit par Carl Norac - Janvier 2010) est édité chez Syros Jeunesse mais n'est actuellement plus disponible à la vente.

Toujours à Bologne, il y a exactement une semaine nous vous annoncions que Thierry Magnier était en lice pour le Prix du meilleur éditeur d'Europe, c'est finalement l'éditeur portugais Planeta Tangerina qui l'obtient.

Gloire aux vainqueurs, honneurs aux vaincus et à l'année prochaine !

Nous avons adoré son dernier album jeunesse, il est même dans nos coups de cœur et vous savez que cette classification n'est pas juste de simples mots. , l'illustrateur et l'auteur de L'Arbre rouge (Éditions Gallimard jeunesse) vient de recevoir le prestigieux Prix Astrid Lindgren au Salon professionnel de Bologne.

Le président du jury l'a décrit comme un «magistral conteur visuel» extrêmement minutieux qui peut toucher un public de tout âge.

Avec ce prix Shaun Tan rejoint, les sommités de la littérature jeunesse mondiale Maurice Sendak (Max et les Maximonstres) et Philip Pullman (La croisée des Mondes).

Le salon du livre jeunesse de Bologne, en Italie, qui s'est terminé il y a peu a été une fois de plus l'occasion de décerner le prestigieux . Ce prix fut crée par le gouvernement suédois il y a maintenant 8 ans en hommage à la célèbre créatrice de Fifi Brindacier qui venait de décéder.

Très réputé et richement doté (certains le surnomment même le Nobel de la littérature jeunesse !), le prix Astrid Lindgren récompense indifféremment des auteurs et illustateurs jeunesse ou des organismes de promotion du livre.

L'auteur belge Kitty Crowther s'est donc ainsi vu remettre ce Prix pour l'ensemble de son oeuvre.

Elle succède entre autres à Philip Pullman (A la Croisée des Mondes) et Maurice Sendak (Max et les Maximonstres).

Kitty Crowther est l'auteur d'une quarantaine d'albums dont la série Poka et Mine. Malentendante, elle se passionne très jeune pour le pouvoir des images. La naissance de ses enfants sera le déclic : elle devient une auteure d'albums pour la jeunesse. Ses oeuvres sont rapidement appréciées par les enfants et leurs parents. En 2006, le grand prix triennal de la communauté française de Belgique lui est attribué, puis le prix Baobab remis au salon du livre jeunesse de Seine Saint-Denis en 2009 pour son dernier album Annie du lac.

L'année prochaine, c'est promis, Kitty Crowther décroche la lune !

Leïla Pelfresne

Après être passé par la case prison, Victor s'est retrouvé dans un centre d'éducation fermé près de Marseille. Autant vous dire que sa vie, c'est pas la grosse marrade tous les jours… Alors, quand il découvre un cadavre dans un bateau à une heure où il n'aurait jamais du être dehors, Victor panique… Pas de doute, peu import qu'il fasse des efforts pour s'en sortir, c'est lui qu'ils vont accuser, c'est facile, c'est un délinquant…surtout que le mort a un joli trou dans la poitrine et que l'arme du crime a mystérieusement disparu !
Mais la vie a parfois ses bons côtés : l'inspecteur qui prend l'enquête en charge semble comprendre que les ados enfermés dans ce centre ne sont que des enfants ayant eu une vie difficile et qui se sont tournés vers la violence lorsque tout le monde leur a tourné le dos. Il est prêt à croire en l'innocence de Victor, et mieux : il le prend sous son aile. Peu à peu, le garçon s'ouvre et parle plus avec des mots qu'avec des coups.
Heureusement que le policier est là, car des trucs louches se passent au centre. Victor devient soudainement le souffre-douleur de Jeannot, un caïd, également soudainement protégé par le directeur et l'un des éducateurs. Les jours de Victor sont en danger. Il se pourrait bien que l'affaire dépasse le simple meurtre, et le personnel du centre a l'air fort impliqué…

est un roman policier passionnant faisant alterner les voix de Victor et de l'inspecteur Lucas, deux êtres opposés par leur milieu et qui, pourtant, vont se rapprocher et recréer la confiance là où tout semblait perdu.
Valérie Mathieu est journaliste à France 3 Auvergne. Elle a déjà écrit plusieurs romans pour la jeunesse, et notamment Le ciel de travers (éditions du Rouergue). Dans Danger Mineur, elle aborde subtilement la problématique de la délinquance des mineurs, sans jamais tomber dans les travers de la stigmatisation. Tout le monde a droit à une deuxième chance…

Chaque année le récompense un ou une auteur de littérature jeunesse, c'est un prix mondial qui a été créé par le gouvernenement suédois en 2002, année de la disparition de la créatrice de Fifi Brindacier.

