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Barberousse Akira Kurosawa

Extraits

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Cinéma

Le cinéma d'Akira Kurosawa

Le cinéma d'Akira Kurosawa : une oeuvre d'une rare violence, ne reculant pas devant la brutalité. Pour le comprendre, Alain Bonfand n'a pas hésité à transposer dans son écriture ce que ce cinéma comporte de folie. Le tissu même de son Livre communique au lecteur, en l'incarnant, la sauvagerie de la gestuelle et du montage de ce cinéaste. Que l'on soit ou non connaisseur de Kurosawa, le texte de Bonfand dégage une extraordinaire autorité. Le savoir n'est pas mis en avant pour lui-même, quoique une évidente familiarité avec la culture japonaise entre ici pour beaucoup dans le sentiment de justesse des analyses. Mais l'essentiel est une étonnante lecture en profondeur, qui fait vivre tout autrement ce cinéma qui n'a souvent été apprécié que pour les plus mauvaises raisons. La construction du livre est limpide. Chaque partie gravite autour d'un centre : la figure, le motif, le phénomène, l'immontrable, la théorie des genres, la magnifique intuition, surtout, de "ce qui aveugle". La guerre est associée au thème surprenant de la "maladie de la terre"; le kamikaze ("vent divin"), à la tuberculose, si importante chez Kurosawa ; l'aveuglement, à la mort et à l'impossible, bien sûr, mais aussi à cent motifs particuliers. Cette pratique à la fois soutenue et légère de l'analyse, ces démonstrations économiques et concrètes de ce que c'est qu'une mise en scène orientée par une puissance figurative libérée de la thématisation, proposent pour finir une thèse fondamentale : l'idée esthétique donne plus que le concept. Il est exceptionnel qu'une monographie d'auteur se situe à ce niveau de pensée, d'écriture et de charme. C'est une expérience emballante, qui donne la sensation d'être emporté "sur un balai de sorcière".

05/2011

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Littérature étrangère

barberousse

Il n'y a rien de plus précieux, de plus beau, de plus pur qu'un être humain. En même temps, rien n'est plus abject, plus infâme, plus stupide, plus pervers, plus avide et plus cruel. Ainsi s'exprime le médecin des pauvres Kyojô Niide, surnommé Barberousse, personnage bourru et haut en couleur, qui dirige son dispensaire d'une main de fer et prodigue des soins aux plus démunis des bas quartiers d'Edo. Pour lui, la maladie est d'abord affaire de misère et d'ignorance. Fraîchement émoulu d'une école de médecine hollandaise à Nagasaki, Noboru Yasumoto, qui rêve d'une carrière prestigieuse comme médecin du shogunat, se voit affecté à son grand dam au service de Barberousse. A son contact, le jeune docteur ambitieux va pourtant s'humaniser et tenter de comprendre les maux - à la fois physiques et sociaux - de ses patients: Oyumi, la nymphomane qui tue ses amants, Ino le charpentier qui se fiance compulsivement, ou le petit Chôji qui vole pour nourrir sa famille... Ce roman d'initiation profondément humaniste est une plongée dans les bas-fonds de la société japonaise du XIXème siècle. Adapté à l'écran en 1965 par Akira Kurosawa, avec le légendaire Toshiro Mifune dans le rôle-titre, Barberousse, que Kurosawa considérait comme son chef-d'œuvre, est devenu un grand classique du cinéma japonais.

03/2009

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Théâtre

Les éléments structurants du théâtre nô chez Akira Kurosawa. L'exemple de Tsubaki Sanjuro

Akira Kurosawa a étudié les arts traditionnels japonais, notamment le théâtre nô au travers des traités de Zeami. Il conseillait d'ailleurs aux jeunes réalisateurs de lire ces ouvrages car, selon lui, le nô a une forme unique au monde et cela se ressentirait dans leurs films. Plus qu'une adaptation d'une pièce en théâtre nô (comme Ran), Tsubaki Sanjûrô est un exemple fascinant de la compréhension des éléments structurants de ce genre et de leur intégration en tant que fondements du film. Dans un premier temps, Thomas Lorin se plonge dans une exploration profonde de l'univers d'Akira Kurosawa, de son équipe technique, de ses thèmes récurrents afin de connaître son environnement et de comprendre sa maîtrise de la réalisation. Puis, il analyse précisément le rythme du montage et les caractéristiques musicales des trois séquences principales du film pour mettre en évidence ses éléments structurants et ses caractéristiques. Enfin, c'est en étudiant les traités de théâtre nô et d'autres arts traditionnels japonais qu'il établira le lien entre l'essence de cette forme théâtrale et celle de ce film, révélant ainsi comment le réalisateur comprend, intègre et adapte ces éléments venus du théâtre nô dans le but de trouver la beauté cinématographique, tout comme Zeami recherchait la fleur...

