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Critique littéraire

Les textes spirituels de Léopold Sédar Senghor. Correspondances L.S. Senghor - C. Bartels

La notion d'identité chez Senghor fait partie d'un processus plus large qui vise l'émancipation et grandit en lui-même. Les lettres publiées dans ce volume ont ainsi une place importante pour comprendre des thématiques souvent oubliées de la littérature de Senghor. Quelle que soit la position de chacun dans ce débat sur la compréhension par Senghor de l'Afrique post-coloniale, cette remarquable correspondance impose des ajustements de la vision fondamentale de Senghor. Il s'agit des lettres échangées avec Cees Bartels, un religieux Carme néerlandais avec lequel Senghor a entretenu une longue et cordiale amitié. Dans ces lettres, Senghor se présente sans réserve comme une personne religieuse. Les lettres au Père Bartels montrent que, pendant la trentaine d'années qu'a duré leur correspondance, Senghor n'a cessé de se poser des questions sur le sens de la foi catholique qu'il confesse et les développements politiques du monde dans lesquels il est si souvent acteur. Elles montrent combien Senghor étend sa réflexion bien au-delà de l'activité ecclésiale et des questions sur la relation entre la foi chrétienne et le socialisme dont Senghor est un fervent supporteur — comme il le dit tout au long de sa correspondance. Au fil des années, Senghor est de plus en plus intéressé par la mystique : Jean de la Croix et Thérèse d'Avila sont devenus le point focal de son itinéraire.

04/2020

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Littérature française (poches)

Petit éloge de la vie de tous les jours

"Sans en avoir toujours conscience, nous sommes nous-mêmes le divertissement des autres, comme ils sont le nôtre. Regarder passer la rue reste un de mes loisirs favoris. Je m'y reconnais. J'y note mes propres ridicules, mes insuffisances, mes prétentions stupides, mes défauts d'apparence, mon inélégance, ma balourdise. Ces gens, dont je souris, témoignent seulement de ce que je suis".

09/2009

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Littérature française

Pleut-il ?

Il s'agit d'une série de textes courts, qui évoquent fortement l'univers cocasse et absurde de Dubillard. Dialogues "philosophiques" qui virent au délire linguistique, considérations sur la littérature, la poésie, l'art de la nouvelle, les feuilles d'automne, l'espèce humaine... Ces pages, nourries au bon sens le plus terre à terre, dérivent insensiblement vers la déraison, la mauvaise foi, le comique clownesque ou métaphysique.

10/2007

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Policiers

Ah, les braves gens !

A Puffigny - un village ou, plutôt, "un gros bourg tellement perdu au fin fond de la France profonde que les cartographes n'ont même jamais vraiment pu le situer avec exactitude", les habitants sont renommés pour être tous plus menteurs les uns que les autres. Difficile d'espérer y mener une enquête. C'est pourtant ce que va tenter Julius Dump, un peu rentier, beaucoup écrivain médiocre, parti sur les traces de son père disparu et d'un mystérieux butin. Car toutes les pistes mènent à Puffigny. Mais où exactement ? Et comment trouver des réponses dans un village où chacun semble vivre au jour le jour, le nez en l'air et le verbe éclatant ? Julius n'a peut-être pas tout à fait mis les pieds dans un village de fous, mais ça y ressemble beaucoup. Matière à roman ? Et comment !

10/2019

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Policiers

Hôtel du Grand Cerf

A Reugny, petit village au coeur des Ardennes, plane depuis cinquante ans le secret de la mort de Rosa Gulingen. La star mondiale de cinéma avait été découverte noyée dans la baignoire de sa chambre à l'Hôtel du Grand Cerf, qui accueillait l'équipe de son prochain film ; du bout des lèvres la police avait conclu à une mort accidentelle. Quand Nicolas Tèque, journaliste parisien désoeuvré, décide de remonter le temps pour faire la lumière sur cette affaire, c'est bien logiquement à l'Hôtel du Grand Cerf qu'il pose ses valises. Mais à Reugny, la Faucheuse a repris du service, et dans le registre grandiose : le douanier du coin, haï de tous, est retrouvé somptueusement décapité. Puis tout s'enchaîne très vite : une jeune fille disparaît ; un autre homme est assassiné. N'en jetons plus : l'inspecteur Vertigo Kulbertus, qui s'est fait de l'obésité une spécialité, est dépêché sur place pour remettre de l'ordre dans ce chaos. " Le noir, pour peindre les moeurs, c'est une bonne couleur ", dit l'auteur. Ecrite dans un style impeccable, cette enquête faussement classique verra tout un village passé au crible de la plume si particulière de Franz Bartelt, toujours entre burlesque et mélancolie. Dans Hôtel du Grand Cerf, on rit énormément, mais tout est élégant, et rien n'est banal.

05/2017

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Littérature française

Le fémur de Rimbaud

Majésu Monroe est brocanteur. Il propose à sa clientèle des objets ayant appartenu à des célébrités : un portrait du Christ à la mine de plomb dessiné par un officier romain, une chaussette trouée de Rimbaud, et mille autres raretés qui sentent à la fois l'escroquerie et la poésie. Très sûr de sa haute valeur, Majésu rencontre un jour Noème, fille d'un couple richissime, bien décidée à faire payer à ses parents les crimes de la bourgeoisie (Noème est devenue communiste, et sa mère a bien souffert de voir Staline la supplanter dans le coeur de sa fille). L'amour naît instantanément, basé sur une même haine des riches, un même penchant pour l'alcool et une même absence de scrupules : le mariage est inévitable. Mais, à la mort accidentelle des parents de Noème, les projets du couple tournent court : un énorme héritage est en jeu, et soudain le principe de la communauté des biens paraît moins attrayant. Pire qu'une guerre civile, la guerre conjugale commence. On retrouve ici l'imagination retorse de Franz Bartelt, sa verve anarchisante et son style impeccable, pour la plus grande hilarité du lecteur.

09/2013

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