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Cliff

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Acteurs

Montgomery Clift, l’enfer du décor

Montgomery Clift a été une star immense entre la fin des années quarante et le milieu des années soixante. Mais il ne fut pas une étoile comme une autre. Il a traversé le ciel hollywoodien telle une comète : un peu plus de 13 années passées sur les planches, 20 sur les plateaux de cinéma, soit 17 films et une mort prématurée à 45 ans. Comme James Dean, il a été victime d'un accident de voiture. A la différence du rebelle sans cause qui l'admirait, celui que tout le monde appelait Monty a survécu. Rebelle, il l'a été à sa manière. Moins tonitruante que celle de son cadet. Il a été le premier à imposer ses conditions aux tout-puissants studios, se payant le luxe de réécrire ses dialogues. Aujourd'hui, le grand public se souvient davantage de Marlon Brando. Il était le concurrent numéro un de Monty. Dans les couloirs des rédactions, il se disait que si l'un n'obtenait pas un rôle, c'était l'autre qui l'aurait. Au-delà de cette rivalité, il y avait un grand respect mutuel. Elle révélait aussi l'envie d'approcher la perfection. Toute sa vie, Montgomery Clift n'a eu de cesse de donner le meilleur de lui-même, allant chercher profondément en lui, dans sa propre existence, les matériaux utiles à son art. Ses compositions sont le résultat d'un travail acharné. Ses personnages restent gravés dans les mémoires : Matthew Garth, le jeune cow-boy de Red River (La Rivière rouge) en lutte contre l'autorité, Robert E. Lee Prewitt, le soldat idéaliste de From Here to Eternity (Tant qu'il y aura des hommes), et Perce Howland, le héros blessé de The Misfits (Les Désaxés). Des êtres solitaires et écorchés, à l'image de l'homme qui les incarnait. Si ce livre doit prouver quelque chose, c'est l'étonnante proximité entre ces personnages et l'acteur. Montrer à quel point vie professionnelle et vie privée ont fini par se mêler. L'Enfer du décor n'est donc pas une biographie, mais un travail de synthèse mêlant éléments biographiques et analyse filmique conférant à cet ouvrage un aspect analytique qu'on ne trouve, à ce jour, dans aucun autre ouvrage consacré au comédien. Mais il a une autre particularité, celle d'être le seul en France à octroyer à cet acteur fabuleux et méconnu la place qu'il mérite, celui d'un créateur sensible, érudit et marginal, qui inspira de nombreux autres et changea le statut de l'acteur en insufflant à la profession un supplément d'âme et de coeur, une authenticité.

05/2023

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12 ans et +

Out of Control

" Cliff, c'est mon prénom. Mais cela n'exclut pas les résonances métaphoriques. Il se trouve que mon prénom colle très bien avec cette histoire. Mais oui : cliff ça veut dire la "falaise" en anglais, et ça t'évoque le vide, l'à-pic, le bord, le danger. Voilà, tu y es. Je m'appelle Cliff. Cliff Sparks. Je suis au bord. A la limite. En équilibre. " Il ne reste qu'une seule et courte année de lycée à Cliff pour trouver une petite amie, et pour... "devenir un homme" . Problème : il n'a jamais été doué avec les filles. Pire, ses dernières (très rares) tentatives d'approche de la gent féminine ont tourné à la catastrophe. Cliff doit aussi trouver ce qu'il peut faire du reste de sa vie, mais ses perspectives sont très réduites. Car depuis que son père est au chômage, plus question d'aller à l'université, trop coûteuse. Et le lycéen n'a aucun doute : à la seconde où il sera majeur, on le mettra à la porte de la maison familiale. Entre ses envies d'avenir et le monde sans pitié des adultes, difficile de suivre sa propre voie...

