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Beaux arts

Picasso sans cliché

Catalogue officiel de l'exposition Picasso sans clichés Photographies d'Edward Quinn qui se tiendra au musée Picasso d'Antibes du 31 mars au 2 juillet 2017. Edward Quinn vit et travaille sur la Côte d'Azur où il rencontre Picasso à partir de 1951. Une amitié profonde ne noue entre les deux hommes jusqu'à la mort de l'artiste. Quinn consacrera plusieurs livres et films à Picasso et réalisera, à partir de cette expérience, des photographies avec d'autres artistes : Max Ernst, Alexander Calder, Francis Bacon, Salvador Dali. "Ma première expérience de photographe auprès de Picasso", explique Quinn, "au travail dans son paisible atelier de poterie, fut assez difficile : je craignais de le déranger en me déplaçant autour de lui pendant qu'il travaillait ; mais il parut heureusement ne pas s'en apercevoir, tant il était concentré sur son ouvrage. Quel soulagement pour moi, et quel encouragement aussi, lorsque je sus, par la suite, qu'il avait dit à l'un de ses amis : "Lui ? Il ne me dérange pas !". Il m'autorisa, en effet, à venir régulièrement, et je pus le photographier à différentes époques, en différents endroits, tantôt en train de peindre, de dessiner, de sculpter, tantôt avec des amis ou au sein de sa famille". Les quelque 130 photographies rassemblées dans cet ouvrage - la majorité en noir en blanc -, prises spontanément et sans aucune préparation, montrent effectivement les instants de vie authentiques de l'homme et de l'artiste, "car en définitive, l'existence de Picasso n'obéit qu'à une seule règle, n'est commandée que par sa seule passion : son oeuvre. Même s'il n'est pas effectivement en train de peindre, il demeure incessamment absorbé par son art, à l'exclusion de tout autre chose". Au fil de ces captures, l'amour partagé avec ses proches, les rencontres avec ses amis, les lieux de vie, les animaux favoris sont les témoins du quotidien que Pablo Picasso, animé par une soif continuelle de création, n'a cessé d'explorer et d'interroger dans les formes, les matières et les couleurs.

03/2017

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Littérature française

Clichy

Lorsque le docteur Louis achève la rédaction de son premier roman, il demande à Aimée, la secrétaire du dispensaire de Clichy, de le dactylographier. Son titre : Voyage au bout de la nuit. De cette secrétaire et de son travail, nous savons infiniment peu de choses. Alors Clichy invente. Il fait réapparaître la première lectrice effacée. Il nous raconte son enfance, ses désirs d'émancipation et la tâche gigantesque qu'elle a accepté d'accomplir. Il lui a fallu traduire, déchiffrer, comprendre, se battre contre ce texte, faire face au trouble qu'il lui inspirait. La jeune femme bien sous tous rapports, très année trente dirons-nous, passe par tous les degrés d'incompréhension et se sent surtout un peu salie d'avoir lu ce qu'elle a lu. Aimée ne s'est pas contentée de taper le manuscrit livré dans une brouette. Elle a participé à ce roman, aussi indécent lui a-t-il paru. Elle se dit que, sans elle, Louis n'aurait rien fait, il n'aurait pas pu. Clichy nous raconte l'histoire qui lie, pour toujours, même malgré eux, Aimée à Louis et Louis à Aimée.

08/2013

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Littérature française

Quelque chose cloche

Quelque chose cloche est un pseudo livre de philosophie, le second volet de Totem qui était, lui, un pseudo livre d'ethnologie, une tentative de fabriquer une vraie/fausse anthropologie. Les photographies en noir et blanc, toutes du même format (sauf celles qui ouvrent les chapitres), apparaissent de façon régulière, regroupées en 50 diptyques. Ils associent des images plus ou moins figuratives et un motif géométrique, photogramme qui marque à la fois la répétition et la permanence. Les images s'agencent, se répètent donc parfois, mais toujours dans une légère variation, comme est variée la réalité entrevue par les fragments. Analogies, similitudes : les photographies se renvoient les unes aux autres, jouent avec les lacunes, suggèrent, et toujours désignent un monde qui vacille, semblable au fil sur lequel se tient souvent la pensée présocratique, à la fois triviale et poétique, terre à terre et sublime. Les photographies reconstruisent en partie ce qui a été perdu, comme le font les différentes traductions, en ce sens elles sont une traduction de plus. Mais parfois aussi, elles évoquent les choses de façon très littérale. Ainsi, elles créent le réseau des éléments à cataloguer. Pour mieux marquer la confusion et le mélange, les images sont enchassées dans un texte continu qui lui aussi joue avec les variations, les renvois, les recoupements : images et textes se déplient dans un seul mouvement, une seule matière.

