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Bernanos

Extraits

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Cinéma

Bernanos au cinéma

L'oeuvre de fiction de Georges Bernanos, figure de proue de la littérature française du XXe siècle, devait séduire le cinéma. Des personnages complexes, hauts en couleur, qui engagent leur vie avec passion sur le chemin du Bien ou du Mal. Une vision du monde profondément originale, comparable à celle de Dostoïevski, inscrite dans des péripéties romanesques et des structures esthétiques (décors, images, sensations) où le visible reflète l'invisible : comment ne pas susciter l'inspiration d'un cinéaste ? Robert Bresson fut le premier à transposer le romancier en tournant Journal d'un curé de campagne. Entre 1950 et 1996, cinq films de grande qualité ont adapté Bernanos au cinéma. Ce livre est le premier en France à présenter l'ensemble de ces adaptations. Il propose une double analyse thématique et esthétique approfondie de ces films en cinq chapitres, qui conduisent le lecteur de la moins fidèle à la plus fidèle de ces transpositions : Le Dialogue des carmélites (1960, Philippe Agostini et Raymond Léopold Bruckberger), Sous le soleil de Satan ("Palme d'or" du Festival de Cannes 1987, Maurice Pialat), Mouchette (1967, Robert Bresson), Madame Dargent (1996, Yves Bernanos) et Journal d'un curé de campagne (1950, Robert Bresson).

07/2019

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Vie chrétienne

Bernanos maître spirituel

L'oeuvre de Georges Bernanos ne cesse de nous rappeler notre vocation à la sainteté et les exigences de notre foi. Aujourd'hui encore, sa voix secoue notre torpeur dans le désert d'un monde asservi à la technique et nous invite à découvrir la présence de Dieu au coeur de nos vies.

03/2023

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Littérature française

La piste Bernanos - Paraguay

A la mort de sa grand-mère, Thierry de Massay découvre qu'elle entretenait une correspondance avec Georges Bernanos. A été conservée une lettre datée du 25 août 1938 et écrite à l'Assomption, dans laquelle le grand auteur indique qu'il repart déjà du Paraguay et laisse derrière lui un manuscrit qu'il a peur de perdre dans le voyage. Il n'est jamais allé le chercher. Soixante-dix-sept ans plus tard, Thierry de Massay traverse l'Atlantique accompagné par une jeune doctorante, Capucine Béroud. Ils interrogent les représentants de la communauté française, le fils du meilleur ami de Bernanos, Maxence de Colleville, qui a émigré au Paraguay, le consul et l'ambassadeur de France. Dans la suite de leur enquête, les deux Français sont confrontés à la guérilla qui sévit dans le Nord du pays, avant d'espérer la lumière auprès de Jésuites héritiers des missions du XVIIIe siècle. Mais ils ont vu trop de choses, approché peut-être de trop près les mystères de l'OAS ou ceux d'Amambay.

11/2019

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Critique littéraire

Bernanos, le mal pensant

" J'ai mené une vie de chien, voilà le sûr. Je dis une vie de chien, non pas une chienne de vie - je ne regrette pas de l'avoir menée, mais elle a vraiment trop servie, trop souffert, il a trop plu dedans, il est inutile de la fermer à clé, j'ai bien le droit d'y laisser entrer les passants, il n'y reste pas un prestige à casser. " Ainsi sue confesse Georges Bernanos, à cinquante et un ans... Cet homme " à l'allure un peu démente ", comme le décrivait Mauriac, fut en toutes choses un opposant, un passionné d'absolu. Il adhéra aux thèses de Maurras, avant de lutter contre lui. Il applaudit Franco en 1936, avant de le combattre. Il fut sincèrement antisémite et violemment antinazi. Il soutint de Gaulle pendant l'Occupation, et s'en éloigna... en 1945. Il était donc ce " gêneur ", cet insurgé, Polémiste cruel, pamphlétaire, Bernanos fut aussi romancier de génie : il composa en dix ans l'essentiel d'une oeuvre spirituelle, ambiguë. Il fut le créateur de Mouchette et du Curé de campagne. Il fut l'homme du fleuve lumière et du fleuve Satan. Père de six enfants, voyageur infatigable, Bernanos était un géant : inquiet, prophétique. Hanté par la toute-puissance de l'Argent, par " l'horreur polytechnique ", il avait pressenti l'angoisse autant que la violence qui déchirent les sociétés post-industrielles. C'est ce destin fantasque, méconnu, que nous fait découvrir Jean Bothorel.

07/1998

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Critique littéraire

Bernanos et l'interprétation

Jean-Loup Bernanos, Georges Bernanos : De la souffrance la Communion des Saints Joseph Hurt : Hermneutique et littrature. Les interprtations de Monsieur Ouine en 1946 Pierre Bayard : Ddipe vangline, ou : Quest-ce quune interprtation dlirante ? Michael Kohlhauer : Entre les mots (et nous) : Georges Bernanos, lcrivain, la littrature, et leurs paradoxes Pierre Gille : criture et rature (tude de la gense dun passage de Sous le soleil de Satan) Elisabeth Lagadec-Sadoulet : La discontinuit scnique des romans bernanosiens au risque de linterprtation Bernard Vernires : Donissan : exegse et interprtation William Bush : Rinterprtation de la vision bernanosienne : les implications du texte intgra de Sous le soleil de Satan Sven Storelv : La souillure dans Monsieur Ouine ou la rsurgence dune religion primitive Monique Gosselin : Histoire et fiction : essai dinterprtation partir de Monsieur Ouine Jacques Chabot : Lidentit narrative de Bernanos dans Les Enfants humilis Jacques Darras : Un maquignon picard nomm Satan Max Milner : Symptomatologie de la crise dans les romans de Bernanos Pierrette Renard : Un schma dinterprtation : le roman familial Andr Not : Le chteau des signes dans La Joie Hans Aaraas : Misres et grandeurs des rves. Quelques rflexions sur lcrivain et les risques de la connaissance imaginative et visionnaire dans les textes bernanosiens entre 1919 et 1926

12/1996

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Critique littéraire

BERNANOS. L'impatiente joie

" A travers les redites et les négligences du texte, cependant, une voix perce, passe, magnifique, nous frappe en plein cœur. Le pathétique, l'éloquence naturelle de cette voix, nul ne les conteste. Mais quelques-uns s'étonnent de l'audience qu'elle rencontrait. Mais quelques-uns s'étonnent de l'audience qu'elle rencontrait. Car l'autorité de Bernanos excédait de beaucoup celle de la foi religieuse et politique dont il était le héraut. Que Bernanos fût écouté par ceux-là mêmes qui ne partageaient ni sa croyance en une rédemption surnaturelle ni sa nostalgie d'un passé traditionnel - qui l'ait été, parfois, par ceux-là plus que par les autres -, que sa parole, sans effort, se soit élevée à une sorte d'autorité élémentaire et universelle : voilà le mystère, voilà le scandale ".

10/1997

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