Depuis plusieurs jours, le prix Nobel de littérature nigérien Wole Soyinka n'a eu de cesse d'intervenir à propose de l'affaire des 200 lycéennes captives de Boko Haram. Alors que le gouvernement se dit prêt à négocier avec l'organisation djihadiste pour la libération des jeunes filles, l'écrivain n'a pas mâché ses mots, qualifiant le chef de cette dernière « d'obscénité », et de « très religieux, et très drogué ».