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Extraits

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Littérature française

Carlos et Budd, ovation et silence

L'amitié entre Budd Boetticher, réalisateur de western à Hollywood, et Carlos Arruza, le célèbre torero mexicain, donnera lieu à l'une des plus étranges aventures du cinéma de genre des années soixante. Ce premier roman d'Yves Revert est la fragile et subtile chronique de cette tentative de dire une vie, celle d'Arruza, et un mystère, celui de la tauromachie. Après dix ans de déboires, de trahisons et de drames qui sapent le projet et mettent en péril la fin du tournage, Budd Boetticher finira par apprendre à ses dépens que le réel surgit rarement quand on l'appelle. Et que, paradoxe ultime, il naît plus sûrement de la fiction.

09/2017

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Pléiades

Bartleby Le Scribe ; Billy Budd marin et autres romans

Entre 1853 et 1856, Melville publie près d'une quinzaine de contes et de courts récits dans des magazines. Certains d'entre eux connaîtront un destin exceptionnel, comme "Les Encantadas", suite de croquis consacrés aux îles Galápagos, "Benito Cereno", inoubliable relation de la révolte d'un navire négrier, et ce qui est sans doute la "tragédie urbaine" la plus célèbre de l'histoire de la littérature : "Bartleby le scribe", dont on n'aura jamais fini d'interroger le mystère, qui est un mystère sans secret. Melville n'en a pourtant pas terminé avec les formes longues. Il travaille à un feuilleton, Israël Potter, tout à la fois biographie (largement fictionnelle) d'un héros obscur de la guerre d'indépendance, réflexion ironique sur l'Histoire et sur l'écriture de l'Histoire, et méditation sur la banqueroute des ambitions humaines : peut-être le plus intimement autobiographique de ses écrits. Israël Potter paraît en volume en 1855, deux avant un roman méconnu, singulier, à découvrir, L'Escroc à la confiance. Trois chapitres y forment une sorte d'"art poétique", et tout y est problématique, du narrateur aux personnages en passant par la construction du sens, qui échoit au lecteur lui-même. L'Escroc est un roman pour notre temps ; il n'y a pas lieu de s'étonner qu'il ait laissé les critiques de 1857 aussi perplexes que l'employeur de Bartleby face à son clerc. Melville n'y gagne pas un penny. Il va désormais se consacrer à la poésie, pendant trente ans - et aux douanes de New York, qui l'emploieront vingt années durant. Il doit lutter pour que ses oeuvres poétiques soient publiées. Lorsqu'elles le sont, elles ne récoltent qu'indifférence ou mépris. En 1885 sans doute, peu avant de prendre sa retraite des douanes, il compose une ballade intitulée "Billy aux fers", brève évocation d'un marin à la veille de son exécution pour mutinerie. C'est de ce poème que sortira son ultime fiction... Trente-trois années passeront avant que le livre - Billy Budd, marin - ne soit publié. Dans ce récit intérieur plus encore que dans les autres romans, le "mystère de l'iniquité" est à l'oeuvre, et la pureté n'existe que sous le regard de son éternel adversaire, le "diabolisme incarné". Billy Budd sera pendu. Le livre s'achève sur "Billy aux fers" et sur un compte rendu officiel qui dit que l'innocent est coupable. Tel est le monde : apparence et mensonge.

02/2010

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Poches Littérature internation

Billy Budd, marin. (suivi de) Daniel Orme. Récit interne

Comment un jeune matelot qui était l'innocence même, ayant frappé un sous-officier pervers qui l'accusait faussement de sédition, devint coupable selon les Articles de la Guerre et fut pendu parmi les vergues par la volonté d'un capitaine qui en était venu à l'aimer comme un père : tel est le mythe intime - homosexuel et christique - qui s'est lentement cristallisé à partir d'un ancien fait divers et selon les hantises de Melville dans les cinq dernières années de sa vie.

04/1987

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Poches Littérature internation

Le Désenchanté

A Hollywood, dans un studio abandonné, un homme se souvient de l'année 1939, alors qu'il était jeune scénariste et travaillait à un scénario stupide et de l'arrivée d'Halliday, une des gloires de la littérature américaine des années vingt, brisée par l'alcool et de nombreux échecs.

10/2012

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Critique littéraire

Le testament de Melville. Penser le bien et le mal avec Billy Budd

Lorsque Herman Melville meurt à New York, en 1891, il est un vieil homme à peu près oublié. Moby-Dick, quarante ans plus tôt, a coulé sa carrière littéraire. C'est seulement dans les années 1920, dans une Angleterre qui a fait l'expérience de la Grande Guerre, que le public commence à s'aviser de son génie. La fièvre de la redécouverte nourrit la quête d'inédits et, d'une boîte en fer-blanc, surgit le récit auquel Melville a travaillé durant les cinq dernières années de sa vie : Billy Budd. Malgré une taille limitée, celle d'une longue nouvelle, et une intrigue très simple, Billy Budd est rapidement devenu l'un des textes les plus étudiés et les plus commentés de la littérature mondiale, suscitant des débats aussi passionnés que contradictoires. La violence de la lutte entre critiques ne doit pas surprendre : Melville a tout fait pour livrer à une modernité demi-habile, pensant que tout problème a sa solution, une de ces situations sur lesquelles elle ne peut que se casser les dents. Qu'est-ce que le mal ? Par quelles voies se répand-il ? Comment limiter son empire ? Quel sens donner à la beauté d'un être ? Comment accueillir la grâce échue à un autre? Autant de questions que la pensée instrumentale nous a désappris à poser et qui, lorsqu'elle les rencontre, la rendent comme folle. Autant de questions qui n'en demeurent pas moins essentielles et dont la littérature est peut-être la mieux à même, par ses ambiguïtés, de traiter sans fausseté. C'est dans cet esprit que le présent ouvrage se met à l'école de Billy Budd. Il saisit l'occasion qui nous est donnée, en explorant l'oeuvre ultime de Melville, de renouer avec des interrogations dont nous ne pouvons nous passer.

09/2011

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BD tout public

Le miroir des Templiers Tome 2 : Cadavre de chèvre

Budd Win l’écuyer, figé dans son corps d’adolescent presque ordinaire cherche à reconstituer un objet très ancien : Le fabuleux Miroir des Templiers, qui a le pouvoir de révéler les vérités passées, présentes et futures. Au fur et à mesure des pièces du miroir trouvées et rassemblées, l’intrigue avance. Un de ces indices, l’église de Saint-Merri à New-Paris amène Budd Win à rencontrer Baphomet, un démon oublié dont le jeune homme ignorait jusqu’alors l’existence, bien que ce dernier veillait sur lui sans se faire voir ni connaître.

05/2012

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