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Clotilde Leguil

Extraits

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Psychologie, psychanalyse

L'être et le genre. Homme/Femme après Lacan

"Que s'est-il donc passé pour que le genre soit dorénavant perçu comme un devoir-être aliénant, une marque violente venant de l'Autre et conduisant chacun à renoncer à ce qu'il a de plus singulier ? Que s'est-il passé pour que le trouble dans le genre soit inversement perçu comme un anéantissement des fondements de la civilisation ? Les questions que nous pose ce nouveau climat de tensions et de conflits au XXIe siècle sont cruciales. Les gender studies qui ont fait du "genre" leur objet scientifique nous ont peut-être réveillés en nous forçant à reconnaître qu'en la matière, il n'y a aucune évidence. Rien ne va de soi. Ni d'être une femme, ni d'être un homme, ni d'aimer le sexe opposé ni d'aimer le même sexe."

01/2018

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Essais

L'ère du toxique. Essai sur le nouveau malaise dans la civilisation

Le terme de toxique, d'un siècle à l'autre, semble avoir changé de signification. Du sens propre, concernant les paradis artificiels et les stupéfiants en tout genre, nous sommes passés à un sens métaphorique. Quelle est cette substance nouvelle, qui s'est glissée entre les êtres, qui se faufile entre les interstices du monde, entre les mots et les choses, et qui dit notre fragilité et notre angoisse ? Le toxique désigne ce qui vient empoisonner nos vies, soumises à des discours qui nous prennent au corps. Si la flèche du toxikon nous vient des Grecs, elle a accompli une trajectoire traversant l'Histoire pour se planter dorénavant dans la chair de chacun. Les prémices du toxique peuvent être trouvés dans les tourments de Törless, le héros de Musil, mais aussi dans la maladie d'amour dont souffre Emma, l'héroïne de Flaubert, comme empoisonnée par sa propre jouissance. Pour explorer cette hybris nouvelle, Clotilde Leguil démontre avec Lacan la dimension toxique du Surmoi contemporain et l'égarement de la jouissance lorsqu'elle oublie le désir.

09/2023

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Essais

Je. Une traversée des identités

Il y en a aujourd'hui qui haïssent le "Je" , qui déclarent sa fin prochaine, ou même sa disparition accomplie. Il y en a qui préfèrent le "Nous" , l'identité qui peut se partager ; d'autres encore qui préfèrent le "Il" scientifique, l'identité qui peut se compter. Comment alors continuer à être "Je" lorsque l'époque tend à faire disparaître la nécessité d'un rapport subjectivé à son existence ? Le narcissisme de masse se présente paradoxalement comme un effort pour continuer à exister en première personne dans le monde uniforme de la mondialisation. Mais ce narcissisme de masse n'est-t-il pas un autre piège ? Le déchaînement des passions sur les réseaux sociaux, la mise en scène de sa vie privée, le partage de son intimité, nous aident-ils vraiment à retrouver notre singularité perdue dans l'univers irrespirable de la quantification de soi et de la marchandisation des expériences ? Parier sur le "Je" offre une autre voie que le narcissisme. Parier sur le "Je" , c'est accepter de miser sur la parole et le langage, c'est continuer de croire avec Freud et Lacan dans les messages de ses rêves et de ses cauchemars, c'est ne pas suturer la dimension de l'inconscient. Parier sur le "Je" , c'est faire une traversée : la traversée des identités.

09/2023

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Psychologie, psychanalyse

Les amoureuses. Voyage au bout de la féminité

Pour être de son temps, l'amoureuse du XXIe siècle doit-elle s'en tenir à la recherche d'un éros léger, sans entraves et sans conséquences ? Lorsqu'elle n'y parvient pas, doit-elle consentir à laisser sa passion aux mains de ceux qui n'y voient qu'un dysfonctionnement neuro-cognitif ? A l'envers de ces visions réductrices de l'expérience amoureuse, le cinéma nous en révèle la valeur initiatique. Avec Virgin Suicides (S. Coppola), La vie des autres (E Henekel von Donnersmarck) et Mulholland Drive (David Lunch), Clotilde Leguil nous dévoile le making of des amoureuses. Au cours de leur voyage, Lux, Christa et Diane, les héroïnes de ces filins, se perdent dans un inonde étrange où rien n'était écrit comme elles s'y attendaient. Si l'une nous apprend que l'expérience de la " première fois " ratée peut confronter une jeune fille à une angoisse indicible, l'autre nous révèle en quel sens l'amour peut devenir un lieu de résistance à la déshumanisation totalitaire, et la troisième nous confronte à la signification dernière de la recherche du secret de la féminité. L'expérience amoureuse, à travers la destinée de ces trois héroïnes de notre temps, se dorure alors comme un passage secret vers la connaissance de soi.

04/2009

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Essais

Céder n'est pas consentir. Une approche clinique et politique du consentement

Cet ouvrage a pour ambition de donner une portée clinique et politique à l'aphorisme "Céder n'est pas consentir". Il démontre la profondeur de cette distinction, en s'appuyant sur la psychanalyse, la philosophie et la littérature. Le consentement porte toujours en lui une énigme, car consentir, c'est dire "oui", sans savoir, sur fond d'un pacte de confiance avec l'autre. Ce fondement énigmatique du consentement, qui peut aussi comporter une ambiguïté, ne doit pas être confondu avec le forçage. Cet essai pose donc la nécessité éthique d'affirmer une frontière entre "consentir" et "céder" en distinguant l'énigme du consentement comme expérience subjective, de l'expérience du traumatisme sexuel et psychique. Examinant les différents degrés du "se laisser faire", depuis l'expérience de la passion amoureuse jusqu'à celle d'un "se forcer soi-même à faire ce qu'on ne désire pas", Clotilde Leguil montre comment la frontière peut devenir trouble. Traumatisme de guerre, traumatisme intime, comment revenir de ce qui s'est produit ? Comment à nouveau consentir à dire ? S'inscrivant dans l'actualité du mouvement metoo, des collages anti-féminicides, et de la parution du récit événement de Vanessa Springora, cet essai, clinique et politique, fait valoir la nécessité de retrouve une langue à soi, pour pouvoir dire "je" à nouveau.

03/2021

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Littérature française

Les vorlames - Tome IV : Clotilde

Violaine est seule ! Depuis la mort du commissaire Mellaud elle n'a plus d'esclave. En face les "héritiers" se regroupent et s'organisent, de nouveaux arrivants se découvrent... Pour le vorlame il n'y a plus qu'une solution, disparaître à nouveau pour revenir avec une nouvelle personnalité. Réussira-t-elle ce pari ? Comment pourra-t-elle savourer pleinement sa vengeance en assistant au procès de Jean-Louis sans se découvrir face à ses ennemis ? Malgré l'aide de l'âme de Mellaud et des poèmes prophétiques les héritiers semblent impuissants à retrouver la trace du monstre. Et comment être certain d'en libérer la terre ? Et comment être certain qu'elle ne reviendra pas une nouvelle fois, comme elle l'a déjà fait en s'emparant du corps de Nathalie ? Autant de questions que se posent les antagonistes de ce nouveau drame. Ce nouvel épisode est celui de l'incertitude. Incertitude de Violaine, face à la difficulté de disparaître aux yeux de ses ennemis. Incertitude de Stannel et Clotilde, face à l'apparente immortalité de l'entité maléfique qui s'est emparée du corps de Nathalie.

10/2018

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