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Extraits

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Poésie

René Char allié substantiel. Rencontres et correspondance

Ce volume est le livre-témoin d'une amitié sans faiblesse, celle de René Char et André Velter. Le lecteur y découvrira la correspondance de ces deux poètes majeurs. Les textes d'André Velter, longue préface, poèmes dédiés ou épilogue, révèlent un René Char méconnu : un homme, physiquement, moralement, poétiquement hors normes. C'est un géant à la verve insoupçonnée qui apparaît ici, capable de subtiles évocations, d'improvisations fascinantes et de colères telluriques. Les photographies de René Char, prises le 23 juillet 1984 aux Busclats par Marie-José Lamothe, complètent cet ouvrage et présentent le poète de Fureur et Mystère comme on ne l'imaginait guère : expansif, spontané, rieur, mais aussi méditatif et sombre.

05/2018

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Cinéma

Signoret ou la traversée des apparences

Trente ans déjà que Simone Signoret a disparu. Elle n'en avait alors que soixante-quatre, en paraissait bien davantage. Entre la figure lumineuse, d'une insolente beauté de Casque d'or, et l'intellectuelle femme de lettres qui a su incarner une Madame Rosa au corps et au visage flétris de La vie devant soi, quelle incroyable métamorphose ! Chantal Pelletier, dont les éditions des Busclats ont déjà publié l'émouvant A coeur et à Kriss s'est passionnée pour ce grand personnage dont la liberté de penser interroge nos préceptes lisses et nos consensus mous d'aujourd'hui. Signoret ou la traversée des apparences n'est pas une énième biographie, mais l'exploration subjective du parcours de Signoret à la lumière de ses rôles, de ses écrits, de ses engagements, de son indéfectible amour pour Yves Montand. Redoutable d'intelligence, Signoret a su passer outre toutes les convenances pour faire triompher son ambition et sa liberté de femme. Et à terme, peut-être, la liberté des femmes.

09/2015

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Littérature française

L'anse des coquelicots

Sur Favitas, île perdue au large de terres violentes où se livrent des guerres sans nom et se perpétuent des massacres, parle Vita une vieille femme solitaire. Elle vit ici avec ses souvenirs, ses morts dont elle porte les ombres, ses chèvres et les paniers qu'elle tresse. Vita est la dernière résidente de Favitas, celle qui a aimé le corps des hommes, l'amour libre, le bleu de la mer, les coquelicots rouge sang, et les bêtes. Celle qui a aimé passionnément Yann, un extrémiste de ces pays en guerre, mort assassiné. Le fils de Yann, jeune champion de course à pied, débarque sur l'île. Il court à perdre le souffle, interrogeant sa vie, en quête de ce qui pourrait faire de lui un homme, un père. Roman solaire et crépusculaire à la fois, l'Anse des coquelicots a la beauté des tragédies grecques anciennes. Vita des Ombres y est une Iphigénie des temps modernes, l'inoubliable héroïne de notre cruelle modernité. Pour son premier roman : D'Argile et de feu, publié aux éditions des Busclats, Océane Madelaine avait reçu outre le chaleureux accueil du public, le prestigieux Prix Première décerné en Belgique.

09/2020

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Critique littéraire

La poésie de René Char ou le sel de la splendeur. Tome 2, Poésie et résistance

"Il n'a rien manqué à Rimbaud, écrit René Char, probablement rien. Jusqu'à la dernière goutte de sang hurlé et jusqu'au sel de la splendeur." On a retourné vers Char - qui reconnaissait en Rimbaud, lorsqu'il contemplait la photographie de l'adolescent épinglée sur le mur de chaux des Busclats, moins un ascendant qu'un fils en avant de lui - ces formules évoquant le hurlement du sang et la cristallisation de la beauté qui bouleversent un langage, et le qualifient. De recueil en recueil, des premiers poèmes du lycéen en 1922, aux poèmes des lendemains de la Résistance en 1945, Jean-Claude Mathieu a suivi et analysé une écriture de la contradiction et du devenir ; tenant compte des manuscrits et de la correspondance, favorisé par de longues conversations amicales avec René Char pendant dix années, ne méconnaissant pas les progrès de la critique moderne dans l'écoute de l'insu du texte, il a visé surtout à ne pas séparer la constitution de formes poétiques personnelles - aphorismes ou poèmes en prose, poèmes en vers libres ou suites aphoristiques - de la constitution d'un sujet, qui reconnaît la vérité de sa division, par et dans le langage. L'auteur a voulu éviter par là le pur formalisme a-subjectif et a-historique, aussi bien que le subjectivisme, insoucieux de la matérialité de l'écriture. L'éclat de cette poésie violente, qui approfondit l'obscur, appelait la rigueur et l'attention à cette obscurité, non la facilité d'une vaticination critique, ou la naïveté de l'explication circonstancielle qui, faisant l'économie du travail de l'écriture, réduit à la circonstance initiale les sens multiples que le poème accomplit, et qui consument cette circonstance.