05/2004

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Beaux arts

Boubou (Hors clichés)

Au fil de soixante-cinq portraits, le boubou est mis en scène, conduisant à un voyage artistique de la France au Mali, en passant par le Sénégal. Si sur le boubou, se sont greffés un art de vivre, une conception de l'homme et une vision du monde que Mariama Samba Baldé met en évidence, cet habit sert ici de prétexte esthétique pour révéler l'iniquité dans la racialisation de certains métiers et dans la chasse gardée autour de certaines professions. C'est avec l'élégance et la noblesse que confère cette tenue emblématique de l'Afrique que sont dévoilés l'absurdité du racisme et le drame de Français sujets à la discrimination. Suivant les rails du document, ou empruntant les chemins de la rêverie poétique, Boubou (hors clichés) offre les fruits d'une réflexion croisée. Des hommes, mais surtout des femmes, célèbres ou pas, y posent dans cet habit, disent leurs liens avec ce vêtement et livrent leurs pensées sur des questions touchant à l'histoire, à la multiculturalité, au repli identitaire, aux discriminations. Témoignage et appel à la vigilance, ce recueil de textes et de photographies, bien ancré dans les réalités de notre temps, se veut aussi hymne à la dignité et à la fraternité.

12/2013

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Faits de société

L'affaire Clichy

Le 27 octobre 2005, à Clichy-sous-Bois, trois jeunes garçons affolés, poursuivis par la police, se réfugient dans le périmètre interdit d'un transformateur électrique. Deux vont mourir, brûlés vifs, un troisième va survivre à ses blessures. Ce drame sera le point de départ des émeutes des banlieues, une crise sans précédent qui amènera le gouvernement à décréter l'état d'urgence. Trois jeunes et, donc, trois familles : les Traoré, les Benna et les Altun. Les parents sont mauritaniens, tunisiens ou kurdes de Turquie, en France depuis bien longtemps. De condition modeste et de confession musulmane. Les pères sont, pour deux d'entre eux, employés à la Ville de Paris et, pour le troisième, ouvrier maçon au chômage. Le lendemain du drame, conseillées par de jeunes amis des victimes, les trois familles ont choisi les mêmes avocats, associés du même cabinet parisien, Maîtres Mignard et Tordjman. Deux générations : le premier a cinquante-trois ans, le second trente-trois. Deux cultures : l'un est catholique, l'autre juif. Deux avocats reconnus qui traitent d'ordinaire de gros intérêts ou de gros clients. Socialement, culturellement, à tous points de vue, ils viennent d'un autre monde. Or cette histoire est devenue leur passion citoyenne. Médiatiquement discrets, ils découvrent à travers cette affaire la réalité de notre pays. Ce pays que d'autres ignorent ou affolent, oublient ou caricaturent. En quelques semaines, les deux avocats n'ont jamais autant appris sur ses territoires et ses élus, ses enfants et ses élites, sa justice et sa police, ses institutions et ses politiques. C'est cette expérience que ce livre nous fait partager.

02/2006

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Contes des 4 coins du monde

La déesse cloche

Cette histoire se passe en Grèce il y a 2 700 ans. Nikos le potier n'a plus de terre pour fabriquer ses poteries. Il guette les nuages qui lui amèneront la pluie. Les gouttes arrivent, elles s'infiltrent dans le sol et l'argile se gonfle d'eau. Avec cette belle terre, Nitras va pouvoir réaliser son rêve... Un conte inspiré des "idoles cloches" conservées au musée du Louvre.

10/2021

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