Recherche

Bouygues Telecom

Extraits

ActuaLitté

Littérature française

Censurée. L'enfer France Télécom

En 1990 France Télécom amorce son processus de restructuration, première marche vers la privatisation. Michèle a atteint le grade d'Inspectrice Principale dans l'entreprise. Elle présente le double handicap d'être une femme cadre dans une hiérarchie très masculinisée, et de gérer des services sociaux appelés à disparaître. Dans l'entreprise on gomme l'humain décrété non productif et coûteux, au profit de la rentabilité. Un protocole de "Schémas de courbes de deuil" institué au mépris de toute humanité est censé pousser sans douleur, les indésirables vers la sortie... Michèle Arnaud, entrée en écriture pour survivre, témoigne de ce procédé d'éviction qui a conduit certains de ses anciens collègues au suicide. L'ironie douce-amère qui imprègne le récit en facilite la lecture, sans jamais masquer le poids de la souffrance au travail et sa répercussion sur le déroulement de la vie de l'auteure.

04/2020

ActuaLitté

Littérature française

Pendu au téléphone

Au-delà du corporatisme, un ancien lignard de France Télécom s'exprime. Acteur de l'évolution des télécoms, témoin directe du malaise qui avait touché France Télécom avec sa vague de suicides, il raconte son histoire, ses rencontres et les profondes mutations de cette ancienne administration. Conseiller hygiène sécurité et condition de travail, il a connu les difficultés liées au travail et celles qui peuvent amener au suicide dans une entreprise qui a oublié qu'au-delà de la technique, il y a des hommes qui ont besoin de communiquer.

02/2019

ActuaLitté

Critique littéraire

L'atelier d'écriture. Leçons à un futur écrivain

Professeur, écrivain, animateur d'atelier d'écriture, en particulier celui de la Fondation Bouygues Telecom, Bruno Tessarech aime autant lire qu'écrire. Dans ce petit recueil bourré d'anecdotes et de citations, il nous livre les conseils simples, délicats, inspirés et précis pour vous accompagner le long de ce voyage en enfer ou au paradis que peut être l'écriture d'un roman : le choix du Je ou du Il, la patience, les bonnes interrogations, de l'usage des carnets, du rythme de l'attaque, des personnages secondaires... L'enfer d'un travail harassant, plein de doutes et d'angoisses, souvent pour une reconnaissance aléatoire. Le paradis de la création, de la liberté, de l'ouverture sur un autre monde dont vous aurez dessiné les contours. Des rituels de Jules Renard, à la trousse de dépannage d'Italo Calvino en passant par l'espièglerie brillante de Stephen King, Bruno Tessarech nous offre les crayons les plus affûtés et les gommes les plus douces pour tenter cette expérience unique. "L'enfer vous effraie ? Ne tentez pas le diable." "Le paradis vous attire, avancez vers lui avec courage !" En fin d'ouvrage, un code spécial permet d'accéder aux films des leçons d'écriture que Bruno Tessarech a donné dans le cadre de la Fondation Bouygues Telecom.

08/2015

ActuaLitté

Beaux arts

Ora. Leclercq Associés / Kaufman & Broad / Bouygues bâtiment Ile-de-France

Avant-dernier chapitre d'une importante requalification urbaine en cours à la Porte Pouchet, l'ensemble de bureaux ORA permet dès à présent d'envisager le nouvel écosystème qui se met en place dans cette zone en mutation. Ouvert sur le périphérique qui est traité comme un environnement digne d'intérêt, il faut monter sur le toit et observer le bâtiment sur toute sa longueur, pour percevoir les qualités cinétiques de sa façade. A l'intérieur, l'ensemble de l'édifice surprend par la taille et le caractère dégagé des plateaux qu'il offre, permettant un libre aménagement. L'immeuble ORA s'inscrit dans une nouvelle espèce de lieu de travail, ne redoutant pas la coexistence avec les quartiers résidentiels.

08/2019

ActuaLitté

Physique, chimie

Réseaux et télécoms. 2e édition

Cet aide-mémoire regroupe de façon synthétique et illustrée toutes les définitions et les concepts dont un professionnel peut avoir besoin dans la pratique de son métier. Structuré en 37 thèmes regroupés en 11 parties, c'est un outil de travail précieux qui rappelle les notions théoriques indispensables et donne les clefs pour concevoir, mettre en oeuvre, maintenir et faire évoluer un ou plusieurs réseaux de communication. Cette deuxième édition est entièrement mise à jour des dernières normes et technologies.

05/2020

ActuaLitté

Economie

Les déchirures. France Télécom, Goodyear, Air France, Continental, paysannerie...