08/1989

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Critique littéraire

Correspondance. 1952-1983

"Même si "vingt ans et la mer" les séparent, Raul Gustavo Aguirre, né en 1927, et René Char, né en 1907, ont entretenu une correspondance durant plus de trente ans. La publication de ces lettres inédites révèle les liens qui ont étroitement uni ces deux poètes. Raul Gustavo Aguirre, poète argentin, crée au printemps 1950 la revue Poesia Buenos Aires. La revue aura trente numéros et publiera trente-trois livres en dix ans. Elle est l'expression d'un mouvement avant-gardiste, proclamant sa liberté de parole et le refus de toute école. C'est en 1952 qu'Aguirre écrit, en français, sa première lettre à Char pour lui exprimer toute son admiration : "Depuis longtemps je me suis penché sur vos poèmes et j'y reviens continuellement. J'ai fini par ne croire qu'en vous". Un an plus tard, Aguirre traduit et publie une anthologie des poèmes parus de Char dans un numéro spécial de la revue. A cette main tendue, Char offre sa reconnaissance, son admiration et son amitié. Au fil des années d'échange, le dialogue s'intensifie. La correspondance s'enrichit d'envois réciproques, de poèmes et de traductions, de l'évocation aussi des épreuves traversées : pour l'un, la maladie, pour l'autre, l'oppression sous les différentes dictatures en Argentine. Face à cela : l'éternelle fulgurance de la poésie. Char, ému et fraternel, offre d'emblée son hospitalité à Aguirre et le convie chez lui. Cette rencontre, si attendue de part et d'autre, aura lieu en mai 1974 aux Busclats, dans la maison de Char à L'Isle-sur-la-Sorgue. Elle témoigne de la fraternité née entre les deux hommes, interrompue par la mort d'Aguirre en janvier 1983".

03/2014

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Littérature francophone

Sois la bienvenue

"Cette histoire, c'est la mienne, celle de ma grand-mère Marcelle surtout, mais aussi celle de Malou, mon arrière-grand-mère. Trois histoires entremêlées et reliées à René Char par des sentiments aussi simples et opposés entre eux que la haine et l'amour. Tout avait commencé par un drame d'une incroyable banalité. De ceux qui étaient moins dus à l'inconduite des filles qu'à la lâcheté des hommes. Marie-Louise Bègue, dite Malou, était une enfant abandonnée. Une pupille de l'Assistance comme on dirait plus tard. Elle avait grandi, comme l'écrasante majorité des enfants assistés, dans la souffrance, la solitude et l'humiliation. Mais à 17 ans, elle avait connu l'amour. Un amour aussi bref et puissant que l'aphorisme d'un poète, ou le ressac d'une vague. Un court instant volé à l'insouciante jeunesse, une histoire terminée avant d'avoir commencé". De cet amour caché avec René Char alors âgé de 25 ans, Malou, employée au service de la famille Char, a donné naissance à Marcelle en 1933, après avoir été chassée de L'Isle-sur-la-Sorgue par la mère de René Char. Marcelle, adulte, a retrouvé son père, à qui elle a rendu des visites régulières, aux Busclats, sa demeure de L'Isle-sur-la-Sorgue, avec qui elle a échangé une correspondance sur plusieurs années. Mais elle n'a pas été reconnue officiellement. Alice a entrepris une reconnaissance d'ADN, par un laboratoire américain, grâce à un timbre d'une lettre de René Char, et la salive de sa grand-mère. Résultat après observation des marqueurs génétiques des deux échantillons : la probabilité que René Char soit le père de Marcelle est de 99, 9913%. C'est par amour pour sa grand-mère, par besoin que la vérité soit faite, qu'Alice Casado enquête : elle raconte l'histoire familiale qu'elle a ainsi reconstituée, et une histoire de la société française qui court sur le XXe siècle.

05/2021

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