Charb. Charlie Hebdo 1992-2015

Depuis l'incendie qui a détruit la rédaction de Charlie Hebdo, le jour où leur numéro spécial, Charia Hebdo devait sortir, l'enquête est ouverte. Il est vrai que mettre Mahomet au poste de rédacteur en chef d'un journal satirique n'a pas fait rire tout le monde...

L'incendie déclenché dans les locaux du journal satirique Charlie Hebdo serait donc bien d'origine criminelle. Durant la nuit dernière, un cocktail Molotov est arrivé dans la rédaction, fait fondre tout ce qui était de plastique, et ruinant l'ensemble du matériel...

C'est un petit retour dans le temps, avant les grandes rétrospectives qui vont fleurir sur le net et dans la presse, pour faire l'inventaire de l'année 2010, riche en rebondissements...

Défendre la liberté de création et la liberté d'expression fut l'un des sujets évoqués par Fleur Pellerin au cours de ses vœux 2015. L'occasion, immanquablement, de parler du meilleur vendeur actuel, Michel Houellebecq, qui a dépassé les 155.000 exemplaires de son roman, Soumission. Et que la ministre a lu, pendant les vacances.

Pour son millième numéro, l'hebdomadaire satirique sort demain un spécial « Journal qui enterre les présidents » , avec une Une paufinée par Cabu.

Après le numéro de l'après, Charlie Hebdo s'était octroyé quelques semaines de silence afin de pouvoir mieux repartir ensuite. C'est désormais chose faite avec la sortie de son deuxième numéro après les attentats du début du mois de janvier 2015. Avec une diffusion annoncée à 2,5 millions d'exemplaires, cet hebdomadaire a maintenant un tout autre visage qu'avant le drame. Les problèmes d'argent appartiennent pour longtemps au passé.

Métamorphosé depuis les attentats de janvier 2015, Charlie Hebdo n’a en rien perdu son côté éminemment provocateur. Pouvant compter désormais sur un nombre d’abonnés très important et des chiffres de vente en kiosque élevés, avec une diffusion totale dépassant les 250 000 exemplaires fin 2015, l’hebdomadaire cherche à conquérir de nouveaux espaces. Une déclinaison allemande vient d’être annoncée.

Avec le numéro de mercredi prochain, Charlie Hebdo s'apprête à faire du bruit, et pour cause. Rebaptisé Charia Hebdo, le journal satirique de Charb entend fêter dignement la victoire du parti islamiste Ennahda en Tunisie et la réintroduction de la charia comme base légale en Lybie, rapporte l'AFP.

La semaine passée s'ouvrait sur un incendie, celui de la rédaction de Charlie Hebdo, alors que le magazine satirique s'apprêtait à lancer un numéro spécial intitulé Charia Hebdo, avec Mahomet en rédacteur en chef.

Après l'incendie criminel de la rédaction de Charlie Hebdo, c'est Libération qui a ouvert son journal et proposé au confrère de se retrouver pour continuer à travailler. En attendant mieux, évidemment.

C'est un peu plus d'un mois après le numéro de « l'après » que Charlie Hebdo fait son grand retour dans les kiosques. A l'appui d'une Une rouge vif, ce numéro a été tiré à 2,5 millions d'exemplaires (voir notre actualitté). Si l'on est bien loin des huit millions du numéro devenu historique, c'est tout de même une situation qui n'a rien à voir avec les tirages que connaissait habituellement cette publication.

Maurice Sinet est plus connu sous son pseudo, Siné. Et ce n'est pas siné dié que la Cour d'appel de Paris a condamné les Éditions Rotatives à verser 90.000 € de dommages-intérêts au dessinateur, pour avoir abusivement rompu le contrat qui les liait à Siné. Siné qua non ?

Charlie Hebdo, l'hebdomadaire versant dans la satire et plus dernièrement dans la polémique, semble avoir réussi son pari en faisant le buzz. Tandis que le numéro du 19 septembre, comportant les caricatures de Mahomet, a provoqué l'indignation à l'étranger comme en France, il se serait écoulé à plus de 150 000 exemplaires.

Pas touche à mon Siné : les éditions Rotatives ont été condamnées par le tribunal de grande instance à verser 40.000 euros de dommages-intérêts, ainsi qu’à la publication de la condamnation dans Charlie Hebdo. C’est pas de pot...

