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Bretonnismes

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Les Bretonnismes. Tome 3, A vous de jouer ! avec 1 jeu de 44 cartes

Le coffret contient : un livre de 84 pages contenant un texte réjouissant d'Hervé Lossec sur les jeux traditionnels bretons ; des jeux de sociétés truffés de bretonnismes élaborés par Klervi Abalain ; un jeu de 44 cartes illustrées par Nono. Vous avez aimé Les Bretonnismes : les textes désopilants d'Hervé Lossec, les caricatures de Nono et la maquette d'Olwenn Manac'h ; on oublie trop souvent les travailleurs de l'ombre. Le succès de leurs deux livres a dépassé toutes les espérances : 260 000 exemplaires vendus à ce jour et ce n'est pas fini ! Autant qu'un bon prix Goncourt ! Un vrai phénomène littéraire et sociétal qui a enchanté les repas de famille,émoustillé les imaginations tant et si bien que certains y ont trouvé matière à poursuivre le divertissement en inventant des jeux à la sauce des bretonnismes... C'est ainsi que Klervi Abalain a élaboré un jeu de 7 familles, des charades, des mots croisés... Elle les a expérimentés et a convaincu sans peine les éditions Skol Vreizh que l'on pouvait s'amuser intelligemment en jouant avec les bretonnismes passés dans le langage quotidien en Bretagne. Et maintenant, à vous de jouer !

07/2019

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Histoire régionale

Annales de Bretagne et des Pays de l'Ouest Tome 128 N° 4, décembre 2021 : Aux marges de l'invasion : l'Ouest dans la guerre de 1870-1871

Pendant la guerre de 1870-1871, le Gouvernement de la défense nationale, face à l'avancée allemande coupant la capitale du reste du territoire français, opte pour une stratégie s'étant avérée... régionale. Dans le grand Ouest, entre Seine, Loire, Cher et Charente, combats et batailles se multiplient de novembre 1870 à janvier 1871 : d'Orléans et Loigny à Evreux ou Orbec, en passant par Le Mans et Châteaudun, les engagements des armées françaises et prussiennes dessinent une "ligne de combats" mouvante. Il en résulte un espace opérationnel original qui, s'il doit évidemment être mis en perspective par des comparaisons territoriales, constitue un stimulant objet d'histoire. Les contributions de ce dossier visent à éclairer cet espace pensé ici comme une interface entre les territoires traversés par les combats et ceux qui redoutent l'invasion, en quelque sorte une "périphérie de la guerre" . A cela, ajoutons un certain nombre d'enjeux de mémoire ; à commencer par la fameuse affaire du camp de Conlie qui renvoie à un contexte politique spécifique, ce bretonnisme mêlant aspirations identitaires et traditionalisme catholique.

01/2022

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Critique littéraire

La littérature bretonne de langue française

La notion de littérature bretonne de langue française n'a pas été admise d'emblée. Certains considéraient naguère que toute littérature s'écrivant en français relevait seulement de la littérature française. La littérature bretonne s'est pourtant écrite en français avant de s'écrire en breton. Au Moyen-Age, la langue écrite est le latin, la langue parlée le breton. Mais Chrétien de Troyes, Marie de France et Béroul véhiculent en ancien français les légendes celtiques. Il y aura ensuite des écrivains bretons d'origine, mais qui ne parleront jamais ou peu de la Bretagne : Lesage et Segalen, ainsi. On verra naître aussi en Bretagne, dans le sillage du Barzaz Breiz et des celtomanes du XIX° siècle, de la poésie de langue française nourrie d'exaltation identitaire bretonne. La littérature de langue bretonne est forcément bretonne, par la langue, même si sa thématique explore des domaines non bretons ou si ses scènes ne se passent pas en Bretagne. Mais à quoi reconnaîtra-t-on une littérature de langue bretonne en français, un écrivain breton de langue française 7 Un auteur né en Bretagne ou d'origine bretonne mais qui n'évoque jamais la Bretagne ne peut être considéré que comme un écrivain français d'origine bretonne, pas breton de langue française. Il faut au moins parler de la Bretagne dans son oeuvre, ou utiliser des bretonnismes. C'est le cas de tous les écrivains dont il est question ici. Mais on n'est pas obligé d'être breton d'origine pour le devenir. Les cas les plus notables sont ceux du Marseillais Saint-Pol-Roux et du Parisien Georges Perros. On peut pallier la méconnaissance de la langue bretonne par un goût des noms de lieux, si exotiques aux oreilles non "natives" : ce goût, Perros le cultive avec Grall, Saint-Pol-Roux, Abraham, Elléouët et bien d'autres. On n'est pas obligé non plus d'habiter en Bretagne pour devenir, même si cette expression ne suffit pas à cloisonner un auteur, un écrivain breton de langue française. Julien Gracq le montre, tout comme le Mayennais Jarry, qui situe souvent ses oeuvres en Bretagne et montre une connaissance étonnante de la langue bretonne. Les écrivains bretons de langue française ont souvent des lieux de prédilection : Carnac pour Guillevic, la côte léonarde pour Corbière, la Brière pour Cadou. Leur littérature peut inspirer un régionalisme parfois daté (Le Goffic), ou qui résiste mieux à l'épreuve du temps (Le Braz, Jeanne Nabert). Elle véhicule une conscience identitaire neuve chez les jeunes auteurs du revival breton des années 60, qui s'expriment en français faute de pouvoir le faire dans la langue interdite de leurs parents (Le Men, Keineg). Certains lieux stimulent le talent d'artistes dont l'inspiration est née ailleurs : Nantes est, pour André Breton, un lieu enchanteur, source de rencontres insolites et d'expérience inédites. Le roman policier y trouve d'innombrables décors, tout comme la poésie. Des celtomanes au surréalisme en passant par le romantisme, la littérature bretonne de langue française a encore de beaux siècles devant elle.

11/2020

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