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Bruegel

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Beaux arts

Bruegel

Cet ouvrage a reçu le Filaf 2019 du meilleur livre dans la catégorie Beaux-Arts remis en juin 2019, par le Festival Festival International du livre d'art et du film. Comment comprendre le monde au-delà du visible immédiat ? Jusqu'où les paysages mondes de Pieter Bruegel (v. 1525-1569) interrogent-ils les apparences ? On associe généralement le célèbre peintre flamand à l'invention du paysage moderne, aux scènes de paysans et aux diableries de Jérôme Bosch. Mais Bruegel n'est pas toujours là où on l'attend. Ses tableaux captivent par le rendu réaliste du détail et par l'ampleur de la vision, mais ils mettent en scène un paradoxe : tout en séduisant l'oeil extérieur, ils en appellent à l'oeil intérieur, spirituel. Ils entraînent le spectateur dans une quête visuelle et mentale du monde visible qui conduit vers le domaine de l'invisible. Ce livre met en lumière cette caractéristique fondamentale des oeuvres de Bruegel et analyse les procédés visuels élaborés par le peintre pour troubler et défier notre regard. Déceler les traces des puissances divines et diaboliques cachées dans la trame du paysage et révéler la dichotomie sans cesse rejouée entre aveuglement moral et discernement spirituel est le propos central des deux auteurs. Au fil des détails, cet ouvrage richement illustré nous propose une plongée dans les oeuvres de Bruegel : matière à spéculer et pièges à voir.

09/2018

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Beaux arts

Bruegel

Récemment, la redécouverte extraordinaire, en Espagne, d'un tableau perdu de Pieter Bruegel l'Ancien (vers 1525-1569) a fait l'effet d'une bombe et a ravivé l'intérêt que le public porte à ce grand peintre flamand. Cette oeuvre a subi les outrages du temps et est encore en restauration au Prado. Célèbre pour ses descriptions amusantes de paysans, de paysages de toutes saisons et de tableaux à la façon de Bosch, Bruegel a également créé de nombreuses peintures consacrées à des thèmes religieux. Après une carrière de plus de vingt ans de dessinateur et de peintre, il se fit un nom dans la "capitale du capitalisme", Anvers, le centre du commerce international et le leader du marché de l'art. Cet ouvrage examine tout l'ouvre de Bruegel alors même que sera présentée une foule de peintres flamands de sa génération qui ont coopéré avec Jérôme Cock, son éditeur de gravures. Bruegel est ici confronté non seulement avec ses rivaux d'Anvers, mais aussi avec les peintres qui l'ont inspiré, de loin ou de près, comme Joachim Patinir, Rogier van der Weyden ou Jérôme Bosch. Le contexte historique dans lequel Bruegel a vécu est longuement décrit : c'était en effet une époque de troubles religieux intenses opposant le roi d'Espagne, le catholique Philippe II, aux calvinistes naissants. L'iconoclasme de 1566 fut un des détonateurs qui allait engendrer la fameuse Révolte des Gueux ou Guerre de Quatre-Vingts Ans. Bruegel ne fut évidemment pas indifférent à ces événements, qu'il a "discrètement" retranscris dans sa peinture, n'osant pas dénoncer clairement les abus du pouvoir tant était grand le risque de poursuites et de représailles sévères. Les historiens de l'art trouveront certainement dans ce livre un nouveau point de vue sur l'oeuvre du peintre qui éclairera certaines de leurs conceptions, mais il s'agit ici d'aller également à la rencontre d'un public plus large qui découvrira, ou redécouvrira avec plaisir les facéties, les symboles, les scènes paysannes qui ont permis à Bruegel de faire un portrait sans faille de la condition humaine.

09/2011

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Beaux arts

Bruegel à Bruxelles

Le 5 septembre 1569 s'éteignait à Bruxelles Pierre Bruegel, un peintre dans la quarantaine, père de trois enfants, paroissien de Notre-Dame-de-la-Chapelle. Son corps y repose depuis le jour de son enterrement. (...) Que sait-on, finalement de ce grand artiste ? (...) Presque rien. Les seuls lettres et chiffres de lui se retrouvent dans ses dessins et tableaux. Voilà des indices que Bruegel nous a fréquemment laissés : la signature et la datation de ses oeuvres. C'est là le point de départ tangible de toutes les tentatives de comprendre Bruegel. Et les oeuvres de l'artiste en appellent, exclusivement, à l'image : dessins, estampes, tableaux. A l'époque de l'imprimerie, qui diffuse textes, idées et dessins à grande échelle, il ne fait aucun doute que Bruegel, s'il l'avait souhaité, aurait pu s'exprimer par des textes. Il ne l'a pas fait et c'est un choix. Lorsque Bruegel s'exprime, il utilise un langage visuel qui doit se suffire à lui-même.