Hortefeux dérape, Charlie Hebdo demande sa démission

Ils ont tous deux un patrimoine génétique commun, voire quelques intervenants issus de l'un, passés chez l'autre : Siné Mensuel et Charlie Hebdo sont deux figures de la satire, l'humour et la gaudriole journalistique, option dérision et franc-parler. Mais les deux publications connaissent également des difficultés financières qui mettent en danger l'expression satirique dans le journalisme. Et chacun réagit avec ses outils. 

Il fallait bien qu'il y ait un après. Et pour l'accompagner, les éditeurs de bande dessinée en France ont décidé de s'associer : une vingtaine de maisons a choisi de se regrouper pour un nouvel hommage aux dessinateurs de Charlie Hebdo, Cabu, Wolinski, Charb, Tignous et Honoré. Ils font communément réaliser un ouvrage de 200 à 300 pages, un livre collectif totalement inédit.

Tout a commencé avec l’affaire Siné, lequel s’était vu vertement viré en juillet 2008, pour avoir osé critiquer le petit Jean Sarkozy, ce que Philippe Val alors directeur du journal, n’avait pas apprécié (notre

Monique Chatelain est une artiste Lyonnaise née en 1932.

C'est une reculade qui vient de s'opérer au sein du musée Hergé de Louvain-la-Neuve, en Belgique. A l'origine, une exposition devait s'ouvrir jeudi 22 janvier 2015 en hommage à Charlie Hebdo. Mais, face à des risques potentiels importants pour la sécurité des lieux, les responsables de cette institution ont préféré annuler l'événement, rapporte l'AFP.

Nous sommes et restons tous des Charlie Hebdo

Après la tragédie de Charlie Hebdo, le Traité sur la tolérance de Voltaire, publié originalement en 1763 par le philosophe désireux d'écrire pour agir, est redevenu à la mode dans les librairies. Le bouquin du Siècle des Lumières a été brandi par des participants à la marche républicaine de dimanche et depuis les ventes du titre s'envolent.

Actrice privilégiée de la conservation et de la valorisation du dessin de presse, la Bibliothèque nationale de France présente les 26 et 28 mars la 6e Biennale du dessin de presse. L’édition 2020 est consacrée à l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo, qui célèbre son 50e anniversaire autour de plusieurs temps forts.

Singapour, pays réputé pour ces lois strictes et sa pratique assidue de la censure, a interdit la distribution d'un livre évoquant justement la censure appliquée dans le monde entier vis-à-vis des caricatures et dessins humoristiques, intitulé Red Lines : Political Cartoons and the Struggle Against Censorship. Des dessins publiés dans Charlie Hebdo en 2006, qualifiés d'« irresponsables, irréfléchis et racistes », sont mis en cause.

En 2008, peu avant les élections municipales de Lilles, pour lesquelles l'urologue Brigitte Mauroy apparaissait sur la liste UMP, Charlie Hebdo avait publié un article accusant la nièce de Pierre Mauroy de pousser à l'excision dans un article du Dictionnaire de la sexualité humaine (sous la direction de Philippe Brenot, L'Esprit du temps, 2004).

Rien ne serait plus comme avant, il fallait s'en douter. Après les attentats de janvier, la rédaction de Charlie Hebdo vit des heures difficiles. Au cours de cette semaine, les tensions entre la direction et les rédacteurs deviennent plus fortes. Et tout a été déclenché par une procédure aboutissant à une mise à pied...

Traditionnellement, le dîner de gala du PEN America Center est toujours l'occasion de célébrer la liberté d'expression, et de dénoncer toutes les mesures de censure, à travers le monde. Cette année, six membres de l'organisation ont choisi de boycotter l'événement, prévu ce 5 mai. Simplement parce que le prix Freedom of Expression Courage sera remis au journal Charlie Hebdo.

Dans un entretien accordé au Parisien, le rappeur Booba a déclenché la polémique en affirmant qu'il comprenait ceux qui se disent « Je suis Charlie », mais aussi ceux qui se disent « Je ne suis pas Charlie », rapporte l'AFP.

Un brin routinier, Charlie Hebdo vient de faire l'annonce suivante sur sa page Facebook suite à la fermeture de son site « une fois n'est pas coutume, le site de Charlie est en rade... on reprend donc nos habitudes sur notre bon vieux blog ». Et pendant que Charb le directeur du journal s'attire à nouveau les foudres pour des caricatures de Mahomet jugées « compromettantes », les abonnés sont redirigés sur le