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Claudio Milanesi, Pierluigi Lanfranchi, Matthew Graves

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Variété internationale

Bob Dylan et le mythe

Ce volume, qui voit l'apport de grands spécialistes de Bob Dylan tels Timothy Hampton et Alessandro Carrera, explore une facette peu connue du grand public, celle de la présence des mythologies dans l'imaginaire littéraire et musicale que Dylan reverse dans ses chansons. L'univers poétique de Bob Dylan s'est toujours nourri de différentes mythologies, aussi bien anciennes (biblique, grecque, celtique, égyptienne) que modernes. Dans les interviews et dans ses propres écrits, l'artiste est revenu à plusieurs reprises sur le rôle que le mythe a joué dans sa production et dans son existence, des débuts de sa carrière jusqu'au présent. Son discours d'acceptation du prix Nobel tourne autour de deux grandes figures mythiques, l'une ancienne, (Ulysse d'Homère), et l'autre moderne (Achab de Melville). Mais la présence du mythe chez Bob Dylan n'est pas seulement de nature littéraire : Dylan est un artiste de la parole orale et chantée, qui entretient des rapports aussi bien avec la tradition littéraire qu'avec la tradition musicale. Les deux éléments ne peuvent pas être dissociés. Et chez l'auteur-compositeur, le patrimoine littéraire et mythique passe toujours par la médiation de la tradition musicale américaine et de ses deux racines, africaines et européennes. Timothy Hampton, Alessandro Carrera, Adrian Grafe, Matthew Graves, Pierluigi Lanfranchi, Claudio Milanesi, Eric Montbel, Philippe Usseglio et Perle Abbrugiati se sont réunis pour explorer les liens multiformes que la production musicale dylanienne entretient avec les imaginaires mythologiques les plus divers.

09/2023

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Musique, danse

Renaissance italienne. Coffret en 3 volumes : Carlo Gesulado ; Giovanni Pierluigi da Palestrina ; Claudio Monteverdi

Avec la chute de Constantinople en 1453, de nombreux savants, lettrés et artistes byzantins s'exilent en Italie, apportant avec eux des manuscrits grecs et latins que l'Occident redécouvre, prémices à de grands progrès dans les domaines artistiques, culturels, scientifiques et techniques, ainsi que de profonds changements en matière de politique, d'économie et de religion. Ce mouvement appelé Rinascimento (Renaissance), soutenu par de grandes familles italienne - tels les Médicis à Florence, les Sforza à Milan, les Gonzague à Mantoue ou les Este à Ferrare ou Venise -, permet aussi à la musique de s'affranchir du Moyen Age et de donner naissance à d'extraordinaires polyphonies vocales (Madrigaux) ou instrumentales, que la diffusion de la musique écrite et imprimée favorise d'autant plus. Elle permet aussi l'émergence de nouveaux talents, parmi lesquels brillent Giovanni da Palestrina (1525-1594) au Vatican, puis le sulfureux Carlo Gesualdo (1566-1613) à Venosa, jusqu'au "maestro" Claudio Monteverdi (1567-1643) à Florence et Venise, annonçant déjà la musique "baroque" d'Antonio Vivaldi (1678-1741). Ce coffret inédit, qui regroupe trois volumes de la collection illustrée horizons, vous invite à une escapade dans les splendeurs musicales de la la renaissance italienne à travers trois compositeurs emblématiques préfigurant l'art de figures comme Antonio Vivaldi - : ou Jan Dismas Zelenka (à découvrir aussi dans les volumes 16 & 09 de cette même collection).

10/2019

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Musique, danse

Claudio Monteverdi

Héritier de tout le savoir musical de la Renaissance, formé à l'écriture polyphonique dans la tradition vénitienne, Monteverdi est le compositeur qui ouvre une nouvelle époque. Philippe Beaussant éclaire le cheminement du compositeur qui, de Crémone puis Mantoue à Venise, d'une cour ducale fastueuse à la Sérénissime République, a opéré dans la musique cette mutation de sensibilité capitale, perceptible dans tous les domaines artistiques, littéraires et philosophiques, qu'on a appelée le baroque. S'affranchissant de la perfection polyphonique, Monteverdi fait advenir, par l'accent mis sur la compréhension du texte - celui des poètes les plus illustres de son temps, choisis avec une remarquable sûreté -, une expressivité qui sera dorénavant portée par une voix seule. Le nouveau langage qui se dégage ainsi trouvera dans l'opéra, avec l'Orfeo comme acte fondateur, un développement appelé à une riche postérité.