10/2019

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Renaissance

Bruegel par le détail

Il y a tant à voir dans les tableaux de Bruegel que le regard est impuissant à tout saisir. Ses peintures et ses dessins sont si touffus, si riches en personnages et en scènes anecdotiques que, bien que toujours lisibles, nombre d'éléments nous échappent. D'autant que la distance culturelle entre notre monde et celui du XVIe siècle brouille la signification de nombreux détails. Manfred Sellink nous éclaire ce qui se cache sous ce fourmillement : symboles religieux, scènes moralisantes, proverbes de la sagesse populaire, jeux d'enfants ou tout simplement cette saveur humoristique avec laquelle il promène un regard ironique ou bienveillant sur le genre humain.

02/2021

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Monographies

Pieter Bruegel. La biographie

Pieter Bruegel (1525 ? -1569) compte parmi les artistes les plus connus du 16e siècle. Des tableaux tels que Les proverbes, Les jeux d'enfants, Dulle Griet ou La danse paysanne sont reconnaissables entre tous et appréciés par un très large public. Bruegel est même devenu une référence populaire, pourtant son parcours et sa vie restent peu connus. S'il existe une grande quantité d'ouvrages consacrés à ses oeuvres, on ne connaît pas grand chose de l'homme qu'il a été. Leen Huet signe ici la première véritable biographie du peintre et fait découvrir au lecteur son cadre de vie : les villes animées d'Anvers et de Bruxelles et aussi plus largement l'Europe, traversées par les conflits religieux entre catholiques et protestants ainsi que l'iconoclasme. Dessinateur et graveur, puis peintre, il crée une oeuvre prolixe en quelques années seulement. On le suit pas à pas, guidé par chacune de ses réalisations comme autant d'indices. Avec lui, nous faisons le périlleux voyage des Alpes vers l'Italie, côtoyons nombreux artistes et érudits de son temps. Après lui ses fils, devenus peintres, perpétuent son nom et son oeuvre, avant qu'un long oubli ne l'éclipse pour longtemps : redécouvert par un collectionneur à la fin du 19e siècle, il fait partie de la grande Histoire au 20e siècle. Magistrale, cette biographie parue d'abord en néerlandais aux éditions Polis fait l'objet d'une traduction en français par Marie Hooghe, adaptée et complétée avec l'aide de l'auteure qui y a inclus les dernières recherches consacrées à l'artiste réalisées dans le cadre de "l'année Bruegel" en Europe. Si elle invite à mieux connaître un artiste majeur, elle plonge également le lecteur dans une époque-charnière humaniste et passionnante.

11/2021

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Littérature française

Le cousin de Bruegel

L'histoire romancée du peintre flamand et de son atelier est dévoilée ici, à travers le récit de Linus Münd, apprenti naïf et cupide, chargé de l'espionner, au moment où Bruegel reçoit la visite d'un mystérieux commanditaire. L'art y devient l'expression d'un combat entre les forces de la vie et celles de la mort, un jeu en trompe-l’oeil, où l'illusion prend la forme de la vérité. Les Flandres, 1564. Linus Münd est chargé par le cardinal de Granvelle d'espionner Bruegel, afin de déterminer si le peintre est digne de réaliser son portrait. Embauché comme apprenti, le jeune homme va vivre pendant 5 ans dans l'entourage du peintre, observant ses faits et gestes. Un mystérieux commanditaire relance incessamment Bruegel pour qu'il termine au plus vite Le Triomphe de la Mort qui reste inachevé. Pourquoi Bruegel use-t-il de tous les stratagèmes pour reporter l'achèvement du tableau ? Le peintre regretterait-il d'avoir accepté la commande ? Au travers des rapports que Linus Münd envoie périodiquement au cardinal (et qui correspondent aux chapitres du livre), c'est l'univers de la peinture flamande de la fin de la Renaissance que l'auteur nous fait (re)découvrir.

09/2014

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