L'entreprise mauvaise-mère ! Ce texte de Maxime Vivas est salutaire : il nous rappelle que les actes chemisophes ne sont que l'autre face d'une violence beaucoup plus forte qui régit la vie des entreprises. La gauche s'est longtemps accordée sur le fait que l'entreprise était d'abord un lieu d'extorsion de la plus value, que les patrons ne sont riches que parce qu'ils exploitent leurs salariés en ne payant que ce qui est socialement nécessaire à un moment donné pour reproduire la force de travail. Le patronat avait dû au cours du XXe siècle mettre du social dans son eau de messe (car on ne dira jamais assez la responsabilité des églises dans la soumission des petits aux grands) compte tenu de la peur des rouges et d'un rapport de force plus favorable aux salariés. La lutte des classes existe donc bien avant même que les classes n'aient conscience d'elles-mêmes. Louis Althusser disait que la lutte ne ressemblait pas à un match de foot rassemblant deux équipes qui préexisteraient avant d'en venir aux combats plus ou moins civilisés. La lutte des classes existe dès qu'une minorité s'approprie le fruit du travail de tous les autres. Maxime Vivas nous rappelle donc en creux cette vérité première mais, en évoquant l'évolution des modes de management, il nous montre aussi que le pire est toujours possible, il nous permet de nous souvenir que depuis qu'existe l'entreprise au sens moderne du terme, les patrons n'ont eu de cesse de dépouiller les salariés non seulement de l'essentiel de la valeur qu'ils créent, mais aussi de leur savoir-faire, de leur culture de métier, de leur solidarité, etc. L'entreprise d'antan était un bagne mais les frontières de classes étaient plus visibles/lisibles. Le coup de génie du patronat moderniste a été sa volonté de s'emparer non plus seulement des gestes et de l'intelligence des salariés mais de leur âme, de leur sensibilité, de leur être. Ainsi après la maudite taylorisation des gestes, on a vu se généraliser la taylorisation du sourire. Conséquence : l'entreprise, malgré (ou grâce à ?) tous ses beaux discours sur l'importance des mal-nommées "relations humaines" refuse d'accéder à la reconnaissance de l'autre. La France est, selon deux rapports du Bureau International du travail (ONU), en tête des pays "avancés" pour la violence au travail. L'INSEE estime, pour sa part, que sept millions de Français sont concernés. La médecine du travail évalue à plus de 90 % les médecins ayant déjà eu connaissance d'au moins un cas de harcèlement au travail et 21 % d'entre eux considèrent ce phénomène comme fréquent : 97 % des victimes souffrent de complications morbides se traduisant par des insomnies, de l'anxiété, de la dépression, des troubles digestifs ou cutanés, etc. On veut croire que ce harcèlement serait le fait de "petits chefs" pervers ou de "pauvres" patrons obligés d'en user à cause des rigidités du droit du travail (sic). Si la France est championne de la violence au travail, ce n'est pas parce que les managers français seraient plus sadiques que les autres, ni parce que les salariés français seraient plus fragiles, mais parce que les Français accordent une bien grande importance au travail. J'ai personnellement tendance à le regretter mais les Français, contrairement aux autres peuples, classent le travail, avant la famille, avant les amis, avant le politique ou le religieux. Nous souffrons au travail car nous sommes plus que d'autres prisonniers de l'idéologie du travail et parce que les nouveaux modes de management nous empêchent de travailler comme nous le souhaiterions, c'est-à-dire correctement, conformément à l'image que le salarié français, amoureux de son travail, se fait du travail "bien fait", du travail "comme-il-faut". Cet amour du travail bien fait n'est pas le propre des constructeurs de cathédrales, comme on l'entend trop souvent, mais des ouvriers, des employés, des cadres, d'ici et maintenant. L'entreprise ne peut entendre cette prétention à bien travailler, c'est pourquoi elle multiplie aujourd'hui les fiches de post e et les fiches techniques dans le but de tout formaliser , dans le but de standardiser, d'uniformiser, faute d'admettre une vraie coopération d ans le travail. Conséquence : elle n'a de cesse de déshumaniser ce qui réside au coeur du travail humain, l'importance des collectifs de travail , la primauté aussi de l'utilité même du travail. L'entreprise moderne est devenue, pour cette rais on, une "mauvaise mère" qui dévore son personnel. Loïck Roche, directeur de l'école supérieure de commerce de Grenoble, explique ainsi dans "Psychanalyse, sexualité et management" que les deux modes de management qui tendent à se développe r le plus vite sont le management oral et anal et non le management génital. Par manager oral, il désigne ces nouveaux chefs, champions dans l'art de la parole, incapable de supporter qu'une autre parole que celle officielle puisse simplement exister, grands amoureux des honneurs (grands bureaux, belles voitures de fonction, etc.), spécialistes de la manipulation mentale sous prétexte de motivation toujours insuffisante des salariés. Par manager anal, il désigne ces nouveaux chefs, qui n'agissent que pour dominer, qui n'ont en tête que l'idée de punir et de surveiller, qui cèdent au fantasme de toute-puissance, non seulement en pervertissant les relations humaines mais en s'appropriant de s rémunérations obscènes, etc. Le manager dit génital serait celui qui sait reconnaître en l'autre un autre, avec sa culture propre, avec ses intérêts spécifiques, autant dire que ce manager "démocratique" se fait rare. L'entre prise moderne pourrait donc très bien exister aujourd'hui sans harceler pour exclure mais elle ne peut plus se passer d'une nouvelle forme d e harcèlement visant à intégrer à sa sauce managériale, MEDEFienne afin d'empêcher tout autre parole que la sienne d'exister... L'absence de droit à la parole a toujours été le terreau le plus propice au développement de la contre-violence salariale, celle des grèves dures et des séquestrations de cadres ou patrons. Les actes chemisophobes relèvent donc, non seulement de la légitime défense de ceux qui ont le sentiment d'être privés de parole donc d'existence véritable, mais d'un moindre mal. Ces actes chemisophobes ne sont-ils pas préférables aux "jambinisations" qui consistaient à tirer dans les jambes des petits chefs les plus salauds dans l'Italie des années soixante-dix ? La vision "bisounours" de l'histoire ne sert que ceux qui ont le monopole de la parole. Renforcer les droits collectifs des salariés dans l'entreprise serait la meilleure assurance possible pour préserver en état les chemises des dirigeants. Celles et ceux qui ont le sentiment légitime de ne jamais être entendus, celles et ceux qui perdent dans l'affaire bien plus que leur chemise ont le besoin parfois de poser des actes symboliques forts. Ces actes chemisophobes relèvent bien d'une thérapie face aux vagues de suicide.

05/2016

Tous les articles

ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté
ActuaLitté