06/2019

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Poésie

America

America est composé de poèmes inspirés à William Cliff par deux longs séjours en Amérique du Sud et deux voyages aux Etats-Unis. Tavalera décrit en alexandrins la traversée vers l'Amérique du Sud à bord d'un cargo allemand qui porte ce nom. Puis viennent Montevideo et Cône Sud. William Cliff évoque les plages, les bidonvilles, ses brèves aventures homosexuelles. Dans les deux dernières parties, Philadelphie et Cape Cod, il raconte les étapes de son vagabondage aux Etats-Unis. Dans ce tourisme de poète vagabond, on retrouve William Cliff à son meilleur. Le Nouveau Monde lui inspire des images aussi désolées que l'Ancien. Il est désespéré, grinçant, funèbre et malgré tout drôle. Dès les premières pages, on reconnaît ce poète qui ne ressemble à aucun autre.

02/1983

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Poésie

Amour perdu

Je me suis éloigné de tes avances pour un peu me reposer et voir les autres hommes dont la merveille se répandait alentour, dont je voyais les yeux, les trognes, les maronnes. Cliff n'use d'aucune fioriture décorative, fait entrer dans la rigueur de sa forme le parler le plus quotidien, le plus dérisoire parfois. Mais l'authenticité de son affection et de son talent font qu'il accède, comme par enchantement, au mythe. Conrad Detrez n'aurait osé rêver aussi improbable et magistrale pérennité. Jacques De Decker, Le Soir Quoi de plus doux pour apprendre quelqu'un que de connaître son organe intime. Et le poète William Cliff de prendre le large, en skipper subtil, sur la grande mer des corps virils, d'aller, promeneur solitaire, narine aux vents et mains de sourcier, cap sur les visages donnés et les élans offerts au détour de soudaines rencontres.

05/2015

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Poésie

America suivi de En Orient

Avec Jean-Claude Pirotte et Jean-Pierre Verheggen, William Cliff (né à Gembloux en 1940) est l’un des poètes les plus singuliers de l’actuel champ poétique belge. Usant d’une forme ostensiblement classique, il réussit, par les situations et les thèmes abordés, à créer de parfaits objets de scandale. Il a le verbe violent et voyou, l’inspiration à l’affût des désirs quotidiens, en tous lieux et en tous pays. Ce dont témoignent à l’évidence les deux recueils initialement parus en Blanche repris dans ce volume de Poésie/Gallimard : America et En Orient, respectivement publiés en 1983 et 1986, et qui assurèrent d’emblée à leur auteur audience publique et reconnaissance critique. Les voyages, avec leur part d’errances et de rencontres imprévues, donnent le mouvement et le cadre de ce livre double qui vagabonde et passe du continent américain aux contrées d’Asie. Ainsi America est composé de poèmes inspirés par deux longs séjours en Amérique du Sud et deux voyages aux Etats-Unis. Tavalera décrit en alexandrins la traversée vers l'Amérique du Sud à bord d'un cargo allemand qui porte ce nom. Puis viennent Montevideo et Cône Sud. William Cliff évoque les plages, les bidonvilles, ses brèves aventures homosexuelles. Dans les deux dernières parties, Philadelphie et Cape Cod, il raconte les étapes de son périple aux Etats-Unis. Dans cette déambulation de poète voyageur, William Cliff est à son meilleur. Le Nouveau Monde lui inspire des images aussi désolées que l'Ancien. Il est désespéré, grinçant, funèbre et malgré tout drôle. Dès les premières pages, on reconnaît un ton, une allure, une désinvolture révoltée qui n’appartiennent qu’à celui qui avoue pratiquer l’alexandrin « comme on gratte dans son nez pour s’occuper ». William Cliff : un dynamiteur de pensées molles et de comportements convenus, un maître du langage impeccablement dévoyé.

02/2012

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Lecture 9-12 ans

Le maléfice Tome 1

Rachel et son frère font d'étranges cauchemars. Ils voient des sorcières monstrueuses et des enfants perdus dans la neige... jusqu'au jour où ils sont eux-mêmes entraînés dans le monde sombre et glacé d'Ithréa, le monde de Dragwena la sorcière, la plus maléfique des créatures. Ils découvrent alors qu'ils possèdent d'étonnants pouvoirs...

11/2009

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