12/2018

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Histoire internationale

Frédéric Barberousse

Avec son petit-fils Frédéric II, Barberousse (1125 ou 1126-1190) est assurément la plus haute figure du Moyen Age allemand. Lorsqu'il fut élu empereur (1152), le temps était loin où la dynastie ottonienne avait fait du Saint Empire (Allemagne et Italie) la puissance dominante du continent. L'indépendance de fait de nombreuses contrées germaniques, en Italie la volonté pontificale d'abaisser l'empereur avaient grandement affaibli sa puissance et même son prestige. Enfin, le principe électif ne contribuait pas peu à entraver la recherche d'une plus grande stabilité dans le gouvernement et la mise à la raison de la féodalité. Lorsqu'il mourut (par suite d'un banal accident lors de la croisade), Frédéric Ier avait accompli une oeuvre considérable : le pouvoir monarchique était solide et respecté, la dynastie concurrente des Welf éliminée, les princes allemands collaboraient loyalement avec le monarque. En Italie, les villes et les seigneurs acceptaient enfin la souveraineté impériale et la papauté se trouvait confinée à un territoire réduit : enfin, l'Empire avait indirectement mis la main sur la Sicile. Tout cela, bien sûr, ne s'était pas fait sans drames, sans de terribles luttes, sans revers cuisants pour un empereur plaçant au-dessus de tout la dignité de son trône et l'amour de la gloire, et doué d'une remarquable intelligence pratique. Si son oeuvre ne porta pas de fruits vraiment durables, sa mémoire a laissé chez les Allemands une empreinte très forte. Son souvenir eut tôt fait de se mêler à la légende : Frédéric Ier incarna les vertus "courtoises". Des poèmes - et parmi eux les Nibelungen appelés outre-Rhin à un si grand avenir -, cultivèrent le thème impérial et germanique. l'amalgamant plus tard à l'exaltation de Frédéric II - plus italien qu'allemand à vrai dire. Les échecs ultérieurs de plusieurs souverains du Saint Empire romain germanique firent rêver d'un empereur universel qui ramènerait l'âge d'or. Frédéric Barberousse était désormais lié au nationalisme germanique.

08/1991

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Manga

Akira Tome 6

Ce sixième et dernier chapitre de la série Akira marque l'apothéose du combat opposant Kaneda, Kei et leurs amis au terrible Tetsuo qui n'a plus rien d'humain. Ce sont d'abord les sbires de Tetsuo qui font les frais de la puissance devenue incontrôlable de leur maître, avant que ce dernier ne s'en prenne aux forces armées américaines et aux scientifiques chargés de l'éliminer. Les questionnements philosophiques sur la vie, la mort, l'humanité et l'amitié nourrissent ce tome final duquel l'espoir n'est pas non plus totalement absent.

06/2019

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Monographies

Monographie Akira Yamaguchi

Comme beaucoup d'enfants, Yamaguchi Akira aimait crayonner et dessiner des voitures, des locomotives et autres véhicules. Son père, peintre amateur, l'emmenait souvent voir des expositions de peinture occidentale et forma ainsi son regard à autre chose qu'à la peinture traditionnelle japonaise. Passionné de mangas et de dessins animés japonais, l'enfant qu'il était alors s'amusait de leurs gags et de leurs dessins et continuait de peindre en amateur. Sa passion pour le dessin lui fit envisager une carrière artistique et il entra à la célèbre Ecole des Beaux-Arts de Tôkyô dans la section de la peinture occidentale. Rien ne laissait alors présumer qu'il serait un jour attiré par l'art japonais traditionnel. Le destin en décida pourtant autrement.

11/2023

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