01/2003

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Compositeurs

Claudio Monteverdi

Fils d'un docteur de Crémone, l'italien Monteverdi (1567-1643) étudie la musique à la cathédrale. Il maîtrise rapidement le chant, joue de la viole et du luth dès son adolescence. Il se tourne alors vers la composition, que ce soit l'écriture vocale ou instrumentale et devient l'un des compositeurs les plus douées (et aussi les plus protéiformes) de son temps. Il sert d'abord le duc Vincent de Gonzague à Mantoue avant de le suivre en Hongrie lors de la guerre contre les Turcs, puis en Flandres en 1599. A cette période, il compose de nombreux madrigaux caractérisés par l'écriture d'une voix soliste expressive. Il devient citoyen de Mantoue et Maître de chapelle du Duc en 1602. C'est là qu'il compose l'Orféo, considéré comme le premier véritable opéra de l'histoire de la musique, en tant que tragédie musicale. Cette Åuvre, qui lui a demandé sept ans de travail, sera jouée dans toute l'Italie du Nord et le fera accéder au statut de plus grand musicien de son temps. A la mort du duc Vincent, Monteverdi quitte Mantoue pour le poste de Maître de chapelle à St-Marc de Venise. Bien que nommé prêtre en 1632, il ne cessera de composer pour le théâtre - Venise se dote alors de sa première salle d'opéra, le Teatro San Cassiano, et deviendra rapidement la capitale de ce genre musical particulier. Un an avant son décès dans la cité des Doges en novembre 1643, Monteverdi écrira son ultime opéra, L'incoronazione di Poppea. Bien qu'ayant surtout écrit de la musique sacrée à Venise, dont ses remarquables Litanies de la Sainte Vierge, son dernier livre de madrigaux est publié à titre posthume en 1651, portant ainsi le nombre de ses pièces vocales profanes à 208 ! Monterverdi est considéré comme le compositeur majeur ayant assuré la transition entre la Renaissance et le Baroque.

02/2024

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Musique, danse

Giovanni Pierluigi da Palestrina

Peu de compositeurs ont bénéficié d'une réputation posthume aussi imposante que Giovanni Pierluigi da Palestrina, déjà qualifié de sont vivant de " prince des musiciens ". Même si cette aura se dégage d'une légende (Palestrina aurait sauvé la polyphonie d'église contesté par le concile de Trente), elle honore un maître célébré par Victor Hugo par ce vers : " Puissant Palestrina, vieux maître, vieux génie. " C'est à Rome que s'est déroulée toute la carrière de Palestrina, dans les institutions ecclésiastiques pourvoyeuses de charges. Si les aléas de la papauté provoquent quelques éclipses dans ses responsabilités vaticanes, il trouve, après Saint-Jean-de-Latran et Sainte-Marie-Majeure, une stabilité comme maître de chapelle à la Capella Giulia. Ces différents emplois ne l'ont pas empêché d'écrire également pour de puissants protecteurs (Hippolyte d'Este ou le duc de Mantoue) et sa renommée, répandue par les nombreuses éditions de ses œuvres, s'étend dans toute l'Europe. Sans négliger la partie profane de l'œuvre de Palestrina, Véronique Lafargue détaille l'importance de son apport dans le domaine de la musique religieuse, qui a fait de lui le maître du contrepoint strict dont la rigueur a servi de modèle à des générations.

01/2003

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Musique, danse

Giovanni Pierluigi da Palestrina

Nommé " prince de la musique " par ses contemporains, Palestrina fut célébré par la postérité comme la source de toute la musique européenne des siècles qui l'ont suivi " Puissant Palestrina, vieux maître, vieux génie, je vous salue ici, père de l'harmonie Car, ainsi qu'un grand fleuve où boivent les humains, Toute cette musique a coulé de vos mains " a pu écrire Victor Hugo. Son œuvre, essentiellement religieuse, inclut plus de cent messes et quelque cinq cents pièces polyphoniques (motets, hymnes, magnificat, lamentations...). Sa carrière, marquée par les aléas des protections ou des défaveurs papales, se déroula exclusivement à Rome, dans la mouvance du Saint-Siège, même si les nombreuses éditions de ses œuvres, en Italie et dans toute l'Europe, le firent connaître et apprécier par tous les musiciens de son siècle. Son succès vient de l'adéquation de sa musique aux préoccupations de la Contre-Réforme : pour lutter contre des messes inintelligibles, - aux mélodies trop " lascives ", à l'enchevêtrement polyphonique devenu trop obscur, le concile de Trente prescrivit une rigueur, une clarté, une simplicité plus grandes - ce sont les qualités de Palestrina. Cette biographie, s'appuyant sur des documents d'archives minutieusement collectés, replace la vie du compositeur dans les troubles de son siècle, et brosse le tableau de ses préoccupations quotidiennes et de ses drames intimes. Lino Bianchi, musicologue italien chargé de l'édition monumentale moderne de Palestrina, la complète par une étude de l'œuvre.

05/1994

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