Doté d'une récompense de 5 millions de couronnes (env. 550 000 euros), c'est un peu le petit frère du Prix Nobel de littérature de par sa renommée, mais également de sa dotation.

Cette année, ce n'est non pas un auteur qui a obtenu le prix, mais le PRAESA (Projet pour l'Étude de l'Éducation Alternative en Afrique du Sud.) celui-ci a été annoncé le 31 mars dernier à la Foire de Bologne.

Le PRAESA travaille sur le développement à la lecture des enfants par le biais de son programme de contes multilingues et intergénérationnels.

Carole Bloch, la directrice de PRAESA, déclare : « Recevoir cette récompense permet d'espérer et de trouver plus d'opportunité pour le commerce en Afrique du Sud, et que le gouvernement apporte un plus grand soutien à la littérature jeunesse. »

Et d'ajouter : « Nous croyons que les histoires que nous racontons, écrivons et lisons peuvent changer des vies. Partager des histoires nous inspire tous à lutter contre les défis que nous rencontrons chaque jour dans notre société fracturée et profondément inégalitaire ».

Soyons certains que PRAESA saura bien utiliser la dotation de ce prix.

Début avril, c'est un peu la fête mondiale pour la littérature jeunesse. En effet, deux prix des plus prestigieux viennent d'être remis à vingt-quatre heures d'intervalle.

Lundi 4 avril, c'est le prix Hans Christian Andersen (oui, oui, celui des contes…) qui a été remis à l'illustratrice allemande età l'auteur chinois.

En France, Rotraut Susanne Berner est principalement connue pour sa série des Tommy (Seuil jeunesse et La Joie de Lire) et Cao Wenxuan, un peu moins connu, est l'auteur de deux textes : Bronze et Tournesol (Éd. Philippe Picquier) et Lampadaire n°8 chez MilleFleurs, un petit éditeur parisien.

Le prix Hans Christian Andersen est remis chaque année par l'IBBY (International Board on Books for Young People), les lauréats reçoivent des mains de la reine du Danemark, une médaille d'or.

Longtemps surnommé le petit prix Nobel de littérature, il n'est qu'à peu de se faire distancer par l'autre grand prix mondial, l'ALMA ou Astrid Lindgren Memorial Award.

Et c'est justement aujourd'hui, mardi 5 avril, que l'ALMA a été remis à l'auteure américaine, Meg Rosoff.

Meg Rossof, publie son premier roman en 2004, Maintenant c'est ma vie, qui a été adapté en film en 2013. Avant cela, elle avait travaillé dans la publicité. En France, ses romans sont présents dans les catalogues d'Albin Michel Jeunesse et d'Hachette Romans.

Dés quelle a appris qu'elle était la lauréate 2016 de cet immense prix, Meg Rosoff s'est dite « bouleversée et profondément honorée ».

Rappelons que l'ALMA est remis depuis 2003, les anciens lauréats sont :

2015 Praesa

2014 Barbro Lindgren
2013 Isol
2012 Guus Kuijer
2011 Shaun Tan
2010 Kitty Crowther
2009 Tamer Institute
2008 Sonya Hartnett
2007 Banco del Libro
2006 Katherine Paterson
2005 Philip Pullman et Ryôji Arai
2004 Lydia Bojunga
2003 Maurice Sendak et Christine Nöstlinger

C'est l'histoire d'un flamant rose. Il est beau et majestueux, mais seul. Jusqu'à ce qu'une petite fille arrive. Affublée d'un maillot de bain rose, d'un bonnet de bain et de palmes, elle se met à singer le flamant, qui la snobe ostensiblement.

Un peu maladroite, la fillette finit par tomber. L'animal se moque ; vexée, elle boude. Le flamand va alors vers elle et les deux solos deviennent un duo. Le couple ainsi formé se lance alors, plein de joie, dans un magnifique ballet.

nous raconte une histoire toute simple, pleine de grâce et d'élégance. Dans un univers entièrement rose, un majestueux flamant se voit confronté à une petite fille ronde et pataude qui veut lui ressembler. Mais, grâce à la danse, les dissemblances vont s'atténuer progressivement jusqu'à atteindre l'harmonie, source de joie et de plénitude.

Une économie de couleurs, très peu de texte, quelques rabats qui brisent la simplicité de cet album sobre : Molly Idle nous offre un livre d'une grande beauté. Une célébration de l'amitié belle et tendre.